Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 311

  • Ubu à Strasbourg

    FeycTkfWQAAT3IV.png

    Et ce n'est pas une blague. Sans doute les ravages du cannabis à la mairie écolo, à moins qu'ils soient passés à la cocaïne comme les grands de ce monde...

  • Férie

    Le 12 octobre est une férie selon le calendrier romain. Mais en Bretagne c’est la fête du bienheureux Charles de Blois.

    Les premiers noms du martyrologe n’ont donc pas eu les honneurs d’une fête. Ce sont pourtant des martyrs de Rome : « Evagre, Priscien et leurs compagnons ». On en nous en dit pas plus.

    En revanche la deuxième notice est impressionnante :

    En Afrique, les saints confesseurs et martyrs, au nombre de quatre mille neuf cent soixante-six, durant la persécution des Vandales, sous Hunnéric, roi arien. Il y avait parmi eux des évêques des églises de Dieu, des prêtres et des diacres, auxquels s'étaient joints de nombreux fidèles. Pour avoir défendu la vérité catholique, ils furent exilés et chassés dans un horrible désert. Les Maures qui les conduisaient exercèrent sur eux leur cruauté, piquant les uns avec leurs javelines pour leur faire hâter le pas, meurtrissant les autres à coups de pierres ; ils en lièrent d'autres par les pieds, les traînant comme des cadavres par des chemins rudes et raboteux, leur déchirant ainsi tous les membres. Enfin, après avoir été diversement torturés, ces chrétiens eurent l'honneur du martyre. Parmi eux, les principaux prêtres du Seigneur étaient les évêques Félix et Cyprien.

  • OTAN, pas OTAN…

    Stoltenberg le 4 mars sur la guerre en Ukraine, parlant de l’OTAN :

    « Nous ne faisons pas partie de ce conflit. »

    Et plusieurs fois ensuite :

    « L’OTAN n’est pas une partie au conflit. »

    Stoltenberg le 11 octobre, avant une réunion des ministres de la défense de l’OTAN :

    « Si Poutine gagne, ce n’est pas seulement une grande défaite pour les Ukrainiens, mais ce sera la défaite, et dangereuse, pour nous tous. »

    Nous tous, à l’OTAN.

    De fait la fiction du subtil distinguo entre l’OTAN qui ne participe pas à la guerre et les pays de l’OTAN qui y participent en envoyant des armes ne tient plus.

    Quand on voit désormais sur le terrain jusqu’à 60 et 70% de soldats non ukrainiens dans certains bataillons, venant de pays de l’OTAN, quand on voit que désormais la plupart des armes (la totalité ?) sont des armes de pays de l’OTAN, il est en effet clair qu’une défaite de cette « Ukraine » serait une défaite des pays de l’OTAN donc de l’OTAN.

    En outre, l’Etat ukrainien ne vit plus que des dons et des prêts des pays de l’OTAN. Il est déjà prévu que 58% du budget de l’Etat ukrainien en 2023 sera constitué de dons de pays de l’OTAN. En bref, l’Ukraine appartient à l’OTAN.

    Après tout, c’est ce qui était prévu en 2014. Mais le résultat final n’est pas acquis.

  • Orbán et l’Ukraine

    Extraits d’un article du Financial Times.

    Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a déclaré que seul l'ancien président américain Donald Trump pouvait mettre fin à la guerre en Ukraine, alors qu'il appelait à des discussions directes entre les États-Unis et la Russie pour établir un cessez-le-feu.

    S'exprimant lors d'un débat à Berlin, M. Orbán a déclaré que le président américain Joe Biden était allé "trop loin" en qualifiant le président russe Vladimir Poutine de criminel de guerre et en déclarant en mars qu'il "ne peut pas rester au pouvoir".

    "Cela rendrait très difficile pour [Biden] de faire la paix", a déclaré M. Orbán. "Cela va paraître brutal, mais l'espoir de paix porte le nom de Donald Trump".

    (…)

    Orbán, qui était à Berlin pour des entretiens avec Olaf Scholz, le chancelier allemand, a qualifié la politique de sanctions de la Commission européenne de "désastreuse", affirmant qu'elle était mise en œuvre d'une manière qui "nuit aux intérêts européens".

