Durant les Jeux Olympiques, les différents peuples ont fait assaut de ferveur patriotique - les Chinois montrant d’ailleurs l’exemple ! Chaque peuple a ressenti la communion nationale dans la victoire, en même temps qu’une fierté patriotique légitime à l’occasion de la remise des médailles et de la diffusion de son hymne national.
C’est bien la preuve que la nation est le cadre d’identification le plus cher qui soit au cœur des êtres humains.
Partout dans le monde, les hommes célèbrent leur patrie, et des millions et des millions d’être humains sont prêts à consentir, pour elle, au sacrifice suprême.
Prenez encore le cas de la ferveur patriotique qu’occasionnent les primaires américaines, puis plus récemment les grandes conventions démocrates et républicaines.
Outre-Atlantique, le patriotisme est une valeur normale et naturelle. Mais il faut dire qu’il est inculqué dès le plus jeune âge, et qu’il est présent à tous les stades de l’éducation des jeunes américains.
Oui, mesdames et messieurs, dans un monde fortement nationalisé, seule l’Europe s’est engagée dans la voie décadente du politiquement correct, du dénigrement du passé, de la culpabilité, de la haine de soi et de la repentance.
Elle s’est perdue dans une vague idéologie cosmopolite dont tout laisse à penser qu’elle porte en elle les pires ferments totalitaires.
(discours de clôture de l'université d'été du Front national)