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Le blog d'Yves Daoudal - Page 465

  • Les petits auxiliaires de la dictature

    Passe sanitaire : ne confondons pas les libertés

    Des réfractaires à la vaccination ont fait usage de l’étoile jaune. C’est une grave confusion de pensée. La tribune publiée le 22 juillet 2021 veut le dire fortement.

    La Shoah représente une horreur absolue à partir de laquelle nos conduites politiques doivent être jugées et non devenir un jouet au bénéfice de n’importe quelle cause. La vaccination dont il est question est la réponse médicale disponible pour faire face à une épidémie qui risque de paralyser encore la vie économique mais surtout la vie sociale et les échanges d’affection et d’amitié. Elle ne nie pas la dignité d’êtres humains en justifiant leur élimination.

    En la rendant obligatoire pour certains et en imposant un passe sanitaire pour certaines activités, le gouvernement assure ses responsabilités légitimes sous le contrôle du parlement. Sous ce même contrôle, il impose des restrictions à celles et ceux qui refusent le vaccin. Il appartient aux instances juridictionnelles de notre État de droit de vérifier que l’imposition du passe sanitaire est conforme au droit, limitée à la durée de l’épidémie sous une forme gravement contagieuse et que les restrictions aux libertés d’aller et venir sont proportionnées.

    Ne confondons jamais la liberté de voyager et celle d’exister ni la liberté d’aller au cinéma ou au café et celle de louer Dieu ou de ne pas le louer, même s’il est clair que ni l’État ni les citoyens ne doivent négliger que toutes les libertés se tiennent. Cette épidémie nous fait éprouver à tous combien nous sommes responsables les uns des autres. C’est comme une annonce de l’unité du genre humain et de l’union intime avec Dieu.

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques de France,
    Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Arras, et Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil, vice-présidents de la Conférence des évêques de France,
    Père Hugues de Woillemont, Secrétaire général de la Conférence des évêques de France.

  • Une perle (et même un collier)

    La 16 juillet 2021, le pape François a publié un motu proprio « Traditionis Custodes » (Gadiens de la Tradition) sur l’usage de la Liturgie romaine avant la Réforme de 1970. Il est précisé, à l’article 1, « les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean Paul II, conformément aux décrets du concile Vatican II, sont la seule expression de l’ex Orandi du Rite romain ». Par conséquent, si des prêtres de passage veulent célébrer en latin, ls renvoyer à l’évêque. On ne peut surtout pas célébrer selon le missel de Pie V.

    C'est la prose de Mgr Aubry, évêque de La Réunion. Il s’agit bien de la dernière « circulaire » de l’évêque lui-même. La 16 juillet, les gadiens, ls… et l’on se demande ce qu’est l’ancien Orandi qui est la seule expression du rite romain actuel… Mais aussi pourquoi il faut « renvoyer » à l’évêque les prêtres qui veulent célébrer en latin, donc selon les livres promulgués par Paul VI et Jean-Paul II (car ils ont été promulgués en latin), étant entendu qu’ils sont différents de ceux qui voudraient célébrer « selon le missel de Pie V », ce qu’on « ne peut surtout pas »…

  • Saint Apollinaire

    Le culte dont saint Apollinaire fut l’objet au moyen âge est un reflet fidèle de l’importance que le siège de Ravenne avait prise au VIe siècle, époque où cette ville devint la résidence des empereurs et des exarques. Les tribunaux ecclésiastiques, les évêques et, d’une certaine manière, le Pape lui-même, dans leurs relations avec les représentants des autorités byzantines d’Italie, ne pouvaient pas ne pas compter avec l’archevêque de Ravenne qui était presque devenu ce que, beaucoup plus tard, fut à Naples le Chapelain Majeur, véritable ministre des cultes pour l’Italie.

