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Le jeûne du 7 septembre

Le pape François, hier à l’Angélus :

« J’ai décidé d’organiser pour toute l’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie. »

Cela aurait pu être en même temps un très opportun rappel qu’aux temps de la chrétienté on jeûnait les veilles de fête.

Malheureusement c’est raté. Car le 8 septembre prochain, ce n’est pas la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, c’est, dans la néo-liturgie, le « 23e dimanche ordinaire » (et dans le calendrier traditionnel le 16e dimanche après la Pentecôte).

J’ai vérifié qu’il en est ainsi également dans le diocèse de Rome, et donc que le pape, contrairement à ce qu’il annonce, ne célébrera pas la Nativité de Marie, en raison de la prééminence du dimanche (tardivement mais heureusement rétablie par saint Pie X).

calendrier liturgique Rome.jpg

 

Commentaires

  • Cher M. Daoudal,

    Je conçois facilement le blocage intellectuel que peut vous provoquer le sédévacantisme, mais il faut quand même voir les choses en face. Votre pape

    - ne connait même pas le temps liturgique, comme vous l'avez relevé, ni le vrai, ni celui issu des réformes modernistes de Vatican 2 (pas mal pour celui qui est censé être la règle prochaine de la Foi) ;

    - est capable sans trembler de genoux de prononcer ce discours sur la paix sans faire allusion, la plus petite soit-elle, aux chrétiens martyrisés en terre d'islam ;

    - plus effrayant encore, est capable sans faire sauter ses plombages de prononcer ce discours sur la paix sans prononcer une seule fois le terme de Jésus (quand au vocable de "Notre-Seigneur Jésus-Christ", cela fait une cinquantaine d'années qu'il est banni), ni même celui de Dieu !!! C'est fortiche ! C'est le nouveau jeu du "ni oui ni non" au Vatican occupé.

    Quant à la Sainte Vierge, c'est "Marie", tout court. Comme une copine, quoi...

  • "Sur nos actions il y a un jugement de Dieu et aussi un jugement de l’histoire, auxquels on ne peut pas échapper !"

    Ce n'est pas tout à fait rien.

    Quant à "Notre Seigneur Jésus-Christ", pas plus tard que le 31 juillet, plusieurs fois, dans son homélie pour la fête de saint Ignace.

    Et Benoît XVI le 10 février:
    "Maintenant, confions la Sainte Eglise de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ".

    Ave Maria...
    Salut, Marie...

  • D'accord, d'accord, cher M. Daoudal; ce n'est pas tout à fait rien.

    Disons que c'est trois fois rien...

    Mais franchement, ce discours, mis en parallèle avec les lettres ouvertes de Hélios d'Alexandrie et de l'abbé Pagès, ne vous interpelle-t-il pas un peu tout de même ?

  • Le jeûne en question n'a aucunement vocation à préparer une quelconque fête liturgique, bien qu'il y ait convenance à souligner cette providentielle coïncidence de calendrier. Et on peut déjà être content qu'il m'ait choisi le dimanche comme jour de jeûne. L'essentiel est sauf.

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