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4e dimanche après l’Epiphanie

Les messes dominicales qui suivent, jusqu’à la septuagésime, n’ont pas de chants spéciaux, mais reprennent ceux du IIIe dimanche. C’est une anomalie qui s’explique par le fait de l’incertitude même qui domine cette dernière partie du cycle après l’Épiphanie. Tout dépendait du commencement du jeûne quadragésimal ; or, dans plusieurs lectionnaires romains, ce cycle comprenait jusqu’à dix semaines, tandis que d’autres en émanèrent à peine trois. Les derniers dimanches après la Pentecôte se trouvent dans des conditions identiques ; aussi tout donne à penser que, vu l’absence de chants spéciaux pour ces dimanches supplémentaires, la rédaction grégorienne de l’antiphonaire représente vraiment l’usage du VIIe siècle.

Bienheureux cardinal Schuster

L’offertoire de ces messes est curieusement le même que celui de la messe du jeudi saint. Le sens n’est pas le même, bien que l’expression soit identique : celle de la puissance et de la majesté du Christ. En ce quatrième dimanche après l’Epiphanie, ce chant illustre le miracle de la tempête apaisée par un simple geste de la « droite » du Christ Dieu Roi de la Création qui manifeste sa puissance « aux hommes » et les sauve de la noyade. Le jeudi saint, le Christ chante sa victoire sur la mort, et par lui les chrétiens qui participent à cette victoire par l’eucharistie.

Déxtera Dómini fecit virtutem, déxtera Dómini exaltávit me : non móriar, sed vivam, et narrábo ópera Dómini.

La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la droite du Seigneur m’a exalté. Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.

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Par les moines de Ligugé, 1958 :
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