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Le blog d'Yves Daoudal - Page 151

  • Notre Dame du Rosaire

    Antienne de communion

    In me grátia omnis viæ et veritátis, in me omnis spes vitæ et virtútis : ego quasi rosa plantáta super rivos aquárum fructificávi.

    En moi est toute la grâce de la voie et de la vérité ; en moi est toute l’espérance de la vie et de la vertu : j’ai porté des fruits comme le rosier planté près des eaux courantes.

    Par les moniales de l’abbaye d’Ozon, 1960.

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    La mélodie est tirée de la Communion Confundantur superbi de la Messe Loquebar (pour une vierge martyre) ; son phrasé, cependant, n'est pas tout à fait heureux. Dans l'original, la première phrase traite des impies qui doivent être confondus et se termine par la mélodie que nous avons ici sur odorem. Injuste (ici lilium) exprime une juste colère pour le mal qui a été fait à la sainte par ses persécuteurs. De cet arrière-plan sombre s'élève la belle figure d'une Vierge et Martyre avec les mots Ego autem (ici et frondete). Dans les anciens manuscrits, la mélodie est attribuée à la fête de sainte Cécile. La sainte s'élève au-dessus de tout ce qui est terrestre, prend pour ainsi dire son envol vers le ciel et promet une fidélité immuable aux commandements du Seigneur. Cette magnifique ligne est interrompue, lors de la fête du Saint Rosaire, par une grande pause après gratiam. Dans l'original, le motif s'arrête sur in mandatis, mais ici, il commence une deuxième phrase sur collaudate. Comme le remarque le Gregoriusblatt (44, 65), il s'agit manifestement d'une erreur. Abstraction faite de cela, l'Offertoire avec son nouveau texte peut être rendu extrêmement efficace. Le clivis et le torculus sur les syllabes finales de lilium, gratiam et Dominum sont aussi agréables que des boutons de fleurs, tandis que collaudate exprime la vraie joie.

    Par "fleurs" (flores), il faut sans aucun doute entendre les mystères du Seigneur et de sa Mère bénie. Dans la méditation silencieuse, elles s'épanouiront, vivifiant et revigorant nos cœurs. Ils nous encourageront à louer le Seigneur, à glorifier ses œuvres et tout ce que "le Fils unique, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous a acquis" (cf. la Collecte). Ils doivent glorifier les œuvres que le Seigneur a accomplies par sa Mère, les victoires de Lépante et de Temeşvar*, les merveilles de la grâce dans chaque âme, et surtout l'œuvre de rédemption qu'il a renouvelée aujourd'hui dans le Sacrifice et dans le banquet eucharistique, car nous chantons un chant de communion.

    Dom Dominic Johner

    * En souvenir de la victoire de Lépante (1571), Grégoire XIII, successeur de saint Pie V, octroya en 1573 un office du Rosaire aux églises qui avaient un autel dédié. Clément XI l'étendit à toute l’Eglise après la victoire de Temeşvar (Timișoara) sur les Ottomans en octobre 1716.

  • La persécution

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    Comme l’avaient indiqué les personnes qui avaient bloqué hier les trois cathédrales de Tchernigov, dont celle du monastère, une commission du ministère de la Culture est arrivée de Kiev, menée par Maryana Tomin, qui avait déjà dirigé la mise sous scellés des bâtiments de la laure supérieure des Grottes de Kiev. La commission a inspecté les lieux et a déclaré que l’état des cathédrales n’était pas satisfaisant et qu’il fallait donc les fermer pour procéder à une conservation urgente, ce qui implique qu’il ne peut plus y avoir aucun office religieux. Les serrures ont aussitôt été remplacées, et des hommes armés « protègent » les sanctuaires. Le ministère de la Culture ne cache pas que son seul objectif est de retirer ses lieux de culte historiques à l’Eglise orthodoxe ukrainienne, en l’occurrence « le transfert des biens immobiliers de la réserve nationale architecturale et historique de Tchernigov appartenant à l’Etat, de la part d’utilisateurs temporaires »… (depuis le XIIe siècle).

