La Halde , en manque de discriminés, a lancé une gigantesque campagne de publicité pour trouver des clients. A ma connaissance, il n’y a eu qu’une réaction des méchants discriminants visés par la police de l’anti-discrimination, celle des patrons du mouvement Ethic (fondé en 1975 par Yvon Gattaz). On saluera le courage de cette association, qui ose s’en prendre à une vache sacrée, et qui peut légitimement s’appuyer sur le fondement même de son existence : développer des pratiques conformes à l’éthique dans les entreprises.
« Il est insupportable pour les entrepreneurs qui se battent tous les jours pour créer ou maintenir des emplois, de se voir montrer du doigt, discriminés à une heure de grande écoute, et désignés aux Français comme racistes et sectaires », déclare Sophie de Menthon, la présidente d’Ethic. La campagne dans la presse, ajoute-t-elle, « explique, entre autres, et plus explicitement que le spot radio, que les portes des entreprises de France sont fermées aux salariés pour cause de discriminations incessantes et variées ». Cette campagne, qui désigne « à l’opprobre publique les entreprises de France », « est de nature à dissuader et décourager les nombreuses initiatives patronales qui œuvrent pour l’insertion de tous ».
Commentaires
Comme il s'agit de lutter contre les discriminations mais qu'il est impossible à l'homme de penser sans discriminer, la HALDE est mise devant les contradictions de son idéologie. Elle est vecteur de l'idéologie : penser sans discriminer, mais on lui fait observer qu'elle discrimine et évidemment puisqu'elle pense, du moins ceux qui rédigent ses textes.
Le mieux serait que son président prenne un peu de repos, puis un peu de recul et qu'il songe sérieusement à l'autodissolution de son bidule de fous et qu'il restitue ses traitements et les sommes distribuées en vain aux chaînes de télévision etc.