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Le blog d'Yves Daoudal - Page 693

  • Rencontre de méchants

    Deux très méchants, à la Maison Blanche, hier.

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    « Viktor Orban a fait un super boulot, de plein de façons différentes. Très respecté, respecté dans toute l’Europe, probablement comme moi un peu controversé, mais ce n’est pas grave : vous avez fait du bon travail, et vous avez garanti la sécurité de votre pays. »

  • En Italie

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  • En Afrique

    Nouvelle attaque au Burkina Faso, hier. Quatre fidèles qui rapportaient à l’église la statue de Notre Dame après avoir participé à une procession mariale, ont été tués à Singa, sur le territoire de la commune de Zimtenga, dans la région où ont été tués dimanche le Père Siméon Yampa, curé de Dablo, et cinq fidèles pendant la messe.

    Selon les informations parvenues à Fides, les catholiques de Singa, après avoir participé à une procession allant de leur village à celui de Kayon, situé à quelque 10 km de distance, ont été interceptés par des hommes armés. Les terroristes ont laissé aller les mineurs mais ont passé par les armes quatre adultes et détruit la statue.

    *

    Hier également, au Niger, l’église de Dolbel (diocèse de Niamey) a été attaquée. C’est tout près du Burkina Faso. Le curé a été blessé à la main et à la jambe.

  • Saint Boniface

    Ayant désiré la gloire qui revient aux Martyrs, victorieux Athlète aux multiples combats, tu souffris les tourments avec courage, dans l'attente d'un bonheur d'où sont absentes les douleurs, et cherchant là recevoir, bienheureux Martyr, les récompenses célestes et le séjour du Paradis, la lumière sans couchant et la vie éternelle.

    Déchiré par les ongles de fer, cruellement percé de toute part, brûlé par le métal en fusion, tu supportas les plus horribles tourments et pour finir, la tête tranchée, tu fus adjoint dans l'allégresse au divin chœur des Martyrs; c'est pourquoi nous célébrons chaque année ton souvenir, martyr Boniface, compagnon des Anges dans le ciel.

    C'est comme serviteur qu'Aglaïs t'envoya, mais c'est un maître divin qu'elle reçut à ton retour, Boniface, car tu avais dominé les passions, triomphé en roi des iniques tyrans, jeté à terre les ennemis et ceint la couronne des vainqueurs; aussi, t'ayant construit un temple de toute beauté, c'est là qu'elle te déposa pour honorer tes exploits.

    Liturgie byzantine, lucernaire, 19 décembre.

  • Ce qu'il fallait dire

    à propos de l'épisode qui a coûté la vie à deux soldats français et de la nouvelle indécence macronienne :  c'est ici.

  • En Afrique

    Un groupe de jihadistes en motos (une trentaine ou une centaine selon les sources...) a attaqué hier le village de Dablo, à 90 km de Kaya, dans le centre nord du Burkina Faso. Ils se sont immédiatement dirigés vers l’église, où était célébrée la grand messe. Ils ont tué six personnes, dont le prêtre, le P. Siméon Yampa. Puis ils ont incendié l’église, et incendié et saccagé divers commerces.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, des membres de Boko Haram ont attaqué Gossi, dans le nord du Cameroun. Des dizaines de maisons et commerces ont été dévastés. Ordinairement on omet de nous dire que Boko Haram s’attaque à des villages chrétiens. Mais cette fois on apprend que parmi les bâtiments incendiés figure l’église.

  • Saint Robert Bellarmin

    Les dernières lignes du Gémissement de la Colombe. Bellarmin vient d’évoquer le pouvoir des larmes, notamment quant à la conversion de saint Augustin.