    Quant aux personnes en tenue de camouflage qui avaient bloqué le monastère, c’étaient des agents du SBU, venus pour « empêcher qu’il ne soit utilisé comme une cellule du monde russe ». Concrètement, il fallait vérifier qu’il ne soit pas utilisé « pour abriter des groupes de sabotage et de renseignement, des citoyens étrangers, pour stocker des armes et des objets interdits », et « contrôler les personnes impliquées dans des activités illégales au détriment de la souveraineté de l'État ukrainien ». Mais, bizarrement, il n’y en avait pas. Bien sûr, les agents ont précisé, comme toujours, que « dans ses activités, le SBU adhère au principe d'impartialité à l'égard des activités de toute confession religieuse ».

    *

    Le SBU, « service de sécurité de l’Ukraine », a publié mercredi une déclaration qui contient essentiellement ses statistiques sur sa persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Il a dénoncé à la justice plus de 68 clercs, dont 14 métropolites, accusés de travailler pour la Russie, voire même de vendre des armes et de la pédopornographie. Il recense « 20 faits de trahison, collaboration, et complicité avec le pays agresseur ». Quelque 19 clercs, dont plusieurs métropolites, qui avaient un passeport russe, ont été déchus de leur citoyenneté ukrainienne.

    Il conclut : « Le SBU opère exclusivement dans le cadre de la Constitution de l'Ukraine et de la législation en vigueur, et il respecte les droits de chaque citoyen à la liberté de choisir sa religion et sa vision du monde. Mais pas un seul complice de l’ennemi ou élément criminel ne pourra se cacher de la justice derrière une soutane pour des crimes contre l'Ukraine. »

    *

    Lors de la réunion de l’OSCE sur les droits de l’homme, qui s’est tenue hier et aujourd’hui à Varsovie, le chef de l'organisation de défense des droits de l'homme auprès du Conseil économique et social de l'ONU, Oleg Denisov, a relaté longuement les violations des droits des croyants de l’Eglise orthodoxe ukrainienne dans tous les domaines. Il a souligné que les poursuites contre les prêtres et les évêques pour des propos qu’ils auraient tenus ressemblent à une décision politique, car il n’y a aucune poursuite contre ceux qui profèrent des propos agressifs et des appels à la violence contre les fidèles orthodoxes.

    « Notre seule organisation entre 2017 et 2021 a envoyé aux forces de l'ordre plusieurs dizaines de demandes d'ouverture de procédures pénales sur de telles déclarations, et si vous prenez l'ensemble de l'Eglise orthodoxe ukrainienne vous pouvez trouver des centaines de déclarations de croyants de cette confession sur les crimes commis contre eux en vertu de l'article 161 du Code pénal de l'Ukraine… et c'est cet article qui apparaît dans les accusations portées contre les évêques... »

  • Anna et l’icône de la Mère de Dieu "qui écoute"

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    Le métropolite Onuphre, primat de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, célébrait hier la divine liturgie au monastère de l’icône de la Mère de Dieu qui écoute (et qui comprend et qui exauce, selon tous les sens du grec epakoussa), pour le jour de la fête du monastère, à Fasova, dans la région de Kiev. (Il se trouve que c’est aussi le jour de la fête de saint Côme du monastère athonite de Zographou, qui priait devant la version originale de cette icône.)

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    Le métropolite a raconté un miracle opéré par cette icône.

    C’est l’histoire d’une future religieuse prénommée Anna, qui enfant vivait seule avec sa mère. Il y avait des icônes à la maison, mais la mère n’en parlait jamais. Elle était de plus en plus débauchée, et sa fille de cinq ans devenait une gêne. Elle sombra tellement dans le mal qu’elle décida de tuer sa fille. Elle prit une hache et la brandit, mais une femme vêtue de noir saisit la main de la mère et lui arracha la hache, puis elle disparut. La mère se mit à pleurer et commença à se repentir. Anna pensa que c’était la voisine qui l’avait sauvée. Mais elle découvrit que la voisine n’était pas du tout au courant de ce qui s’était passé.

    Un jour, Anna regarda les icônes et en vit une qui était un portrait ressemblant étrangement à la femme en noir. A partir de ce moment, quand elle était triste elle s’approchait du portrait, lui parlait, la caressait, et repartait apaisée et réconfortée. Puis elle apprit que ce portrait était une icône de la Mère de Dieu.