    Toutefois, tant que cette autorité résida en des hommes d’une valeur morale semblable à celle d’un saint Pierre Chrysologue, elle ne put qu’accroître le prestige de leur sainteté éminente et de leur doctrine. Mais hélas ! En ce monde il n’y a pas que des forts, il y a aussi des faibles. Aussi, quand des hommes ambitieux et intrigants montèrent sur le siège de Ravenne, la lutte avec Rome éclata et l’histoire de l’Œcuménique de Constantinople eut son pendant dans la capitale de l’Émilie.

    Ravenne était, à l’origine, siège suffragant de Rome. Au temps de saint Pierre Chrysologue, on lui reconnut enfin les honneurs métropolitains. Quelques archevêques allèrent encore plus loin : ils tentèrent de se soustraire à l’obédience du pape, et de faire sentir davantage au clergé leur propre omnipotence ; ils le chargèrent d’impôts et prétendirent même que leurs évêques suffragants, ayant laissé leurs sièges, feraient fonction d’hebdomadiers dans la basilique de Saint-Apollinaire, comme les évêques suburbicaires le faisaient au Latran.

    La messe a été rédigée à Rome sous l’impression de ces excès. Le « pape » de Ravenne voulait savoir qui des deux était le plus grand, lui ou le successeur de Céphas.

    Rome répond dans les lectures, rappelant d’abord aux habitants de Ravenne que leur grand évêque Apollinaire était — selon la tradition alors courante — un disciple de Pierre. Ensuite elle fera parler le Maître lui-même, qui, dans sa première Épître, V, 1-11, recommande aux pasteurs de l’Église d’avoir horreur de l’esprit de domination sur le clergé et de l’insolent orgueil, qui trop souvent distingue le pouvoir laïc ; Dieu, en effet, résiste aux superbes qui lui dérobent la gloire, et il donne au contraire sa grâce aux humbles qui lui rapportent tout.

    Cette leçon d’humilité, mise sur les lèvres du Maître de saint Apollinaire et adressée à son orgueilleux successeur, continue dans la péricope évangélique, déjà notée dans la liste de Wurtzbourg [VIIe siècle]. Les Apôtres, à la dernière Cène, se querellent pour savoir qui, entre eux, est le plus grand ; et Jésus répond que cette soif d’ambition et de despotisme exercé sur autrui est propre seulement au pouvoir civil, car, dans la hiérarchie chrétienne, c’est tout l’opposé qui doit se produire. Celui qui est chef est tel pour le service commun : il est donc le serviteur de tous, comme le Fils de l’homme est venu pour servir et pour donner sa vie pour le salut d’un grand nombre.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Orban contrattaque

    Viktor Orbán annonce qu’il va organiser un référendum sur la loi de protection des mineurs qui interdit notamment toute propagande LGBT auprès des enfants, et qui fait l’objet d’une « procédure d’infraction » de la part de la Commission européenne. Il a déclaré dans une vidéo :

    « Ces dernières semaines, Bruxelles a clairement attaqué la Hongrie au sujet de sa loi sur la protection de l’enfance. Les lois hongroises ne permettent pas la propagande sexuelle dans les jardins d’enfants, les écoles, à la télévision et dans les publicités. L’avenir de nos enfants est en jeu, nous ne pouvons donc pas céder du terrain sur cette question. »

    Le référendum, a-t-il précisé, comportera cinq questions :

    — Êtes-vous favorable à la tenue d’activités présentant des orientations sexuelles à des enfants mineurs dans un établissement d’enseignement public sans le consentement des parents ?

    — Êtes-vous favorable à la promotion du changement de sexe pour les enfants mineurs ?

    — Êtes-vous favorable à la possibilité de changement de sexe pour les enfants mineurs ?

    — Êtes-vous favorable à la présentation aux mineurs, sans restriction, de contenus à caractère sexuel susceptibles d’affecter leur développement ?

    — Êtes-vous favorable à la présentation aux mineurs, sans restriction, de contenus illustrant le changement de sexe ?

