Sebastian Kurz s’est allié avec le FPÖ pour devenir chancelier, mais depuis lors il multiplie les déclarations politiquement correctes, ce qui est compréhensible jusqu’à un certain point. Jusqu’à un certain point seulement. Et cette semaine il a franchi une ligne jaune, en proposant d’abolir le droit de veto des Etats membres de l’UE sur la politique étrangère. Il s’est fait contredire frontalement par sa propre ministre des Affaires étrangères, Karin Kneissl, qui au sommet de Sibiu a déclaré que le vote à la majorité ignorerait les intérêts des petits pays et instaurerait un directorat des grands pays.