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  • Les « jeunes », les pompiers, la police et l’hôpital

    Voici le texte d’une lettre ouverte de Patrick Binder, conseiller régional FN d’Alsace, au Dr Jean Rottner, chef de service des urgences à l’hôpital du Moenschberg, à Mulhouse.
     

    Les faits qui se sont déroulés le jeudi 5 octobre suite au décès d’un « jeune » motard, et qui ont conduit un groupe d’une trentaine d’individus à envahir les urgences du Moenschberg, appellent de ma part un certain nombre de remarques et d’interrogations.

    En effet, un « jeune » de 26 ans s'est tué en heurtant un arbre avec une moto grosse cylindrée alors qu’il ne portait pas de casque. Les pompiers arrivés sur les lieux ont été accueillis à coups d'insultes de la part d'un groupe qui se trouvait à l'endroit de l'accident, et ont eu toutes les peines du monde pour tenter de faire leur travail. A l'arrivée de la police, les jeunes sont devenus encore plus agressifs et voulaient en découdre avec eux.

    Le SAMU, également appelé sur place, n'a pu que constater la mort du motard. Il y avait une ambiance très électrique. Les pompiers ont alors reçu l'ordre de transporter le mort en faisant semblant de le réanimer afin d'apaiser les esprits.
    Alors que ni les pompiers, ni le SAMU n’ont pour attribution le transport de personnes décédées, comment se fait-il que le 5 octobre dernier, sous la menace d’individus du quartier Bourtzwiller, rue de Toulon, cela ait été le cas ?

    Les pompiers ont donc emmené le cadavre aux urgences de l'hôpital du Moenschberg. Là-bas, ils ont été accueillis par un comité de jeunes du quartier de Bourtzwiller. Deux policiers ont du bloquer l'entrée des urgences. Malgré cela, le groupe composé de 30 jeunes est finalement parvenu à entrer dans l'hôpital après avoir poussé les policiers, en insultant et hurlant !!!

    Des renforts de police ont été appelés et les urgences ont du être fermées durant deux heures ! Toutes les ambulances étaient alors transférées aux urgences de Saint-Sauveur et des autres hôpitaux. Je souhaiterais savoir si vous avez porté plainte à l’égard de ces individus, ce que la direction de l’hôpital envisage de faire à l’avenir, car aujourd’hui le personnel infirmier n’est plus en sécurité et doit subir de façon de plus en plus régulière ce type de comportement. Si je m’adresse à vous c’est aussi parce que vous êtes le suppléant de notre députée, et je souhaiterais donc connaître vos propositions quant à ce type de problèmes.

    Au vu des différents témoignages que j’ai pu obtenir en particulier du personnel soignant, il semble que les insultes, provocations, voire même agressions physiques soient devenues monnaie courante au Moenschberg. Exercer son métier d’assistance et de soutien à des personnes malades, blessées, relève parfois de l’exploit. On doit de plus en plus, dans le milieu médical, prendre en considération des faits gravissimes. Refus de soins par un médecin de sexe masculin, refus de se conformer aux règles d’hygiène et de discrétion la plus élémentaire. Envahissements ostentatoires de la sphère médicale et non respect du personnel et du matériel onéreux et délicat. Par exemple, la maternité, lieu privilégié de discrétion et de pudeur, est bafouée par les agissements de certains individus. Là aussi, je souhaiterais connaître les mesures prises ces dernières années pour protéger les infirmières par exemple.

    Dans l’attente de vous lire, recevez cher Docteur, l’expression de mes sincères salutations,

     Patrick Binder

  • Mon cœur exulte dans le Seigneur

    Mon cœur exulte dans le Seigneur, et ma force est exaltée en mon Dieu.

    Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis, car je me suis réjouie en ton salut.

    Nul n’est saint comme le Seigneur, et il n’en est pas d’autre en dehors de toi, et nul n’est fort comme notre Dieu.

    Arrêtez de multiplier les paroles hautaines en vous glorifiant vous-mêmes.

    Que se retirent de votre bouche votre vieux langage, car il est le Dieu de toute science, le Seigneur, et les pensées lui sont connues à l'avance.

    (essai de traduction du début du cantique d’Anne, I Samuel 2)

  • L’intégration… à l’islam

    Un exemple parmi d’autres : les subventions accordées par le Fonds de cohésion sociale de la région Lorraine.