    Il nous reste seulement à faire voir quel en est le prix. Saint Grégoire pourra nous l’apprendre, et son témoignage seul, nous suffira. Il explique d’une manière qui convient très bien à notre sujet, le mystère des deux Autels du Temple de Jérusalem, l’un d’airain dans le Parvis, et l'autre d'or devant l’Arche dans le Tabernacle même. Le premier, dit ce saint Docteur, désignait les pénitens qui pleurent que par la crainte de la peine : le second marquait les parfaits, qui pleurent par le seul motif de l’amour de Dieu. mais entendons-le parler lui-même :

    « Pourquoi pensez-vous, mes très chers frères, qu’on brûle les chairs dans le Parvis et les parfums dans le Tabernacle, si ce n’est pour signifier ce que nous voyons tous les jours, qu’il y a deux sortes de componction. La crainte fait pleurer les uns, l’amour les autres. Plusieurs se ressouvenant de leurs péchés, et appréhendant la punition, versent des larmes, détestent leur mauvaise vie, et par le feu de la componction consument les vices, dont ils ressentent encore les atteintes dans leur cœur. N’est-ce pas ceux-ci qui sont figurés par l’Autel d’airain, sur lequel on brûle les chairs, et n’est-ce pas eux qui sont toujours occupés à faire pénitence de leur vie charnelle et impure? Pour les autres qui ne savent ce que c'est que les vices de la chair, ou qui à force de pleurer et de gémir s’en étant défaits, brûlent du Divin amour, ils aspirent au doux repos de la céleste Patrie; ils voudraient jouir déjà de la Compagnie des Bienheureux, leur long pèlerinage sur la terre est pour eux une facheuse servitude; ils désirent ardemment de voir le Roi du Ciel dans sa gloire, et ils l’aiment si tendrement, que jour et nuit ils fondent en larmes. N’est-ce pas là ceux, dans le cœur desquels, ainsi que sur l’Autel d’or, on offre les doux parfums, qui sont les symboles des vertus Chrétiennes ? »

    Tout ce discours est de saint Grégoire, et la conclusion qu’on en doit tirer, c'est qu’avec les larmes, dont nous parlons, nous faisons un sacrifice odoriférant devant Dieu, suivant ce mot du Psalmiste : C’est une victime agréable à Dieu qu’une âme toute pénétrée de douleur. Considérons donc les larmes de la pénitence comme un sacrifice d’agneaux et de bœufs que l’on brûle dans le parvis sur l’Autel d’airain; mais regardons celles qui proviennent de l’amour de Dieu, et du désir de le voir, comme un sacrifice de précieux parfums, que l’on offre dans le sanctuaire sur l’Autel d’or. Ce dernier est sans contredit le plus excellent et le plus parfait. Car quoique tout sacrifice doive plaire au Seigneur, puisque ce n’est qu’une solennelle reconnaissance de son domaine souverain, et de l’empire qu’il a sur toutes les choses créées; néanmoins parmi tous ceux de l’antiquité le plus innocent et le plus doux était celui que le seul Grand Prêtre offrait une fois l’année sur l’Autel d'or, dans l’endroit le plus saint du Temple, selon que l’Apôtre le déclare dans son Epitre aux Hébreux. Jugeons de là combien les larmes des pénitents sont agréables à Dieu, puisqu’on les compare à des sacrifices; et de quel prix sont celles des Saints, dont la source est le pur amour, puisqu’on les égale en mérite et en excellence au sacrifice le plus noble qui est celui de l’encens. Certainement si les hommes considéraient et comprenaient bien ceci, ils verraient que ceux qui pleurent sont heureux, et ils feraient sans comparaison plus d’état de ces larmes saintes, que de toutes les joies du monde.
    Finissons par un passage du bienheureux Laurent Justinien, qui confirme tout ce que nous avons dit : Personne ne s’est présenté les larmes aux yeux devant le Seigneur, qu’il n’ait obtenu ce qu’il souhaitait, et personne ne l’a prié de quelque grâce, qu’il n’en ait été exaucé. Car c'est lui qui console ceux qui pleurent; c’est lui qui prend soin des affligés, qui forme et instruit les pénitents. O humble larme, vous êtes aussi puissante qu’une Reine; vous ne craignez point le Tribunal du souverain Juge; vous fermez la bouche à ceux qui accusent vos amis; rien ne vous empêche d’approcher de Dieu. si vous entrez seule et dénuée de tout, vous ne sortez point les mains vides. En un mot vous surmontez l’invincible, vous liez le Tout-puissant, vous attirez le Fils de la Vierge; vous ouvrez le Ciel; vous mettez les Démons en fuite. Vous êtes la nourriture des âmes, l’affermissement des sens, l’abolition des péchés, l’extinction des vices. Vous prévenez les vertus, vous accompagnez la grâce, vous purifiez les cœurs. On trouve dans vous le bonheur de la vie, la satisfaction de l’esprit, le recouvrement de l’innocence, la douceur d’une parfaite réconciliation, le calme d'une bonne conscience, et une ferme espérance de la béatitude éternelle. Que celui qui peut vous joindre à sa prière, s’estime heureux, parce qu’il en sortira plein de confiance et de joie. Ainsi soit-il.

