Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 310

  • “Sarah”

    Capture d’écran 2022-10-14 à 11.36.29.png

    Michael “Sarah” Ashton-Cirillo est un « journaliste » (du… site internet  de San Francisco LGBTQ Nation) installé à Kharkov depuis mars dernier, et relayant avec ferveur la propagande ukrainienne la plus virulente.

    Depuis mercredi, “Sarah” fait partie de l’armée ukrainienne.

    Quelques jours avant, il disait à la télévision : « Ici, en Ukraine et dans le monde entier, nous sommes des gens avec une âme, et pas des Russes, qui ne sont même pas des animaux, ils ne sont pas des gens. »

    Une séquence qui figure pas moins de 9 fois sur son fil Twitter…

    (Mais l’égérie transgenre de l’armée ukrainienne ne fait que répéter ce qu’on entend habituellement à Kiev et sur les réseaux sociaux ukrainiens, et l’on se souvient du propos de Zelensky sur les habitants du Donbass : « Tous les éléments du peuple ne sont pas des humains, il y en a qui sont à part. »)

  • Pédiatre…

    Capture d’écran 2022-10-14 à 13.49.50.pngLe docteur Morissa Landinsky, pédiatre, professeur à l’université de l’Alabama, donnait mardi une conférence à l’Académie américaine de pédiatrie. Elle a fait l’éloge de “Leelah” (Joshua) Alcorn, un garçon qui se disait fille et s’est suicidé en 2014 :

    « Aux derniers jours de 2014, une jeune fille locale de 16 ans, Leelah Alcorn, d'expérience trans, s’est jetée fièrement devant un semi-remorque, mettant fin à sa vie. Chaque jour, sur le chemin du travail, je passais devant cet endroit, où cette adolescente a fièrement mis fin à sa vie. »

    Morissa Landinsky a intenté une action en justice contre l’Etat de l’Alabama qui interdit les « transitions de genre », à savoir les mutilations chimiques et physiques, chez les mineurs.

  • Saint Calixte

    L’office du pape martyr saint Calixte (qui a donné son nom au cimetière romain qu’il avait agrandi) n’a rien en propre. Sauf sa collecte. Laquelle pourtant ne cite même pas son nom, et ressemble à une collecte d’un commun, même pas spécifiquement d’un martyr, et en outre il y est question de saints au pluriel. Et pourtant cette collecte a toujours été celle de la fête de saint Calixte, et seulement de saint Calixte, et cela dans tous les livres les plus anciens que nous ayons. C’est pourquoi sans doute quand Pie XII a créé son étrange commun des papes il a gardé cette oraison.

    Deus, qui nos cónspicis ex nostra infirmitáte defícere : ad amórem tuum nos misericórditer per Sanctórum tuórum exémpla restáura.

    O Dieu, qui nous voyez défaillir à cause de notre faiblesse, raffermissez-nous miséricordieusement dans votre amour au moyen des exemples de vos saints.

    intro_01.jpg

    Une vue des catacombes de saint Calixte.

  • Toujours la Floride

    La cour d’appel fédérale du 11e circuit a donné raison au gouverneur de Floride Ron DeSantis dans l’affaire qui l’opposait à la compagnie Norwegian Cruise Line (qui malgré son nom est américaine). La compagnie (basée en Floride comme de nombreuses autres) réclamait que les clients de ses navires de croisière aient un passe vaccinal certifiant de leur injection anti-covid. Mais le gouverneur de Floride avait interdit le passe vaccinal. La compagnie avait porté plainte contre DeSantis, au motif que cette interdiction était contraire à la Constitution.

    Dans un jugement de 55 pages, la cour d’appel établit que l’interdiction du passe vaccinal, « comme toute loi antidiscrimination, défend les individus en empêchant les entreprises de les exclure du marché. La loi empêche un préjudice réel, et non un impact économique abstrait. Sans cette loi, les Floridiens non vaccinés risquent de se voir refuser l'accès aux entreprises qui rendent leur vie possible - épiceries, restaurants, salles de fitness, magasins de vêtements, salons de coiffure et même pharmacies. »

    Les lenteurs de la justice font que ce jugement intervient trois jours après l’abandon de l’exigence du pass vaccinal par la Norwegian Cruise Line. Mais ça fera jurisprudence.