    Il a ajouté :

    « Je vous demande de dire “non” à toutes ces questions, comme nous avons dit “non” il y a cinq ans lorsque Bruxelles voulait forcer les immigrants vers la Hongrie : un référendum et la volonté commune du peuple ont arrêté Bruxelles. Nous avons réussi une fois, et ensemble nous réussirons encore. »

    Viktor Orbán est assuré d’avoir une réponse sans équivoque à ce référendum, qui sera une claque de plus à la dictature LGBT européenne.

  • Un exemple

    Un évêque a tout simplement invoqué un article du code de droit canonique pour justifier qu’il n’appliquera pas le motu proprio par lequel François prétend éradiquer la messe traditionnelle.

    Oh, ce n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il s’agit de Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield, capitale de l’Illinois. J’ai déjà dit comment il avait publié un décret interdisant la communion aux présidents de la chambre des députés et du Sénat de l’Etat suite au vote de la loi garantissant le « droit » à l’avortement jusqu’à la naissance ; et comment il avait donné raison à Mgr Vigano et vertement réagi au propos de François concernant l’affaire McCarrick ; et comment il avait demandé à ses prêtres de respecter la doctrine catholique concernant les LGBT ; et comment il s’est élevé contre l’obligation « vaccinale » à l’université…

    Cette fois, il publie donc un décret de « mise en œuvre du motu proprio Traditionis custodes dans le diocèse de Sprinfield dans l’Illinois, au nom de la Très Sainte Trinité ».

    Le canon 87, dit-il, stipule :

    Chaque fois qu'il le jugera profitable à leur bien spirituel, l'Évêque diocésain a le pouvoir de dispenser les fidèles des lois disciplinaires tant universelles que particulières portées par l'autorité suprême de l'Église pour son territoire ou ses sujets.

    Par conséquent, « moi le très révérend Thomas John Paprocki, par la grâce de Dieu et du Siège apostolique évêque de Springfield dans l’Illinois, je décrète » qu’une dispense du motu proprio est accordée aux prêtres de la Société de saint Jean de Kenty, de la Fraternité Saint-Pierre et des Chanoines de saint Thomas d’Aquin pour continuer de célébrer selon les livres de 1962 dans les églises paroissiales...

  • Sainte Marie Madeleine

     

    Extraits des vêpres et des matines de l'office byzantin, par un évident spécialiste qui non seulement veut rester anonyme mais écrit : « Remarque : Cet enregistrement amateur n'a pas pour but de mettre en valeur les capacités vocales de toute façon inexistantes du chanteur, mais simplement d'enregistrer les mélodies des huit tons du chant traditionnel de Corfou. »

    Ἐὰν ἀνομίας παρατηρήσῃς, Κύριε, Κύριε τίς ὑποστήσεται; ὅτι παρὰ σοὶ ὁ ἱλασμός ἐστιν.

    Si tu observes les iniquités, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? Car auprès de toi est la propitiation. (Psaume 129)

    Μύρα προσεκόμισας Χριστῷ, τεθειμένω μνήματι, καὶ τοῖς νεκροῖς τὴν ἀνάστασιν, πᾶσιν ἐμπνέοντι, καὶ ἰδοῦσα τοῦτον, πρώτη προσεκύνησας, Μαρία θεοφόρε δακρύουσα. Διὸ ἱκέτευε, δωρηθῆναι ταῖς ψυχαῖς ἡμῶν, τὴν εἰρήνην, καὶ τὸ μέγα ἔλεος.

    Tu préparas des onguents pour le Christ déposé au tombeau, pour celui qui insuffle la résurrection à tous les morts; et, l'ayant vu la première, théophore Marie, tu te prosternas devant lui en pleurant. Prie-le d'accorder à nos âmes la paix et la grande miséricorde.

    Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι
    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

    Doxasitkon des vêpres, à 1:42

    Πρώτη κατιδοῦσα τὴν θείαν Ἀνάστασιν, Μαρία ἡ Μαγδαληνή, τοῦ πρώτου τῶν ἀγαθῶν αἰτίου, τοῦ τὴν ἡμετέραν εὐσπλάγχνως φύσιν θεώσαντος, πρώτη καὶ εὐαγγελίστρια ἐδείχθης, βοῶσα τοῖς Ἀποστόλοις· Τὴν ἀθυμίαν ἀποθέμενοι, τὴν εὐθυμίαν ἀναλάβετε, καὶ δεῦτε κατοπτεύσατε Χριστὸν ἐξαναστάντα, καὶ κόσμῳ παρέχοντα τὸ μέγα ἔλεος.