     

    Lors de la commission permanente du 20 octobre a été votée une subvention de 1.500 euros à l’Association communautaire Maroc-Lorraine de Vandoeuvre-lès-Nancy, pour l’organisation de trois soupes de rupture du ramadan, dont l’objectif est de « permettre aux familles démunies de participer à la vie associative ». En clair, comme le souligne Françoise Grolet, représentant le Front national à la commission permanente, il s’agit de capter les populations les plus influençables de par leur précarité, au profit de la propagation de l’islam dans la région. Seul le Front national a voté contre. Françoise Grolet a dénoncé ce « détournement d’argent public au seul profit de l’accélération de l’islamisation de la Lorraine  », tandis que la soupe au lard est interdite…

     

    La commission permanente a voté d’autre part pas moins de quatre subventions (pour un total de plus de 10.000 euros) à l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), pour des projets intitulés « ateliers pour les femmes », « activités pour les jeunes », « médiation sociale »…

    L’objectif affiché par l’ATMF sur son site est d’« organiser la communauté maghrébine et au-delà, dans un cadre associatif propice à l’émergence d’une citoyenneté active ». Cette association, faisant, selon les dires de l’exécutif socialiste, un magnifique travail d’intégration par l’action sociale en profondeur, est au contraire, commente Françoise Grolet, le vecteur de tous les combats communautaristes et immigrationnistes. « Son engagement va des prises de position contre la loi sur le voile à l’école aux appels à pétition contre « l’immigration jetable » ou à manifestation pour les squatters de Cachan, jusqu’aux prises de position politiques contre les gouvernements du Maroc et de Tunisie… Grâce à la manne de l’argent public, l’ATMF étend son emprise sur les populations immigrées par des actions tous azimuts (cours de couture, soutien scolaire, permanences sociales, etc.) ;  le  quadrillage des banlieues par ce type d’associations signifie à chaque fois un recul de la souveraineté française. »

     

    La commission permanente a également voté une subvention de 14.000 euros à Radio Caraïb, pour la réalisation d’émissions sur « l’égalité des chances ». Sans doute pour fêter l’anniversaire des émeutes, que Radio Caraïb appelle « colères urbaines »…

  • Ils ne manquent pas d’air

    « La répression de l’insurrection hongroise a révélé non seulement l’incapacité des responsables soviétiques à concrétiser les idéaux du communisme, mais surtout combien leurs actes contredisaient en tout point ces idéaux. Ce qui s’est éteint à Budapest est une conception du communisme en tout point étrangère à la nôtre. » Ceci est un communiqué du parti communiste français. Qui en 1956 disait exactement le contraire, justifiant l’aide du grand frère soviétique à la Hongrie contre la subversion réactionnaire, au nom des idéaux communistes que la glorieuse URSS était en train de concrétiser.

  • En Bulgarie

    En Bulgarie, le président sortant de gauche Gueorgui Parvanov (issu de la nomenklatura communiste) a obtenu 64 % des voix au premier tour de la présidentielle, mais la faible participation oblige à un second tour. Avec Volen Sidérov, le candidat nationaliste (anticommuniste de toujours), qui fait une remarquable percée, à 21,5 % des voix, reléguant le candidat de droite en dessous de 10 %. Interrogé sur Jean-Marie Le Pen, Volen Sidérov déclare partager avec lui « des idées communes sur l’Union européenne » : « Nous estimons que ce doit être une union de partenaires, sans exercer de diktat, avec une plus grande liberté et souveraineté des Etats. »

  • Echos de la présidentielle

    – En visite aux Etats-Unis, Michèle Alliot-Marie a franchi un nouveau pas vers sa candidature. Quand on lui a demandé si elle serait la prochaine présidente, elle a d’abord répondu : « Cela dépendra des Français », avant de corriger le tir en ajoutant qu’il est trop tôt pour dire si elle exprimera ses convictions en tant que candidate ou pour aider un candidat.

    – ­Au congrès du PRG, le vibrant plaidoyer de Christiane Taubira, et les applaudissements qui l’ont salué, n’ont pas fait le poids face aux promesses du PS. Le marché étant que s’il n’y a pas de candidature radicale de gauche à la présidentielle, le PS réservera au PRG 36 circonscriptions aux législatives.

    – Dominique de Villepin a déclaré : « Je n’ai jamais eu l’appétit d’obtenir le poste du dessus. Ce n’est pas mon ambition. » Et aussi, à propos d’une éventuelle candidature de Jacques Chirac : « La réponse lui appartient. (…) Dans les circonstances particulières que nous vivons aujourd’hui, la question est légitime. »

    – Hervé Morin, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale : « Jean-Marie Le Pen est parti pour faire des scores ahurissants. »

  • Intéressant

    Je suis en retard pour signaler, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, l’intéressante réaction du Salon Beige, remarquablement argumentée (on n’est pas obligé d’être toujours d’accord), à l’appel de La Nef sur la suppression des partis politiques.

    D’autre part, sur le blog de Philippe Maxence, on peut lire une intéressante réaction (signée « Pasquin ») à mon texte sur les « crunchy cons ».

