Par l'onction sacerdotale et par ton sang de martyr * tu t'es approché de Dieu parfaitement, * Cyprien vraiment digne de nos chants; * de l'éloquence tu incarnas la splendeur * et de notre nature tu fus la fleur, * acropole de la sagesse et balance montrant la justesse des enseignements, * harmonieuse droiture des canons * et magnificence des Eglises de Dieu.
Montrant la couronne réservée aux martyrs * et le renom des combattants, * aux fidèles tu donnas le courage d'affronter * avec noblesse les multiples châtiments, * les chaînes, la prison, le dépouillement, * les tortures, le froid pénétrant, * les coups de fouet, puis la mort, pour finir, * vénérable martyr Cyprien.
Aux enchantements du démon * ayant opposé les cantiques de l'Esprit * et le signe victorieux de la Croix, * tu conservas, Justine, ta candeur virginale * et t'offris au Christ en victime des plus sacrées, * Martyre invincible; c'est pourquoi * tu obtins la couronne des vainqueurs, * dans la splendeur des vierges et des martyrs.
Bienheureux Cyprien, * tu as vraiment délaissé l'enseignement de l'erreur * et la gnose des faux-dieux, * pour revêtir la croix du Christ, * cette armure de salut; * tu as rejeté les livres de magie, * déposé le vieil homme et, par ta connaissance de Dieu, * en toi fit sa demeure la Trinité consubstantielle. * Avec les Anges supplie- la, * saint Pontife, intercède pour notre salut.
Liturgie byzantine, lucernaire (au 3 octobre)