    La première, tu as vu, Marie Madeleine, la divine résurrection de la cause première de tous les biens, de celui qui divinisa notre nature par bonté ; et la première, tu fus aussi l'annonciatrice de la bonne nouvelle en criant aux Apôtres : Réjouissez- vous, reprenez cœur et venez voir le Christ ressuscité qui accorde au monde la grande miséricorde.

    Stichère des apostiches, à 3:28 :

    Χριστοῦ φανέντος τοῖς ἴχνεσιν, ἀκολουθοῦσα σεμνή, καὶ αὐτὸν θεραπεύουσα, γνώμης προθυμότατα, Μυροφόρε εὐθύτητι, οὐδὲ θανόντα τοῦτον κατέλιπες, ἀλλ' ἀπελθοῦσα μύρα σὺν δάκρυσι, τούτῳ προσήνεγκας, συμπαθῶς πανεύφημε· ὅθεν τὴν σήν, μνήμην τὴν πανίερον, πανηγυρίζομεν.

    Du Christ paru sur terre tu suivis le chemin, l'accompagnant et le servant, sainte Myrophore, avec le zèle de ton cœur ; tu ne l'as pas abandonné dans la mort, mais, touchée de compassion, en y mêlant tes larmes tu préparas les parfums ; c'est pourquoi nous célébrons ta mémoire sacrée.

    Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι
    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

    Doxastikon des apostiches, à 4:37 :

    Τῷ ἑκουσίως πτωχεύσαντι τὴν πτωχείαν τὴν ἐμήν, ὑπερβολῇ εὐσπλαγχνίας, Χριστῷ τῷ Θεῷ, ἡ Μαγδαληνὴ Μαρία, ὡς μαθήτρια πιστῶς διακονήσασα, ἐπὶ ξύλου ταθέντα, καὶ τάφῳ συγκλεισθέντα, κατιδοῦσα ἐβόα δακρυρροοῦσα· Τὶ τὸ ξένον θέαμα; ὁ νεκροὺς ζωοποιῶν, πῶς νεκρὸς λογίζεται; Ποῖα μύρα κομίσω, τῷ ἀπαλλάξαντί με δυσωδίας τῶν δαιμόνων; Ποῖα δάκρυα χέω, τῷ δακρύων τὴν ἐμὴν μεταμφιάσαντι προμήτορα; Ἀλλ' ὁ τοῦ σύμπαντος Ἄναξ, ὡς Παραδείσου φύλαξ φανείς, δροσισμῷ τῶν αὐτοῦ ῥημάτων τὸν καύσωνα ἀφανίζει, λέξας πρὸς αὐτήν· Τοῖς ἀδελφοῖς μου πορευθεῖσα, εὐαγγέλια χαρᾶς ἀναβόησον· Ἀναβαίνω πρὸς τὸν Πατέρα μου, καὶ Πατέρα ὑμῶν, καὶ Θεόν μου καὶ Θεὸν ὑμῶν, ὅπως παράσχω τῷ κόσμῳ τὸ μέγα ἔλεος.

    En disciple ayant servi avec foi le Christ notre Dieu, qui de plein gré assuma notre pauvreté, en son extrême compassion, Marie Madeleine, le voyant étendu sur la croix puis déposé au tombeau, s'écria dans ses larmes : Quelle étrange vision ! Voici compté parmi les morts celui qui est venu les vivifier ! Quel parfum préparerai-je pour celui qui m'a détournée de la puanteur des démons, et quelles larmes verser pour celui qui fait cesser les pleurs de la mère des vivants ? Mais le Souverain de l'univers, qui lui sembla le gardien du jardin, sous la rosée de ses paroles fit cesser la brûlure de ses pleurs, lui disant : Va auprès de mes frères, annonce-leur la bonne nouvelle de la joie : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu, pour accorder au monde la grande miséricorde.

