L’antienne de communion de la messe de ce jour est plutôt étrange, puisqu’elle affirme une mélodie (en mode de sol ?) avec un si bécarre et passe brusquement, et jusqu’à la fin, à une mélodie (en mode de fa) avec si bémol, ce qui est plus déstabilisant qu’apaisant… Mais la paix que donne le Christ est-elle apaisante ?
Par le Chœur grégorien du Mans en 1996, avec les deux premiers versets du psaume 121:
Pacem relínquo vobis, allelúia : pacem meam do vobis, allelúia, alleluia.
Je vous laisse la paix, alléluia ; je vous donne ma paix, alléluia, alléluia.
Lætatus sum in his quæ dicta sunt mihi : In domum Domini ibimus.
Stantes erant pedes nostri in atriis tuis, Jerusalem.
J’ai été dans la joie quand on m’a dit : Nous irons à la maison du Seigneur. Nos pieds se tenaient dans tes parvis, Jérusalem.
Ce peut être l’occasion de découvrir le répons que chante la liturgie mozarabe à l’occasion du baiser de paix, qui a lieu avant le canon eucharistique.
Par les moines de Silos :
Pacem meam do vobis, pacem meam comméndo vobis, non sicut mundus dat pacem, do vobis.
℣. Novum mandatum do vobis ut diligátis vos ínvicem.
℣. Glória et honor Patri et Fílio et Spíritui Sancto, in sæcula sæculórum. Amen.
Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix, non comme le monde donne la paix, je vous la donne, moi.
℣. Je vous donne un commandement nouveau : de vous aimer les uns les autres.
℣. Gloire & honneur au Père & au Fils & au Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Amen.