    Le juge en chef du 11e circuit est William Pryor, qui était procureur général de l’Alabama avant d’être nommé à ce poste par George W. Bush en 2004. On avait parlé de lui pour la Cour suprême en 2017, mais Donald Trump avait choisi Neil Gorsuch.

  • Serbie

    En réaction au dernier rapport de la Commission européenne, publié mardi, sur l’élargissement de l’UE, où la Serbie est pressée de s’aligner sur la politique étrangère de l’Union et de renforcer son engagement en faveur des réformes, le ministre serbe de l’Intérieur Aleksandar Vulin a déclaré :

    « Nous ne reconnaîtrons pas le prétendu Kosovo, nous n’abandonnerons pas la Republika Srpska, et nous n’imposerons pas de sanctions à la Russie. Nous ne le ferons pas, tant que nous serons dirigés par le dernier dirigeant libre en Europe, le président de tous les Serbes, Aleksandar Vučić. »

    Lequel président de tous les Serbes a été plus mesuré, mais c’était lors d’une conférence de presse conjointe avec l’ambassadeur de l’UE, et le fond n’est guère différent :

    « Les pressions de l’UE sur la Serbie continueront à varier, une fois ce sera les sanctions contre la Russie, une autre fois ce sera le Kosovo… Notre tâche est d’être forts et engagés dans les réformes. Nous continuerons à travailler sur notre parcours vers l’UE, peut-être pourrons-nous changer quelque chose, peut-être pas... »

  • Confirmation

    Fe7lKhBWAAAYPGq.jpg

    Le ministre ukrainien de la Défense après sa rencontre avec Stoltenberg :

    Merci au secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg pour son soutien à l’Ukraine. Nous avons parcouru un long chemin et nous avons de facto rejoint l’Alliance. L’Ukraine apporte déjà une contribution significative à la sécurité du monde libre. Je suis sûr que notre victoire et des réformes réussies ouvriront de nouveaux horizons pour l’Ukraine.

  • Saint Edouard le Confesseur

    b0212342_16260944.jpg

    Il y a dans la cathédrale d’Amiens une verrière (du XIIIe siècle ?) consacrée à la vie de saint Edouard et de saint Edmond. A vrai dire on n’y voit pas grand-chose. La meilleure photo que j’ai trouvée vient d’un blog… japonais.

    Le texte ci-dessous, signé Aurélien André (archiviste et bibliothécaire du diocèse d’Amiens), vient de la page Facebook de la cathédrale.

    Très rarement représenté en France, un cycle consacré à saint Edouard le Confesseur, roi d’Angleterre (mort en 1066), figure sur un vitrail de la cathédrale, associé à des épisodes de la vie de saint Edmond, roi d’Est-Anglie (mort en 870).

    Cette verrière, difficilement lisible aujourd’hui, orne la grande fenêtre du bras nord du transept, au-dessus des fonts baptismaux. Elle pourrait avoir été offerte par le roi d’Angleterre Henri III Plantagenêt après sa venue à Amiens le 23 janvier 1264 : ce jour-là, Saint Louis, son beau-frère, rendit dans la cathédrale un arbitrage politique entre le roi d’Angleterre et ses barons révoltés connu sous le nom de Mise d’Amiens.

    Henri III vouait une grande dévotion à saint Edouard, dernier roi saxon d’Angleterre, restaurateur de l’abbaye de Westminster. Il mourut sans enfant le 5 janvier 1066. Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, souffla alors le royaume à Harold, et installa une nouvelle dynastie. Edouard fut canonisé par le pape Alexandre III en 1161 et son culte se répandit largement en Angleterre au Moyen Age. Sa fête, célébrée le 5 janvier, fut transférée au 13 octobre par le pape Innocent XI au XVIIe siècle.

    Le vitrail amiénois montre l’entrée triomphale de saint Edouard à cheval et son voyage en bateau vers l’Angleterre. Ces scènes couplées deux à deux sous un arc trilobé, se détachent sur un fond de grisaille.