    Cathisme, à 7:46 :

    Τῷ πτωχεύσαντι Λόγῳ ὑπερβολῇ, εὐσπλαγχνίας Μαρία Μαγδαληνή, σαφῶς ὡς μαθήτρια, ἀληθῶς διηκόνησας, καθορῶσα δὲ τοῦτον, Σταυρῷ ἀναρτώμενον, καὶ ἐν τάφῳ τεθέντα, ἐθρήνεις δακρύουσα· Ὅθεν σε τιμῶμεν, καὶ τὴν σὴν ἐκτελοῦμεν, ἐν πίστει πανήγυριν, Μυροφόρε ἀοίδιμε, καὶ συμφώνως βοῶμέν σοι· Πρέσβευε Χριστῷ τῷ Θεῷ, τῶν πταισμάτων ἄφεσιν δωρήσασθαι, τοῖς ἑορτάζουσι πόθῳ, τὴν ἁγίαν μνήμην σου.

    Le Verbe qui se fit pauvre par extrême compassion, Marie Madeleine, tu l'as servi comme disciple en vérité ; puis, le voyant mis en croix et déposé au sépulcre, tu gémis en le pleurant ; c'est pourquoi nous les fidèles, nous célébrons ta festivité, te vénérant et nous écriant d'une même voix : Illustre Myrophore, prie le Christ notre Dieu d'accorder la rémission de leurs péchés à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

    Le tropaire de la fête, à 8:54 :

    Χριστῷ τῷ δι' ἡμᾶς, ἐκ Παρθένου τεχθέντι, Σεμνὴ Μαγδαληνή, ἠκολούθεις Μαρία, αὐτοῦ τὰ δικαιώματα, καὶ τοὺς νόμους φυλάττουσα· ὅθεν σήμερον, τὴν παναγίαν σου μνήμην, ἑορτάζοντες, ἀνευφημοῦμέν σε πίστει, καὶ πόθῳ γεραίρομεν.

    Le Christ qui de la Vierge est né pour nous, vénérable Marie Madeleine, tu l'as suivi, gardant ses préceptes et ses lois ; et nous qui célébrons ta mémoire sacrée, avec foi nous t'acclamons et te glorifions avec amour.

  • On y croit…

    Jusqu’ici, pour aller en Islande, il fallait produire un certificat de vaccination contre le covid.

    A partir du 26 juillet, il faudra présenter un certificat de vaccination contre le covid… et un test PCR négatif de moins de 72 heures…

  • Une dernière petite voix

    Alors que le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel sont devenus des carpettes où s’essuient les bottes du pouvoir, et que la représentation parlementaire est digne de celle de la Corée du Nord, il reste dans les institutions une toute petite voix discordante : celle du « défenseur des droits », qui a l’air de vouloir encore faire ce pour quoi il est payé. Elle, en l’occurrence, puisqu’il s’agit de Claire Hédon.

    Dans un avis publié hier peu après l’annonce du nouveau projet de loi de la dictature soi-disant sanitaire, elle détaille « 10 points d’alerte ».

