Il n’y a pas de fête de saint, le 24 mai, dans la liturgie romaine. On pourrait pourtant faire mémoire de saint Manahen, qui est en tête du martyrologe, car ce « frère de lait d’Hérode » (Actes 13,1) fut un personnage important de la primitive Eglise. Par un rapprochement fréquent dans le martyrologe, la mention d’Hérode fait que le deuxième nom cité aujourd’hui est celui de sainte Jeanne, femme de Chuza, intendant de la maison d’Hérode, mentionné (également) par saint Luc (dans son évangile: 8,3). Parmi les autres notices du martyrologe on remarque les martyrs de Nantes Donatien et Rogatien, le moine et père de l’Eglise saint Vincent de Lérins, le franciscain Jean de Prado mort martyr à Marrakech en 1631. Le martyrologe signale in fine ce qui est la fête du jour chez les frères prêcheurs : la translation des reliques de saint Dominique à Bologne. C’est aussi le mardi des Rogations : on peut faire la procession et célébrer la messe. Mais on n’en trouve aucune allusion au bréviaire.
Le blog d'Yves Daoudal - Page 366
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Saint Manahen
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La variole du singe
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En famille
On peut ajouter que Nathalie Saint-Criq est la fille du président du conseil de surveillance de La Nouvelle République du Centre-Ouest et la sœur du président du directoire du groupe Nouvelle République du Centre-Ouest (quatre journaux et TV Tours), etc.
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France Inter
Tout le monde sait que la station de soi-disant service public France Inter est un organe militant de gauche et d'extrême gauche. Et comme elle l'est ouvertement, il n'y a pas à épiloguer. Toutefois, le graphique ci-dessous nous le balance en pleine figure de façon parlante... L'alliance de gauche NUPES : 73% du temps d'antenne.
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Méritantes
"L’association nationale des membres de l’ordre du mérite a remis ce samedi 21 mai au matin, dans les salons de l’hôtel de ville d’Angoulême, trois prix de l’éducation citoyenne et deux prix du civisme à des jeunes qui se sont investis dans des projets méritants."
(Répétez encore : « Le grand remplacement est un fantasme d’extrême droite. »)
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Lundi des Rogations
Ut fructus terræ dare et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.
Daignez nous donner les fruits de la terre et les conserver, nous vous en supplions, écoutez-nous. (Litanies)
Abbaye de Lérins, 2020.
Séminaire américain de la FSSP, Denton, 2018.
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5e dimanche après Pâques
Allelúia. Exívi a Patre, et veni in mundum : íterum relínquo mundum, et vado ad Patrem. Allelúia.
Allelúia. Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde, et je vais auprès du Père. Alléluia.
Le texte du second alléluia de la messe de ce dimanche est la phrase clé de l’évangile qui suit immédiatement le chant : l’annonce par Jésus de son Ascension.
La mélodie du verset est étonnante : c’est celle de l’alléluia, indéfiniment répétée. Et cette mélodie répète elle-même un motif qu’on trouve 15 fois. Selon un schéma imposé par les quelque 42 climacus : sans aucun doute un record.
En outre, cette mélodie est calée dans le haut de la gamme, et si solidement accrochée à la dominante (ré) qu’elle ne descend à la tonique que dans les formules finales.
Bref, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui une musique répétitive, et planante, en ce sens qu’elle plane dans les hauteurs. Jésus dit qu’il est sorti du Père pour venir dans le monde et qu’il laisse le monde pour aller au Père, mais la musique montre qu’il n’a jamais quitté le Père. Il s’est fait homme tout en restant l’un de la Trinité. Il est remarquable que la mélodie ne cherche en aucune manière à illustrer la descente d’auprès du Père et la remontée vers le Père, ni le contraste entre la kénose et la glorification. L’Ascension, c’est jeudi prochain, mais Jésus parle déjà depuis le ciel, dans la divine et éternelle contemplation. Là où nous devons le rejoindre, dès maintenant, dans nos prières et nos actions.
Par les moines de Solesmes en 1952-53 :
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L'épreuve de force avec les "Anglosaksy"
Voici la traduction d’un article de Stefano Caprio publié par AsiaNews, parce que je le trouve intéressant. Il convient de savoir bien sûr que AsiaNews, le site de l’Institut pontifical pour les missions étrangères, est depuis longtemps un organe militant anti-Poutine (contre tout ce que Poutine représente), et encore plus évidemment depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. L’auteur est un prêtre italien qui a été « missionnaire en Russie » entre 1989 et 2002 et qui est depuis 2007 professeur d’histoire et de culture russe à l’Institut pontifical oriental de Rome.
Parmi les nombreuses accusations liées à la guerre russe en Ukraine, qui est maintenant entrée dans une impasse à long terme, figurent celles contre "les Anglo-Saxons", prononcées à plusieurs reprises par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il s'en prend notamment aux médias anglo-saxons, qui « figurent en tête du classement des pays agresseurs dans la guerre de l'information ». Plusieurs autres hommes politiques et fonctionnaires russes utilisent également de plus en plus le terme "anglo-saxon" dans un sens péjoratif.