    Selon lui, les sanctions contre l'énergie russe ont fait grimper les prix du pétrole et du gaz, augmentant ainsi les revenus du Kremlin. "Si nous les avions appliquées correctement, les prix ne seraient pas aussi élevés à l'heure actuelle", a-t-il déclaré. "Sur la question de l'énergie, nous sommes des nains et les Russes sont des géants. Un nain sanctionne un géant et nous sommes tous stupéfaits lorsque le nain meurt."

    (…)

    Orbán a laissé entendre que les États-Unis étaient devenus partie prenante de la guerre en fournissant de l'argent et des armes à Kiev, et que la guerre se poursuivrait tant que l'Ukraine continuerait à recevoir le soutien américain. Pour cette raison, elle ne pourrait être arrêtée que par des négociations directes entre la Russie et les Etats-Unis, plutôt qu'entre la Russie et l'Ukraine.

    "Seuls les Américains peuvent mettre un terme à cette guerre", a-t-il déclaré.

    (…)

    "La politique américaine pourrait être très différente très bientôt, et pour eux, la Hongrie est un modèle", a déclaré Balázs Orbán, le principal conseiller politique du Premier ministre, dans une récente interview. "La Hongrie n'est plus un paria de la droite américaine, et nous faisons des paris sur leurs bonnes performances lors des midterms et en 2024", a-t-il déclaré au Financial Times.

    En août, le Premier ministre hongrois a prononcé un discours lors de la Conservative Political Action Conference au Texas, le rassemblement le plus influent de la droite américaine. Dans ce discours, M. Orbán a appelé les délégués à "unir nos forces [ ? car nous, Hongrois, savons comment vaincre les ennemis de la liberté sur le champ de bataille politique".

  • Maternité de la Très Sainte Vierge Marie

    L’hymne Dostoïno iest (en slavon, axion estin en grec) chantée après la consécration dans la divine liturgie de saint Jean Chrysostome, ici par le petit chœur de la Laure de la Trinité Saint Serge, à Doukhonovo, dans la région de Moscou, le 9 juillet 2021, jour de la fête patronale de l’icône de la Mère de Dieu de Tikhvine.

    Capture d’écran 2022-10-10 à 17.08.00.png

    Il est digne en vérité de te célébrer, ô Mère de Dieu, bienheureuse et très pure et Mère de notre Dieu. Toi plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins, qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, toi véritablement Mère de Dieu, nous te magnifions.

    754px-Тихвинская_икона_Божией_Матери.jpg

    L’icône de la Mère de Dieu de Tikhvine est l’une des plus célébrées et des plus répandues en Russie, sur le modèle de la plus ancienne d’entre elles, qui se trouve dans le monastère de la Dormition de Tikhvine. C’est une icône du type Odigitria (celle qui montre le chemin), avec une influence de l’Eléousa (Vierge de tendresse) en ce que la Mère de Dieu penche légèrement la tête. On la reconnaît tout de suite parce que Jésus montre son talon droit replié sous sa jambe gauche.

    Mais à Tikhvine on la voit revêtue de son oklad:

    Tikhvinskaya_ikona_Bozhiey_Materi.jpg

  • Ukraine

    Il fallait être particulièrement idiot pour imaginer que les Russes laisseraient sans riposte l’attentat contre le pont de Crimée, qu’ils considèrent à juste titre comme une fierté nationale.

    Il faut être particulièrement de mauvaise foi pour prétendre que les frappes russes de ce jour « ciblaient les civils », comme on l’entend partout, ou qu’elles étaient « sans discrimination » selon les termes des conventions de Genève repris par Stoltenberg, alors que les Ukrainiens eux-mêmes reconnaissent qu’elles ont frappé des cibles stratégiques et énergétiques. Si les 191 missiles lancés ce matin sur 17 villes avaient ciblé des civils, il est bien évident qu’il n’y aurait pas seulement « dix morts » comme le revendiquent les Ukrainiens. (Addendum. Parmi les dix morts, le colonel Youri Zaskoka, chef de la cyber-police d'Ukraine. Peut-être aussi quelques-uns au QG du régiment Azov frappé à Kiev.)

    Au fait, il y a plus de dix morts par semaine à Donetsk, victimes de missiles français et américains lancés véritablement « sans discrimination » et réellement contre des civils, et les médias occidentaux n’en parlent jamais.

    *

    Ceci est la photo la plus répandue, en ce moment (par lui-même), de Valeri Zaloujny, le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes. On remarque qu’il porte un bracelet. Avec une croix gammée parmi d’autres symboles païens.