    1. Elle ne peut que « regretter vivement le choix d’une procédure accélérée compte-tenu de l’ampleur des atteintes aux droits et libertés fondamentales prévues par ce projet de loi ainsi que du caractère inédit de certaines dispositions qu’il comporte ».
    2. « Il ressort des éléments prévus pour l’application de la loi que l’espace public sera découpé en lieux accessibles et non accessibles, des personnes privées étant chargées de contrôler la situation sanitaire des individus, et donc leur identité, remettant en cause des principes de liberté de circulation et d’anonymat pourtant longtemps considérés comme constitutifs du pacte républicain. »
    3. « Ces restrictions de l’accès aux biens et services et cette atteinte à la liberté d’aller et venir, envisagées de manière générale et sans information préalable délivrée suffisamment longtemps en amont, n’apparaissent pas proportionnées à l’objectif de sauvegarde de la santé publique qu’elles poursuivent. »
    4. « La Défenseure des droits s’interroge sur le choix d’octroyer à des entreprises publiques et privées une forme de pouvoir de police. »
    5. « La Défenseure des droits rappelle qu’aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié, ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l’article 1er de la loi du 27 mai 2008. »
    6. « Une fois de plus, la Défenseure des droits relève que la situation spécifique des mineurs n’est pas prise en compte. » « Dans la mesure où l’élève ne pourra pas participer aux activités de loisirs ou de culture organisées à l’extérieur de l’école, le risque est grand d’une stigmatisation de l’élève non vacciné au sein de son établissement scolaire ou internat scolaire. »
    7. « La carte des plus faibles vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. »
    8. L’isolement de 10 jours. « La notion de “tout examen médical probant concluant à une contamination par la Covid-19” demeure insuffisamment précise au regard de la privation de liberté qu’il peut entraîner ».
    9. « Le texte prévoit d’ajouter une sixième finalité au traitement de données de santé, à savoir l’édiction, le suivi et le contrôle du respect des mesures individuelles de mise en quarantaine, de placement et de maintien en isolement. La Défenseure des droits tient donc par cet avis à alerter, comme elle l’avait fait précédemment, sur le risque de glissement vers des pratiques de surveillance sociale générale, auquel pourrait contribuer ce projet de loi. »
    10. la vaccination obligatoire de certaines catégories : « Seuls les professionnels liés à la santé sont, à ce stade, soumis à cette obligation, comme ils le sont déjà pour un certain nombre d’autres vaccins. Demeure néanmoins la question du caractère proportionné de la mesure, au regard du principe de non-discrimination en matière d’emploi. »
  • Les auxiliaires du tyran

    Le site LifeSiteNews, les fils Twitter de Rorate Caeli et d’Eric Sammons établissent la liste des diocèses (du monde anglophone) où l’évêque s’est empressé d’interdire la messe traditionnelle en vertu du diktat de François.

    On y voit toute la gamme de la méchanceté humaine, depuis l’obéissance aux ordres façon officier nazi à la délicieuse hypocrisie cléricale de ceux qui « suspendent » les messes en attendant de prendre une décision définitive « en concertation » ou non avec les intéressés. Il y a ceux qui ont le « courage » de publier un texte, et ceux qui font le coup en douce. Un exemple tout particulier est celui de Mgr David Kagan, évêque de Bismark dans le Dakota du Nord : il a chargé le prêtre qui célébrait l’unique messe traditionnelle d’annoncer que désormais elle serait célébrée selon le nouvel ordo…

    Un autre cas très particulier est celui de Mgr Angel Luis Rios Matos, évêque de Mayagüez, à Porto Rico, depuis le 1er août 2020. Dans ce diocèse il n’y a aucune messe traditionnelle. Mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire. Mgr Rios Matos entend bien appliquer le motu proprio même en l’absence de tout prêtre célébrant la messe de saint Pie V. Il a donc publié un décret en trois points contre la liturgie qui n’existe pas. Mais qui pourrait exister si l’on n’y prenait pas garde. Donc, premièrement, il est interdit à tout prêtre, diacre, religieuse, religieux, ou laïc, de « favoriser l’émergence » d’un quelconque groupe pour le « rite extraordinaire » (sic). Deuxièmement, puisqu’il n’existe aucune nécessité pastorale de célébrer « selon le dit rite », « il ne sera désigné aucun prêtre ni aucun lieu » pour sa célébration (comme si on ne l’avait pas déjà compris). Troisièmement, les prêtres doivent éviter d’utiliser la chasuble romaine, barrettes, capes, nappes en lin, voiles huméraux, bourses de corporal, manipules et autres ornements propres au dit rite »…