  • Le mammouth pique une crise

    Pas moins de 14 organisations, à savoir les centrales syndicales FSU, CGT, Unsa-Education et Sgen-CFDT, avec leurs syndicats catégoriels, ont annoncé une « riposte de grande ampleur » contre la « campagne de dénigrement » de l’école dont serait responsable le ministre Gilles de Robien. Ces organisations dénoncent « l’autoritarisme, le non-respect du droit syndical, les tentatives d’intimidation des enseignants, l’éviction de certains formateurs », etc., et le fait que des « courants très conservateurs reçoivent aujourd’hui le support du ministre et ont pignon sur rue ». Elles se réuniront de nouveau le 8 novembre pour mettre au point la forme que prendra cette « riposte syndicale ». « Ça devient une bataille de conviction, d’opinion », souligne le secrétaire général de l’Unsa-Education.

    Déjà, la semaine dernière, le SNUipp-FSU, qui fait partie des 14 et qui est le principal syndicat des écoles primaires, a lancé une campagne d’affichage pour protester contre les « propos caricaturaux » du ministre sur l’apprentissage de la lecture. On y voit une boule de cristal entourée de deux mains, devant laquelle un écriteau indique : « Grand ministre inspiré cherche par la magie à imposer aux enseignants UNE SEULE METHODE. Oubliez expérience, recherche et diversité ! Pas d’inquiétude pour les enfants ! Il suffit d’obéir ! Consultations (sans garantie de résultat) au 110 rue de Grenelle. Promesses GRATUITES ! »

    Le même jour, de nombreux sites internet « éducatifs » étaient en « grève », affichant sur leur page d’accueil un bandeau intitulé « Avis de décès de la liberté pédagogique ».

    Le Snesup-FSU, principal syndicat de l’enseignement supérieur, avait déjà lancé un « appel contre l’autoritarisme du ministre de l’Education nationale et pour la défense des libertés universitaires », signé par une soixantaine de « spécialistes » qui demandent aussi de rétablir Roland Goigoux dans son enseignement à l’école supérieure de l’Education nationale, dont il a été évincé à la rentrée en raison de son opposition aux directives ministérielles imposant, enfin, la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture.

    Tous ces syndicats soutiennent également Pierre Frackowiak, un inspecteur de l’Education nationale menacé de sanction pour s’être médiatiquement opposé à ces directives.

    Et ils hurlent contre une campagne de publicité de l’association SOS Ecole qui demande aux parents de vérifier le manuel de leurs enfants et de lui en faire part, afin « d’apporter au ministre des informations précises et concrètes sur la non-application de la réforme sur le terrain ».

    Il est amusant de constater que Pierre Frackowiak s’était fait connaître récemment par un libelle stalinien intitulé La liberté pédagogique des enseignants, alibi des conservateurs, obstacle à la construction de l'Ecole du 21ème siècle. Et qu’aujourd’hui son mot d’ordre, comme celui de tous les opposants à Robien, est la défense de la liberté pédagogique…

    Cette affaire, qui ne cesse de s’envenimer, montre que Gilles de Robien a vraiment touché un point sensible. Reste à savoir si ce ministre, qui a eu l’indéniable courage de s’opposer de manière frontale à la dictature des pédagogues de l’illettrisme avec sa circulaire sur l’apprentissage de la lecture, aura maintenant  le courage de persévérer, et surtout s’il bénéficiera du soutien d’un gouvernement dont on ne sait que trop qu’il est toujours prêt à capituler. L’histoire montre en outre, hélas, que tous les ministres et tous les gouvernements ont capitulé devant le mammouth (le mot étant de Claude Allègre qui fut précisément une victime de cette malédiction). Mais on peut toujours rêver…

  • Saint Raphaël

    La fête de saint Raphaël était célébrée ici ou là à diverses dates, et en Espagne le 24 octobre. C’est la date que choisit Benoît XV, en 1921, pour que l’archange soit partout fêté dans l’Eglise latine. Cela n’a pas duré longtemps, puisque le nouveau calendrier a supprimé cette fête, comme tant d’autres, faisant du 29 septembre une fête des archanges. Il est bon pourtant de les différencier, surtout que nous avons de quoi prier spécifiquement Raphaël, l’ange qui guérit, l’ange des mariages, l’ange qui accompagne les voyageurs, dans le merveilleux livre de Tobie. « Lorsque vous étiez en prière, toi et Sara, c’était moi qui présentais vos suppliques devant la gloire du Seigneur… Je suis Raphaël, l’un des sept anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la gloire du Seigneur. »

  • Reconquête

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    Le nouveau site de Reconquête, la revue de Chrétienté-Solidarité, est en ligne.

    http://www.reconquete.fr