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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1579

  • Indonésie : le prix qui fait polémique

    De nombreuses personnalités indonésiennes protestent contre le prix de la liberté religieuse, le « Prix de l’homme d’Etat du monde » (World statesman award) qui va être remis au président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono par une ONG américaine, la Fondation de l’Appel de la Conscience (Appeal of conscience Foundation). Il y a même eu une manifestation chiite à Jakarta contre cette décision de la fondation créée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier.

    Le père jésuite Franz Magnis Suseno a écrit à la fondation, pour souligner que « pendant les huit ans et demi de sa présidence, Yudhoyono n’a jamais dit aux Indonésiens de respecter les droits des minorités. Il n’a à l’évidence rien fait pour protéger les minorités ». Avec comme résultat que « personne n’a fait quoi que ce soit, concrètement », pour les protéger.

    Le jésuite rappelle d’abord les persécutions dont sont victimes les chiites et les ahmadis, considérés comme hérétiques par les sunnites (immense majorité des Indonésiens, musulmans modérés, comme chacun sait), mais n’oublie pas de rappeler aussi les graves problèmes auxquels les chrétiens sont confrontés. Et il exprime son inquiétude que l’Indonésie devienne comme le Pakistan ou l’Irak.

  • Le Chili donne l’exemple

    Le Parlement chilien a adopté par 54 voix contre 35, mardi dernier 14 mai, une proposition de loi qui fait officiellement du 25 mars une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption ».

    La proposition émanait notamment du sénateur James Orpis. Il soulignait dans son exposé des motifs que « notre législation protège la vie depuis son début, et parce qu’il n’a approuvé aucun type d’avortement, notre pays possède l’une des législations les plus protectrices de la vie ».

    La loi institue donc que chaque 25 mars, jour de l’Annonciation (de la conception du Christ), sera officiellement au Chili une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption », laquelle est célébrée, dit le sénateur Orpis, « pratiquement dans le monde entier » pour souligner « la valeur de la vie, condamner le génocide d’êtres sans défense et essayer de renverser les lois qui consacrent l’avortement ».

    Le projet avait été adopté par le Sénat, le 30 janvier, à l’unanimité.

    A la chambre des députés, la commission des droits de l’homme avait demandé de voter contre…

  • Saint Pascal Baylon

    Il serait difficile de dire quelle était l’ardeur et la tendresse de sa dévotion envers le très saint Sacrement de l’Eucharistie ; il sembla même, après sa mort, qu’elle persévérait encore dans son corps privé de vie : étendu dans son cercueil, il ouvrit et ferma les yeux deux fois au moment de l’élévation de la sainte Hostie, à la grande admiration de tous ceux qui étaient présents. Ayant professé publiquement et ouvertement, devant les hérétiques, la croyance à la présence réelle, il eut à souffrir beaucoup de mauvais traitements ; on le chercha même à bien des reprises pour le faire mourir, mais la providence de Dieu l’arracha aux mains des impies. Dans l’oraison il était souvent privé du sentiment des choses extérieures, et il languissait dans une extase d’amour. On pense que ce fut en ces moments que cet homme simple et illettré puisa la science céleste qui le rendit capable de répondre sur les mystères les plus obscurs de la foi, et d’écrire même quelques ouvrages. Enfin Pascal, plein de mérites, s’en alla heureusement au Seigneur, à l’heure même qu’il avait prédite, l’an du salut 1592, le 16 des calendes de juin, le jour de la Fête de la Pentecôte, jour auquel il était né : il était âgé de cinquante-deux ans. Célèbre par les vertus dont nous avons parlé et par d’autres encore, illustre par ses miracles aussi bien pendant sa vie qu’après sa mort. Pascal fut déclaré Bienheureux par le Souverain Pontife Paul V, et Alexandre VIII l’a inscrit au catalogue des Saints. Enfin Léon XIII l’a déclaré et constitué le céleste Patron des Congrès eucharistiques et de toutes les Associations du Saint Sacrement, instituées jusqu’ici ou devant l’être à l’avenir.

    (extrait du béviaire)

  • Saint Ubald

    En signe de la faveur dont il jouit auprès de lui dans le ciel, le Fils de Dieu a confié à Ubald le pouvoir spécial d’agir efficacement contre les ennemis infernaux, qui tendent quelquefois aux hommes de si cruelles embûches. Souvent l’invocation du saint évêque et de ses mérites a suffi pour dissoudre les machinations des esprits de malice ; et c’est afin d’encourager les fidèles à recourir à sa protection que l’Église l’a admis au rang des saints qu’elle recommande plus particulièrement à leur dévotion.

