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Triste prix Nobel de "médecine"

Le prix Nobel de Médecine a été décerné au Britannique Robert Edwards, 85 ans, père de la fécondation in vitro. Il est à l'origine de la naissance du premier "bébé-éprouvette", Louise Joy Brown, en 1978.

Extraits de l’instruction Donum vitæ :

Un point préliminaire à l'appréciation morale de ces techniques est constitué par la considération des circonstances, et des conséquences qu'elles comportent par rapport au respect dû à l'embryon humain. L'extension de la pratique de la fécondation in vitro a nécessité d'innombrables fécondations et destructions d'embryons humains. Aujourd'hui encore, elle présuppose habituellement une surovulation de la femme : plusieurs ovules sont prélevés, fécondés et cultivés ensuite in vitro pendant quelques jours. Habituellement, tous ne sont pas transférés dans les organes génitaux de la femme ; certains embryons, appelés ordinairement « surnuméraires », sont détruits ou congelés, Parmi les embryons implantés, certains sont sacrifiés pour diverses raisons eugéniques, économiques ou psychologiques. Cette destruction volontaire d'êtres humains ou leur utilisation à diverses fins, au détriment de leur intégrité et de leur vie, est contraire à la doctrine déjà rappelée à propos de l'avortement provoqué.

Le rapport entre fécondation in vitro et élimination volontaire d'embryons humains se vérifie trop fréquemment. Ceci est significatif avec ces procédés, aux finalités apparemment opposées, la vie et la mort sont soumises aux décisions de l'homme, qui en vient ainsi à se constituer donateur de vie et de mort sur commande. Cette dynamique de violence et de domination peut n'être pas perçue par ceux-mêmes qui, en voulant l'utiliser, s'y assujettissent. Les données de fait rappelées et la froide logique qui les relie doivent être prises en considération pour un jugement moral sur la FIVETE (fécondation in vitro et transfert de l'embryon) : la mentalité abortive qui l'a rendue possible conduit ainsi, qu'on le veuille ou non, à une domination de l'homme sur la vie et sur la mort de ses semblables, qui peut conduire à un eugénisme radical.

La FIVETE homologue est opérée en dehors du corps des conjoints, par des gestes de tierces personnes dont la compétence et l'activité technique déterminent le succès de l'intervention ; elle remet la vie et l'identité de l'embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l'origine et la destinée de la personne humaine. Une telle relation de domination est de soi contraire à la dignité et à l'égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants.

Idem d’un point de vue « laïque » :

Dans un article du Quotidien du médecin, le 27 septembre dernier, le Dr Sylvie Epelboin, gynécologue responsable du centre AMP de l'hôpital Bichat-Claude-Bernard de Paris, explique que "l'implication d'un tiers médical dans la procréation introduit une notion de limite éthique, qui pourtant n'existe pas en cas de grossesse naturelle". En effet, "de par leur nature, les consultations d'AMP introduisent un tiers médical dans le couple et s'immiscent dans leur relation".

Commentaires

  • Pour tout comprendre à la fécondation in vitro par René Frydman (père du premier bébé éprouvette français) aux ERNEST de Normal Sup :
    http://www.dailymotion.com/video/xdvoip_rene-frydman-la-procreation-assiste_tech

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