  • Saint Laurent de Brindes

    L'Ecriture Sainte se montre étonnamment réservée et avare de détails quand il s'agit de parler de la Vierge, il en est d'ailleurs de même pour ce qui touche à la nature des anges et à la gloire du Paradis céleste. Moïse, dans son récit des origines du monde, ne fait aucune mention de ces deux derniers éléments. Il ne nous dit rien sur leur création, même si, sous l'inspiration du Saint-Esprit, il raconte bien des choses au sujet de la création du monde visible et du paradis terrestre, tout comme il le fait au sujet de la formation de l'homme ; et c'est avec simplicité et véracité qu'il raconte les nombreuses actions historiquement véridiques de Dieu et des hommes, ceci afin de produire un témoignage qui traverserait les générations. Moïse a-t-il eu du mépris pour les anges ou pour la création de la Jérusalem céleste, alors même que leur Créateur, l'Artisan de leur existence, n'est autre que Dieu ? Pourquoi donc a-t-il omis d'en parler ? La sagesse lui commanda de garder le silence, car ce qu'il aurait pu dire dépassait la compréhension de notre esprit et la capacité de notre intelligence. Epiphane va dans le même sens quand dans son Panarium adversus haereses il dit de la Vierge Mère de Dieu : "Les Ecritures restent silencieuses en raison de l'excellence du miracle, de peur que celui-ci ne plonge l'esprit des hommes dans la stupeur." Aussi, les Saintes Ecritures ne disent-elles rien des parents de la Vierge ; elles ne disent rien non plus de sa conception ou de sa naissance, contrairement à ce qui s'était passé pour Jean Baptiste. Elles ne nous informent en rien sur l'âge de la Vierge, sa vie, son caractère ou bien encore sa façon de vivre. Elles ne font même aucune allusion à sa mort. C'est soudainement que la Vierge fait son apparition, à la manière de Melchisédech, ce distingué prêtre de Dieu et Roi de Salem, lui dont St Paul dit "qu'il était sans père, sans mère, sans généalogie, sans commencement ni fin", une affirmation qu'il peut faire puisqu’aucun de ces renseignements ne figurent dans les Saintes Ecritures. C'est ainsi que la prêtrise fit son apparition, avec majesté, comme si elle descendait du Ciel d'auprès de Dieu, ne tenant son origine ni des hommes ni de la terre.
    Le silence, déclare le Prophète Royal, est louange à Dieu : "Avec confiance, ô Dieu ! on te louera dans Sion." (Psaume 64), mais en Hébreu, nous avons : "Dans le silence, ô Dieu ! on te louera dans Sion." En effet, comme rien de ce que l'on peut dire ne saurait constituer une louange adéquate, il est préférable de s'émerveiller en silence devant le divin plutôt que de bafouiller des mots pauvres et inadaptés ; c'est pourquoi le Saint-Esprit, qui inspira les saints hommes de Dieu, voulut honorer la Mère de Dieu dans ce silence sacré, ne révélant que cette vérité, à savoir qu'elle était digne de devenir l'Epouse de Dieu pour concevoir et mettre au monde le Fils unique de ce dernier. La Très Sainte Vierge, en conséquence, fit son entrée dans le monde non sans une certaine majesté divine : "L'Ange Gabriel fut envoyé d'auprès de Dieu… vers une vierge… et quand l'ange fut près de la Vierge il lui dit : Je te salue pleine de grâce, le Seigneur est avec toi". Vraiment, "c'est un grand signe qui apparut dans le ciel". Tout à coup, Marie surgit ; c'était comme une apparition divine descendue du ciel, façonnée par la main experte de Dieu. Eve, la première mère des vivants, avait été faite à l'image d'Adam, le premier homme, issu de la terre. Marie, la femme céleste, a été faite à l'image du Christ, le deuxième Homme, venu du ciel. Voilà pourquoi Jean déclare d'une voix forte : "un grand signe apparut dans le ciel".

    Extrait du premier sermon du Mariale de saint Laurent de Brindes, que Jean XXIII a fait « docteur de l’Eglise » mais dont on ne trouve les écrits nulle part…