    Soyez notre protecteur contre l’enfer, ô bienheureux Pontife ! L’envie des démons n’a pu souffrir que l’homme, cette humble et faible créature, fût devenu l’objet des complaisances du Très-Haut. L’incarnation du Fils de Dieu, sa mort sur la croix, sa résurrection glorieuse, les divins Sacrements qui nous confèrent la vie céleste, tous ces sublimes moyens à l’aide desquels la bonté de Dieu nous a rétablis dans nos premiers droits, ont excité au plus haut degré la rage de cet antique ennemi, et il cherche à se venger en insultant en nous l’image de notre créateur. Il fond quelquefois sur l’homme avec toutes ses fureurs ; par une affreuse parodie de la grâce sanctifiante qui fait de nous comme les instruments de Dieu, il envahit, il possède des hommes, nos frères, et les réduit au plus humiliant esclavage. Votre pouvoir, ô Ubald, s’est signalé souvent dans la délivrance de ces victimes infortunées de l’envie infernale ; et la sainte Église célèbre en ce jour la prérogative spéciale que le Seigneur vous a confiée. Dans votre charité toute céleste, continuez à protéger les hommes contre la rage des démons ; mais vous savez, ô saint Pontife, que les embûches de ces esprits de malice sont plus fatales encore aux âmes qu’elles ne le sont aux corps. Prenez donc pitié aussi des malheureux esclaves du péché, sur lesquels le divin soleil de Pâques s’est levé sans dissiper leurs ténèbres. Obtenez qu’ils redeviennent enfants de la lumière, et que bientôt ils aient part à cette résurrection pascale dont Jésus est venu nous apporter le gage.

    Dom Guéranger

  • Un exemple, parmi tant d’autres, d’aveuglement idéologique

    Lu sur le quotidien suisse Le Temps, sous le titre « La directive qui sème la zizanie à Genève » :

    « Les peines infligées par le parquet pour séjour illégal contribuent à remplir la prison de Champ-Dollon. Le procureur général, Olivier Jornot, assume sa directive alors que la police continue d’arrêter à tour de bras les personnes se trouvant dans des quartiers sensibles, même si aucun flagrant délit ne peut leur être reproché. »

    Il n’affleure même pas l’esprit de ces journalistes que le séjour illégal est un flagrant délit permanent, comme le souligne d’ailleurs le fait que les délinquants qui n’en sont pas sont emprisonnés pour avoir enfreint les lois suisses…

    Le plus grave étant bien sûr que ces journalistes idéologues trompent leurs lecteurs.

  • Un “nouveau” journal ?

    Il s’appelle L’Opinion. Son premier numéro paraît aujourd’hui. Hier a été distribuée une édition gratuite de huit pages. On y apprend que le journal défend une opinion « libérale », avec une ligne « pro-business » et « européenne ».

    Bref, circulez, il n’y a rien à voir…

  • La race essonnienne en danger

    Titre d’un article du Parisien :

    Trois hommes seront jugés après l’agression raciste d’un Essonnien dans le Périgord

    On sait depuis longtemps que le Périgourdin voue une haine ancestrale envers l’Essonnien. Il faut donc bien convenir qu’il était imprudent, de la part d’un homme de race essonnienne, de se rendre dans cette terrible province. Cela dit, les lois de la République doivent s’appliquer. Il faut punir les agresseurs d’Essonniens. Où qu’ils soient.

  • Il ne manque qu’un mot…

    Voici une dépêche Reuters significative (que l’on retrouve quasi identique sous la signature AFP, à moins que ce ne soit l’inverse) :

    Des hommes armés de pistolets équipés de silencieux ont attaqué mardi neuf magasins vendant de l'alcool à Bagdad et tué 12 personnes, a-t-on appris de sources policières et médicales.

    Cette série d'attaques s'est produite dans le quartier de Zayona, dans l'est majoritairement chiite de la capitale irakienne.

    La consommation d'alcool est interdite par l'islam.

    Les victimes sont neuf clients et trois propriétaires de magasins de spiritueux, a-t-on appris de mêmes sources, selon lesquelles il y a également trois blessés graves.

    Il manque un mot. Un seul. Le fait que les victimes sont des chrétiens. Et peut-être un bref commentaire : que ces magasins ont été attaqués parce que les assaillants savaient que les propriétaires et les clients étaient forcément des chrétiens (non pas que les musulmans ne boivent pas d’alcool, mais ils l’achètent en cachette).

  • Pas besoin d’une loi…

    Alors que le projet de loi sur le « mariage » homosexuel traîne au Parlement brésilien, le Conseil national de Justice, qui est présidé par le président de la Cour suprême, « affirme que l'expression de la sexualité et des sentiments homosexuels ne peut servir de fondement à un traitement discriminatoire, qui ne trouve aucun support dans le texte de la Constitution fédérale de 1998 ». Ce qui implique qu’aucune autorité ne peut refuser un « mariage » homosexuel…

  • La polygamie partiellement reconnue

    Un arrêt de la Cour de cassation, le 7 avril dernier, est passé inaperçu en France, mais pas en Afrique…

    La Cour de cassation a décidé, révèle Valeurs actuelles, qu'un parent algérien installé en France peut toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie si ceux-ci viennent le rejoindre.

    Il est vrai que, dit comme ça, on ne voit pas où est la nouveauté. La nouveauté, c’est qu’en raison du principe de non-discrimination, la Cour de cassation précise qu’il s’agit de tout enfant, y compris en dehors du regroupement familial.

    Et quels sont ces enfants jusqu’ici exclus du regroupement familial ? Les enfants de familles polygames, puisque la famille c’est un seul père et une seule mère. On se demande d’ailleurs bien pourquoi, puisque bientôt ce sera un parent 1 et un parent 2 : on ne voit pas pourquoi il n’y aurait pas un parent 3 et un parent 4, d’ailleurs on y viendra forcément. Et la Cour de cassation, d’une certaine façon, prend les devants. Le principe de non-discrimination interdit toute discrimination, donc oblige à reconnaître les familles polygames. Pour les allocations, pour commencer.

    Et il est bien évident que ce qui est jugé pour un Algérien l’est pour tout le monde. Pour toute l’Afrique, notamment.