    FeZ69HAWIAEe_uR.jpg

    FeppGGtXkAUoqC-.jpg

  • La Floride en pointe

    Le médecin général de Floride, l’excellent Joseph Ladapo, nommé par l’excellent gouverneur Ron DeSantis, recommande explicitement et formellement aux jeunes hommes de ne pas subir d’injection anti-covid, après publication d’une étude réalisée par le ministère de la Santé de l’Etat.

    « Cette analyse a révélé une augmentation de 84% de l'incidence relative des décès d'origine cardiaque chez les hommes âgés de 18 à 39 ans dans les 28 jours suivant la vaccination par ARNm.  Avec un niveau élevé d'immunité globale contre COVID-19, le bénéfice de la vaccination est probablement dépassé par ce risque anormalement élevé de décès d'origine cardiaque chez les hommes de cette tranche d'âge. »

    Selon la même analyse, les hommes de plus de 60 ans présentent également un risque de décès d'origine cardiaque supérieur de 10% après les injections.

    « Étudier la sécurité et l'efficacité de tout médicament, y compris les vaccins, est une composante importante de la santé publique, a déclaré Ladapo dans un communiqué. Beaucoup moins d'attention a été accordée à la sécurité et les préoccupations de nombreuses personnes ont été rejetées - ce sont des résultats importants qui doivent être communiqués aux Floridiens. »

    « La Floride ne sera pas silencieuse sur la vérité », a twitté Ladapo.

  • L’Eglise LGBT

    L’exposition à la cathédrale de Liège, dans le sillage de « l’année Amoris Laetitia », de photographies de soi-disant « familles homoparentales » n’a semble-t-il pas suscité une grande émotion chez les « fidèles » d’outre-Quiévrain. En tout cas il a fallu attendre le 7 octobre pour que quelqu’un l’évoque en France, à savoir l’abbé Pagès, alors que l’exposition a débuté le 21 septembre et qu’elle avait donc été annoncée bien plus tôt.

    Or c’était clairement annoncé : parmi les très diverses formes de familles photographiées il y avait « des familles où les enfants ont deux mamans ou deux papas. » Où le diocèse de Liège ajoute un double mensonge à l’abomination. Car il n’est évidemment pas vrai que ces pauvres enfants aient « deux mamans ou deux papas ».

    Ce qui a fait scandale, en fait, c’est que quelqu’un ait écrit sur les photos en question : « Le modèle de la famille c’est un homme une femme ensemble ils donnent la vie. » Le diocèse a publié un long communiqué d’indignation devant ce « vandalisme », cet « acte homophobe », cette « violence », cet « acte de malveillance »… Et le diocèse sera bien sûr aux côtés du photographe, qui a déposé une plainte à la police « pour vandalisme avec circonstance aggravante d’homophobie ».

    C’est donc en permanence que « l’Eglise catholique » montre qu’elle est devenue une organisation d’accompagnement convivial de la décadence occidentale jusqu’au plus profond de sa turpitude. C’était hélas ce qui était programmé en filigrane par Gaudium et Spes et par les discours de Paul VI (et l’on célèbre les 60 ans du concile « qui a ouvert l’Eglise à la modernité », comme titre Le Monde).

    En permanence, et partout. Le diocèse de Saint-Denis a publié une vidéo de la procession d’entrée de la messe de saint Denis, hier. Où l’on voit que la parité et la diversité sont respectées chez les servants d’autel et chez les « lecteurs » (mais les thuriféraires sont deux filles, une noire et une blanche), et plusieurs prêtres affublés d’une étrange étole rouge, souvent en bandoulière, ornée du drapeau LGBT… Le tout sur fond de chant niais avec grattage frénétique de guitares…

  • Saint François Borgia

    religious-architecture-square.png

    southeast.jpg

    Saint François Borgia : l’une des huit statues du pont Charles de Prague (sur 30) réalisées par Ferdinand Maxmilián Brokoff entre 1707 et 1714. Celle-ci est de 1710 : il avait 22 ans. (En fait il s’agit d’une copie, de 2017. L’original est désormais, comme plusieurs autres, au musée lapidaire national.)

  • 18e dimanche après la Pentecôte

    Extrait du commentaire de l'évangile par saint Jean Chrysostome.

