Ut fructus terræ dare et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.
Daignez nous donner les fruits de la terre et les conserver, nous vous en supplions, écoutez-nous. (Litanies)
Abbaye de Lérins, 2020.
Séminaire américain de la FSSP, Denton, 2018.
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Ut fructus terræ dare et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.
Daignez nous donner les fruits de la terre et les conserver, nous vous en supplions, écoutez-nous. (Litanies)
Abbaye de Lérins, 2020.
Séminaire américain de la FSSP, Denton, 2018.
Commentaires
Cela se perd chez nous, hélas …
Les églises d’Orient ont elles qq chose de similaire dans l’année ( processions et bénédictions des cultures) ?
Il n'y a pas de rogations dans le rite byzantin. Ce qui s'en rapproche le plus est l'artoclasie:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Litia_(V%C3%AApres_orthodoxes)
Voir aussi la bénédiction du Dniepr à l'occasion de la fête de saint Georges à Kherson:
https://youtu.be/MCGbIqxUlM4
Un certain Zénobe, enfant, père et grand-père de "cinsis" racontait cette blague-ci.
Aux rogations (il disait rogâtions), quand le curé était devant un champ, le fermier concerné venait près de lui durant la prière.
Arrivé devant celui Philomène, une fermière connue pour son avarice, elle prend place el curé fét (fait) s'bougne (son travail) puis il dit à l'femme : "Véci (ici) Mèmène, ça n'est plus des orémus qui faut. C'est des engrais !"
“Sans doute, et il faut en prendre conscience, un héritage païen venant du fond des âges a-t-il sédimenté l’âme chrétienne dès sa naissance, et les séquelles de cet héritage sont loin d’être totalement disparues, même de notre rituel ; au scandale ou à la risée de l’homme moderne une partie, à vrai dire de plus en plus réduite de notre liturgie continue à demander à Dieu ce que le paysan demande à l’engrais, un salut cosmique qui fait de Dieu le suppléant de nos insuffisances.” (Jésus-Christ sauveur, espérance des hommes aujourd’hui. Episcopat français, Assemblée plénière, Lourdes 1968. Ed. du Centurion, p. 68.)
A ma connaissance aucun épiscopat au monde n'a pondu l'équivalent de cette ânerie de l'épiscopat français. Et ce ne sont pas des véritables paysans mais des technocrates agricoles esclaves du Crédit Agricole, de la PACS et des usines chimiques qui pensent cela. En s'empoisonnant et en empoisonnant au passage les consommateurs. Les sols privés de vie microscopique sont sous perfusion d'engrais chimiques et de pesticides.
Les "engrais" du curé de Zénobe et Philomène devaient être plus naturels que chimiques. Je n'en sais rien : je n'étais pas présent et je n'ai pas vécu ce contexte... Disons, environ, d'avant la 1re guerre.
Mais la blague de Zénobe, il me l'a racontée sans - à mon avis - l'avoir inventée. Juste observée.
Quelques calamités et années de vaches maigres et tout le monde reprendra les rogations. Et au passage nous demanderons à Dieu de nous délivrer des ses ennemis qui sont aussi les nôtres.