Une étude fait apparaître qu’un RMIste sur trois seulement est inscrit sur les listes de l’ANPE (338.800 sur 1.067.700). Et l’étude est digne de foi : elle émane de l’Observatoire de l’ANPE.
Or, par définition, les RMIstes sont au chômage.
Faut-il rappeler que ce sont les statistiques de l’ANPE qui donnent les « chiffres du chômage » ? En novembre, Martin Hirsch avait explicitement avoué que s’il y a si peu de RMIstes inscrits à l’ANPE, c’est qu’« on leur demande de ne pas s’y inscrire pour ne pas alourdir les statistiques ». Mais il était largement en dessous de la réalité : il parlait de la moitié des RMIstes...
En outre, les effectifs de RMIstes inscrits à l’ANPE sont en baisse, notamment en raison... de « la forte hausse des du nombre de bénéficiaires de contrats aidés ».
Mais seules trois sorties de l’ANPE sur dix correspondent à une « reprise d’emploi » (aidé ou non). Car les « motifs de sortie d’ordre administratif » (en clair, les radiations) sont plus courantes (sic) pour les RMIstes...
Commentaires
Je n'ai pas compris: c'est 1 RMiste sur trois qui n'est pas inscrit à l'ANPE (titre), ou 1 sur 3 qui y est inscrit (texte)??
Le fait que un tier des RMIste ne soient pas inscrit à l'ANPE est tout simplement due au fait qu'il n'y a pas d'obligation systématique d'inscription.
Seuls les RMIste qui signent un contrat d'insertion ont une obligation relative d'inscription sur laliste des demandeurs d'emploi.
On observe par la suite que ce public est pour le moins peu enclin à une reprise d'emploi si on prend en considération les abscences aux rendez-vous de suivi de recherche. je parle évidemment de façon général, il y à evidemment des RMIste qui mettent tout en oeuvre pour trouver un emploi.
Je précise que plus de 90% des radiations prononcées par l'ANPE sont ues à des abscences à convocation sans justification, (un avertissement est envoyée suite à l'abscence sans raison apres un délais de 15 jours la radiation est effective) cela afin de couper court à la légende des radiations arbitraires infligés par l'ANPE.
Le fait est que être RMIste installe rapidement l'individu dans un système ou un mode de vie qui n'incite pas vraiment à faire les efforts et les sacrifices exigé par la vie professionnelle, notament quand cela touche à des emploi basse qualification.
Mais comment en vouloir à ces personnes qui ont comme chacun de nous une nature humaine. Le système qui permet de vivre en dehors de la société est absolument coupable, le fait que l'on puisse en profiter ne peut amener que des dérives.
j'ajoute en outre qu'aujourd'hui à Paris lorsqu'un recrutement est organisé il ne faut pas compter plus de 10% de présent sur les personnes conviées, malgres le ciblage des candidats.
Il existe de nombreuses pénueries de main d'oeuvre dans tous les secteur d'activités que ce soit à des postes qualifiés ou non.
l'exemple des RMIste monte bien la réalité de la société française qui ne veut plus, dans une proportion top importante, faire les efforts pour obtenir un travail dés lors que celui ci n'est pas valorisée socialement.
Pourtant rien à changé, dans le monde du travail, il faut faire ses preuves pour progresser aussi bien en salaire qu'en responsabilité.