    Sur saint Edouard, voir

    Les miniatures de l’histoire de saint Edouard (XIIIe siècle).

    La légende du bréviaire, suivie de trois autres références sur mon blog.

  • Fantasme

    Rus_breakup.jpg

    Asianews est le site internet officiel de l’Institut pontifical pour les missions étrangères. On y trouve nombre d’informations sérieuses. Mais les articles sur la Russie sont écrits par un russophobe frénétique, du nom de Vladimir Rozanskij (sans doute un pseudonyme, car ce nom n’existe nulle part ailleurs).

    Les articles de ce Rozanskij sont à la pointe de la propagande ukrainienne et occidentale contre la Russie de Poutine.

    Son fantasme du jour c’est l’éclatement de la Fédération de Russie, une "désintégration" qui va se produire dès que Poutine aura perdu la guerre (donc très bientôt). Sous prétexte que des hurluberlus du Tatarstan et du Bachkortostan se sont paraît-il réunis à Varsovie, puis à Prague, puis à Gdansk (tiens, deux fois en Pologne) pour unir leurs forces, Vladimir Rozanskij y consacre un long article, et ne craint pas de publier leur carte de l’après-Russie…

    J’ai cherché à vérifier ce qu’il dit sur un certain Airat Dilmukhamedov, un « militant bachkien » qui a été arrêté par la police poutinienne à cause son « intervention vidéo » au « Forum de Gdansk ».

    Or, sur internet, de mention d'un Airat Dilmukhamedov on ne trouve qu’un compte Instagram qui contient quelques photos (sans lien avec un quelconque militantisme), sans lien avec un quelconque « Forum de Gdansk », qui sur internet est seulement un grand centre commercial…

    Il faut trouver sur Wikipedia « Free Nations of Russia Forum » (fiche qui n’existe qu’en quatre langues : anglais, russe, ukrainien, tatar). On lit en effet que le premier forum a eu lieu à Varsovie en juillet de cette année, avec l’indispensable Ilya Ponomarev, mais aussi un ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères et… Christophe Miller, éphémère ministre américain de la Défense et ancien colonel des Forces spéciales. C’est au second forum, à Prague, qu’a été publiée la carte de la « décolonisation de la Russie » ci-dessus. Le troisième forum a donc eu lieu semble-t-il à Gdansk le mois dernier, mais Wikipedia n’a pas été mis à jour (en aucune des quatre langues)… On voit l’importance de la chose…

    L’Institut pontifical des missions étrangères n’a pas conscience du ridicule d’une telle publication : la passion anti-Poutine est étrangement aveuglante.

  • C'est culturel

    Les hôpitaux publics de Belgique ont plus de 48 millions d’euros de factures impayées à recouvrer pour l’année 2020, selon la réponse apportée par le ministre de la Santé à une question de la députée fédérale Dominiek Sneppe du Vlaams Belang. Il ressort que c’est à Bruxelles et en Wallonie que les factures impayées explosent littéralement : 13,7 millions pour Bruxelles-Capitale, près de 20 millions pour la Wallonie, 14,3 millions en Flandre. Ce qui fait, par lit, 4.576 euros en Flandre, 11.218 euros en Wallonie, et pas moins de 22.341 euros à Bruxelles.

    Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke a indiqué que les différences entre les régions s’expliquent par « les caractéristiques socioculturelles des patients ».

    Chez nous, en 2018, un texte a été voté prévoyant que les patients algériens dont la prise en charge en France est déjà fixée règlent leurs soins à l’avance. Il est vrai que la dette des patients algériens (28 millions d'euros) représentait le quart de la dette totale, mais des patients de quelques autres pays ont les mêmes "caractéristiques socioculturelles".

    C'est surtout dans les tribunaux que l'explication par les "caractéristiques socioculturelles" du prévenu est devenue courante. On évoque même volontiers le "choc culturel": dans sa culture le prévenu ne sait pas qu'on ne doit pas violer les femmes dans la rue, ou il ne sait pas qu'il est interdit de forcer un barrage de police, etc. Le plus délirant est que, parfois, ça marche.

  • C'est pour sauver nos valeurs

    Capture d’écran 2022-10-12 à 10.33.31.png