  • 3e dimanche après Pâques

    L’offertoire de ce dimanche est particulièrement contemplatif. Il envisage la vie entière comme une lente et douce extase de louange. Le P. Johner fait remarquer que la mélodie de l’alléluia final est celle de tous les alléluias de la période pascale en 4e mode, et que celui-ci est sans doute le premier, puisque le début est l’exacte reprise de psallam.

    Lauda, ánima mea, Dóminum : laudábo Dóminum in vita mea : psallam Deo meo, quámdiu ero, alléluia.

    O mon âme, loue le Seigneur. Je louerai le Seigneur pendant ma vie ; je chanterai mon Dieu tant que je serai, alléluia.

    Cette antienne d’offertoire est le premier verset du psaume 145. Dans les anciens livres elle était suivie de deux versets, tirés du même psaume :

    Qui custodit veritatem in saeculum: faciens judicium injuriam patientibus: dat escam esurientibus.

    Lui qui garde la vérité pour toujours : faisant justice à ceux qui souffrent l’injustice, il donne la nourriture à ceux qui ont faim.

    Dominus erigit elisos, Dominus solvit compeditos: custodit Dominus pupillum et advenam et viduam suscipiet et viam peccatorum exterminabit: regnabit Dominus in aeternum, Deus tuus, Sion, in saeculum saeculi.

    Le Seigneur relève ceux qui sont brisés ; le Seigneur délie ceux qui sont enchaînés : le Seigneur garde l'orphelin et l'étranger et il recueillera la veuve : et il bannira la voie des pécheurs. Le Seigneur régnera pour l'éternité, ton Dieu, Sion, pour les siècles des siècles.

  • Saint Philippe et saint Jacques

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    Tanto témpore vobíscum sum, et non cognovístis me ? Philíppe, qui videt me, videt et Patrem meum, allelúia : non credis, quia ego in Patre, et Pater in me est ? Allelúia, allelúia.

    Il y a si longtemps que je suis avec vous, et vous ne me connaissez pas ? Philippe, celui que me voit, voit aussi mon Père, alléluia : ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Alléluia, alléluia.

    (C'est le leitmotiv du jour : dans le second alléluia, dans l'évangile, dans les antiennes de la journée, et le dernier répons des matines dans l'office monastique.)


    podcast

    Par le chœur de la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, sous la direction de Flor Peeters (1958).

  • Kurz

    Sebastian Kurz s’est allié avec le FPÖ pour devenir chancelier, mais depuis lors il multiplie les déclarations politiquement correctes, ce qui est compréhensible jusqu’à un certain point. Jusqu’à un certain point seulement. Et cette semaine il a franchi une ligne jaune, en proposant d’abolir le droit de veto des Etats membres de l’UE sur la politique étrangère. Il s’est fait contredire frontalement par sa propre ministre des Affaires étrangères, Karin Kneissl, qui au sommet de Sibiu a déclaré que le vote à la majorité ignorerait les intérêts des petits pays et instaurerait un directorat des grands pays.