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Les Bruxellois manifestent contre la politique anti-réfugiés Trump
Texte
A Bruxelles, quelque 300 personnes (sic) se sont rassemblées pour protester contre les mesures anti-réfugiés de l’administration Trump ainsi que la politique migratoire de l’Europe.
(…)
Plusieurs Américains ont pris la parole lors de la manifestation, exprimant leur opposition au nouveau gouvernement américain. L’un d’entre eux s’est excusé au nom de tous les électeurs ayant voté pour le nouveau président. « Comme la plupart des Américains (sic !), je n’ai pas voté pour cette chose qui occupe la Maison-Blanche », a-t-il assuré.
Alors que son précédent décret sur la « protection de la nation contre l'entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis » (qui aurait pu être un peu mieux pensé…) continue de faire des vagues dans le monde entier, Donald Trump a signé aujourd’hui, entouré de patrons de petites entreprises, un décret par lequel il tient une autre de ses promesses : la réduction de la réglementation fédérale.
Le décret exige des agences gouvernementales qu'elles suppriment deux normes existantes chaque fois qu'elles en créeront une.
Tel est le cri de joie des islamistes, qui avaient mobilisé pour cette victoire (victoire très relative toutefois au vu des sondages, mais ils sont déjà prêts à reporter leurs voix sur Macron…).
(La participation a été en hausse de 90% à Trappes par rapport au premier tour de la primaire.)
Alexandre Bityokhin, ancien ouvrier du bâtiment, qui habite un village de la région d’Omsk, en Sibérie, s’est construit sa chapelle en… neige. Il lui a fallu 45 jours, et des voisins ont apporté leurs icônes…
Le nouvel archevêque métropolitain de Cracovie est Mgr Marek Jędraszewski. Il a célébré sa messe d’intronisation au maître autel de la cathédrale royale du Wawel, donc ad orientem. Et il avait revêtu le rational de sainte Edwige.
Edwige, de la maison de d’Anjou-Sicile, fille du roi Louis de Hongrie, avait été sacrée roi de Pologne en 1384 à l’âge de 12 ans. La cathédrale du Wawel résonne encore de la voix du Crucifié qui avait demandé à la petite fille d’accepter ce trône, ce qui était pour elle une grande épreuve (le grand crucifix est toujours là). Edwige, qui n’avait plus rien quand elle est morte parce qu’elle avait tout donné aux pauvres (on voit son sceptre en bois dans la cathédrale), aimait confectionner des ornements liturgiques.
C’est certainement avec une grande émotion que les Polonais, et au premier chef le président de la République qui était présent, ont pu voir le nouvel archevêque de Cracovie revêtu du rational de sainte Edwige.
En 1634, Pierre de Cortone, chargé de restaurer la crypte de l’antique basilique Sainte-Martine de Rome, y découvrit les reliques de cette martyre. L’année suivante, Urbain VIII institua sa fête, il fit reconstruire la basilique, par Pierre de Cortone. Sous le maître autel fut installé un gisant représentant sainte Martine après son martyre. L’œuvre est de Niccolo' Menghini, qui était un collaborateur du Bernin. Elle est manifestement influencée par le célèbre et saisissant gisant de sainte Cécile de Stefano Maderno (montrant le corps de sainte Cécile tel qu’on le retrouva).
A priori sainte Martine paraît dormir dans une absolue sérénité. Si l’on regarde plus attentivement, on constate que sa tête est séparée du corps et repose sur une urne… Car elle avait été décapitée. Pierre de Cortone fit un reliquaire pour son crâne.
Les messes dominicales qui suivent, jusqu’à la septuagésime, n’ont pas de chants spéciaux, mais reprennent ceux du IIIe dimanche. C’est une anomalie qui s’explique par le fait de l’incertitude même qui domine cette dernière partie du cycle après l’Épiphanie. Tout dépendait du commencement du jeûne quadragésimal ; or, dans plusieurs lectionnaires romains, ce cycle comprenait jusqu’à dix semaines, tandis que d’autres en émanèrent à peine trois. Les derniers dimanches après la Pentecôte se trouvent dans des conditions identiques ; aussi tout donne à penser que, vu l’absence de chants spéciaux pour ces dimanches supplémentaires, la rédaction grégorienne de l’antiphonaire représente vraiment l’usage du VIIe siècle.
Bienheureux cardinal Schuster
L’offertoire de ces messes est curieusement le même que celui de la messe du jeudi saint. Le sens n’est pas le même, bien que l’expression soit identique : celle de la puissance et de la majesté du Christ. En ce quatrième dimanche après l’Epiphanie, ce chant illustre le miracle de la tempête apaisée par un simple geste de la « droite » du Christ Dieu Roi de la Création qui manifeste sa puissance « aux hommes » et les sauve de la noyade. Le jeudi saint, le Christ chante sa victoire sur la mort, et par lui les chrétiens qui participent à cette victoire par l’eucharistie.
Déxtera Dómini fecit virtutem, déxtera Dómini exaltávit me : non móriar, sed vivam, et narrábo ópera Dómini.
La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la droite du Seigneur m’a exalté. Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.