    Outre la guérison du paralytique, il y a encore ici une autre preuve, par laquelle Jésus-Christ fait voir qu’il est Dieu, égal à son Père. Les Juifs disaient en eux-mêmes : il blasphème, parce qu’il n’appartient qu’à Dieu de remettre les péchés ; et lui, non-seulement remet les péchés, mais auparavant, répondant à leur pensée, quoiqu’ils ne l’eussent pas exprimée, il montre qu’il est Dieu en pénétrant le secret 1es cœurs, qui n’est connu que de Dieu seul.

    Et pour montrer qu’il n’y a que Dieu qui puisse connaître le secret des cœurs, il ne faut qu’écouter ce que dit le Prophète : "Vous êtes le seul qui connaissez les cœurs." (II Par. VI,30.) Et ailleurs : "Vous êtes le Dieu qui sondez les cœurs et les reins des hommes." (Ps IX, 10.) Et Jérémie : "Le cœur de l’homme est profond et impénétrable, et qui le pourra sonder ?" (Jérém. VIII, IX.) Et ailleurs : "L’homme voit la face, mais Dieu voit le cœur." (1 Rois, XVI, 9.) Nous pouvons voir par beaucoup d’autres endroits semblables, qu’il n’y a que Dieu seul qui puisse connaître les pensées de l’homme. Jésus-Christ donc voulant montrer clairement qu’il est Dieu et égal à son Père, révèle à ses ennemis ce qu’ils pensaient en eux-mêmes, et qu’ils n’osaient publier parce qu’ils craignaient le peuple. "Jésus connaissant ce qu’ils pensaient leur dit : pourquoi donnez-vous entrée dans vos cœurs à de mauvaises pensées ? Car lequel des deux est plus aisé de dire : vos péchés vous sont remis, ou, levez-vous et marchez ?" Il laisse voir encore ici une admirable douceur : "Pourquoi, dit-il, donnez-vous entrée dans vos cœurs à de mauvaises pensées ?" Si quelqu’un pouvait avoir de l’aigreur contre Jésus-Christ, ce devait être plutôt le malade que tout autre. Il pouvait se plaindre d’avoir été trompé. Il pouvait dire : je suis venu à vous pour trouver la santé du corps, et vous me parlez de celle de l’âme. Où pourrai-je savoir que mes péchés me sont remis ? Cependant il ne dit rien de semblable. Il s’abandonne entièrement à la puissance du médecin. Il n’y a que les scribes qui par l’excès de leur malice et de leur envie, s’opposent aux grâces que Jésus-Christ fait aux autres.

    Le Sauveur les reprend d’une disposition si mauvaise ; mais il le fait avec une extrême douceur. Si vous ne croyez pas, leur dit-il, que je puisse remettre les péchés, mais que j’usurpe par vanité ce qui ne m’appartient pas, regardez comme une preuve de ma divinité la connaissance que j’ai de ce qui se passe dans vos cœurs, à laquelle j’ajoute encore la guérison de ce malade. Lorsque Jésus-Christ parle au paralytique, il ne lui déclare pas ouvertement qu’il est Dieu, il ne lui dit pas : "Je vous pardonne vos péchés", mais, "vos péchés vous sont pardonnés". Mais lorsque ses ennemis le pressent, et le forcent de se déclarer, il le fait enfin, et leur dit : "Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés : Levez-vous, dit-il, emportez votre lit, et allez-vous-en dans votre maison. Et le paralytique se levant, s’en alla à sa maison."

    On voit clairement par ces paroles que Jésus-Christ veut bien qu’on le croie égal à son Père. Car il ne dit pas que le Fils de l’homme ait besoin d’un autre, ou que Dieu lui ait donné cette puissance, mais il dit absolument : "Que le Fils de l’homme a cette puissance." Ce que je ne dis point par vanité, dit-il, mais pour vous persuader que je ne suis point un blasphémateur, lorsque je déclare que je suis égal à mon Père.

    Il veut partout convaincre les hommes de la vérité de ce qu’il leur dit, par des preuves dont ils ne puissent douter, comme lorsqu’il dit au lépreux : "Allez vous montrer aux prêtres", lorsqu’il donne en un moment une santé si parfaite à la belle-mère de saint Pierre, qu’elle le sert à table en sortant du lit; et lorsqu’il permet aux pourceaux de se précipiter dans la mer. Il prouve ici de même par la guérison du paralytique que les péchés de celui-ci lui sont véritablement remis ; et il prouve la guérison en commandant à cet homme d’emporter son lit, afin qu’on ne s’imaginât pas que ce miracle ne fût qu’une illusion.