Selon les Russes, ce sont les Anglo-Saxons qui « alimentent l'hystérie » de l'opinion publique internationale, comme le répètent le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et sa porte-parole Maria Zakharova qui, en février, peu avant l'invasion, s'en prenait à un journaliste qui l'interrogeait sur le déploiement des troupes à la frontière ukrainienne : « Ce n'est pas à vous, qui représentez le monde anglo-saxon, de compter nos armes et de juger de la façon dont nos troupes se déplacent. » Ces derniers jours, Zakharova a elle-même pris la défense de Julian Assange, dont l'extradition vers les États-Unis a été ordonnée par un tribunal britannique, parlant de lui comme d'un « journaliste empoisonné par toute la puissance de la machine répressive anglo-saxonne ». Selon une autre déclaration de Peskov, les Anglosaksy (abréviation sarcastique) « ne font qu'accroître les tensions sur le continent européen ».
L'utilisation de ce terme générique indique un contraste non seulement avec les États-Unis ou "les Américains", un classique de la guerre froide, mais souligne la tendance russe à justifier le conflit actuel par des réinterprétations historico-culturelles remontant jusqu'au Moyen-Âge. Du reste, au tout début de l'ère moderne, la Moscovie d'Ivan le Terrible se présentait au monde comme le nouvel empire de la "Troisième Rome" appelé à sauver les peuples de tous les dangers démoniaques, et le premier tsar de Moscou était regardé avec intérêt par la reine Elizabeth d'Angleterre, celle qui a jeté les bases de l'empire britannique par-delà les océans. La "reine vierge" (le premier État américain s'appelle Virginia en son honneur) écrit à Ivan IV avec admiration, car il vainquit les Tatars de Kazan en 1557, ouvrant la voie à la conquête de toute la Sibérie : l'Asie devient le Dalnyj Vostok, le "Far East" russe des Cosaques contre les Mongols, avant le "Far West" américain des cow-boys contre les Indiens. Depuis lors, les deux empires s'opposent géographiquement (au point de se toucher) et idéologiquement ; ce n'est pas un hasard si les lettres symboliques de la guerre russe sont le V de Vostok, et surtout le Z de Zapad (Ouest) qui suggère Za pobedu ! (Pour la victoire !).
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Tuez les bébés !
Le secrétaire d’Etat britannique pour l’Irlande du Nord, Brandon Lewis, a annoncé jeudi « prendre des mesures législatives » pour contraindre le ministère de la Santé d’Irlande du Nord à « proposer des avortements aux femmes enceintes jusqu’à 24 semaines de grossesse ».
En effet, alors que le Parlement du Royaume-Uni a légalisé l’avortement en Irlande du Nord en 2019 contre l’avis des habitants et de leur propre parlement, il n’y a encore eu aucun avortement chirurgical dans la province. C’est un scandale… Et le secrétaire d’Etat, qui prend tout seul des « mesures législatives », menace : « Si le ministère de la santé de commande pas et ne finance pas de services d’avortement, j’interviendrai davantage »…
C’est véritablement diabolique.
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Vers la dictature mondiale OMS
Christine Anderson, député européen AfD, a dénoncé au Parlement européen la renégociation du traité de l’UE avec l’OMS qui vise à donner à cette organisation tout pouvoir en cas de nouvelle pandémie.
« Le 3 mars, la Commission européenne a été autorisée [...] à renégocier le traité avec l'Organisation mondiale de la santé au nom des États membres. Sous couvert d'améliorer la réponse mondiale à la pandémie, le plan consiste à permettre à l'OMS de s'emparer des pouvoirs de gouvernance exécutive des États membres en cas de pandémie… Accorder des pouvoirs gouvernementaux à un organe non élu est l'exact opposé du recours démocratique et supprime toute possibilité pour le peuple de demander des comptes aux responsables. Cela revient ni plus ni moins à priver le peuple de son droit de vote. Je vous implore, faites ce pour quoi vous avez été élus. Examinez cette affaire et protégez les droits du peuple. »
Une pétition de LifeSite explique : « 194 États membres représentant 99 % de la population mondiale sont censés signer des traités avec l'OMS qui permettraient au à Tedros, ou à tout autre futur directeur général de dicter exactement comment votre nation réagirait à l'apparition d'une nouvelle maladie qu'ils considèrent comme une pandémie. Cette attaque contre la souveraineté nationale ne surprendra pas ceux qui, pendant des années, ont écouté des élites comme Klaus Schwab et Bill Gates discuter de leur vision de la centralisation du pouvoir dans des organisations mondialistes comme le Forum économique mondial, l'OMS et autres Nations unies. »
« Les représentants de Biden ont soumis des amendements au Règlement sanitaire international (RSI) de l'OMS, qui donneraient au directeur général le droit de déclarer des urgences sanitaires dans n'importe quelle nation, même si cela est contesté par le pays en question », note la pétition de LifeSite. « Ces amendements, qui seraient juridiquement contraignants en vertu du droit international, seront votés par l'Assemblée mondiale de la santé (l'organe directeur de l'OMS) lors d'une convention spéciale qui se tiendra du 22 au 28 mai et ouvriront la voie à l'adoption d'un véritable traité sur la pandémie. »
Life Site remarque que la pression pour ratifier un "traité international sur les pandémies" supprimant les souverainetés nationales intervient alors qu’a été lancé un battage médiatique sur des cas de variole du singe en Europe et aux États-Unis.
Voir aussi Claude Gelinas et les liens qu’il donne.