    « Elle était très reconnaissante envers Dieu et la Mère de Dieu, et une gracieuse lumière d'amour pour la Mère de Dieu s'est allumée dans son âme. Habituellement, lorsqu'une personne reçoit une grâce de Dieu, lorsqu'un miracle se produit, elle s'en souvient le jour même, se sent élevée, reconnaissante, mais avec le temps, tout s'oublie et s'efface de sa mémoire. Anna avait ce feu qui brûlait constamment dans son âme. Arrivée à la cinquantaine, elle décida d'aller au monastère. Elle dit : "Je veux porter des vêtements comme ceux de la Femme qui m'a sauvée de la mort." Anna est entrée au monastère, est devenue religieuse et a passé le reste de sa vie dans la piété et la pureté. »

  • Saint Bruno

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    Saint Bruno et l'ordre des Chartreux, par l'abbé F.-A. Lefebvre, membre de l'Académie d'Arras et de plusieurs sociétés savantes, 1883.

  • La persécution

    L’avocat du métropolite Jonathan de Toultchyn et Bratslav fait savoir que la mission de surveillance des droits de l’homme des Nations unies, qui a rencontré l’évêque condamné à cinq ans de prison, a promis d’assister au procès en appel. Selon l’avocat, les représentants de l'ONU ont consigné des faits attestant de l'illégalité de la condamnation du métropolite.

    *

    Dans la nuit du 2 au 3 octobre (pendant le couvre-feu), des inconnus en tenue de camouflage, menés par des clercs de l’Eglise du pouvoir, avec le soutien de la police, se sont emparés de l’église de la Trinité de Nosovka (région de Tchernigov). Lorsqu’une paroissienne a demandé à un des prêtres ce qui se passait, il lui a répondu qu’il ne parlait pas aux Russes… Un homme en uniforme a dit aux fidèles : « Vous êtes des ennemis pour moi, vous devez être détruits. » La femme lui a demandé : « Si vous êtes un militaire, qui protégez-vous ? Si moi, une paroissienne ukrainienne qui assiste à tous les offices, je suis une ennemie pour vous, qui êtes-vous alors ?" C’est le prêtre qui lui a répondu : « Les dons de cette église servent à acheter des balles qui nous tuent »…

    Plus tard dans la journée un homme en tenue de camouflage a tabassé une femme, qui a des côtes cassées.

    Le diocèse de Nijyne a remis des informations sur les faits aux représentants du Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, qui ont dit leur intention de suivre l’affaire.

    *

    Le député Irina Guerachtchenko, qui avait déjà regretté que les alliés de l’Ukraine s’inquiètent d’une interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, déclare que les partenaires de l’Ukraine ne se rendent pas compte du danger que représente cette Eglise et qu’il faut les en convaincre. Elle dit aussi que le SBU doit « éduquer les députés qui refusent de voter en faveur de l’interdiction ». Selon elle, au sein du groupe Serviteur du peuple « il y a un accord pour ne pas discuter des questions religieuses, parce que cela viole la liberté de conscience ». Elle lance un appel : « Bref, je continue à faire pression. Au secours ! Il faut parler aux députés “Serviteurs” de vos circonscriptions ou à ceux pour qui vous avez voté ! »

    *

    Le 3 octobre à 4 heures du matin des pillards de l’Eglise du pouvoir, soutenus par des personnes vêtues d'uniformes militaires, se sont emparés de l'église de la Protection à Zabouyanye, dans la région de Kiev. La fausse réunion de « transfert » avait eu lieu le 3 juin. Une femme qui se dit mandatée par l’Eglise du pouvoir reconnaît ouvertement que la paroisse n’a pas encore été « réenregistrée ».

    *

    Les quatre militants orthodoxes, dont Viktoria Kokhanovskaya, qui avaient été très brutalement arrêtés en avril parce qu’ils défendaient les moines de la laure des Grottes de Kiev, accusés de « hooliganisme », ne sont plus assignés à résidence 24 heures sur 24 mais « seulement » la nuit. Ils ne sont toujours pas jugés.

    *

    Hier 4 octobre, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a publié son rapport sur les violations des droits de l'homme en Ukraine entre le 1er février et le 31 juillet 2023. L’ONU reconnaît que les actions des autorités ukrainiennes à l'égard de l'Eglise orthodoxe ukrainienne constituent une violation des droits de l'homme. Un certain nombre de faits de violences sont recensés, ainsi que les perquisitions, les poursuites judiciaires contre des prêtres, les interdictions d’activité de l’Eglise édictées par des conseils municipaux et régionaux, etc. L’ONU reconnaît même que le ministère de la Culture a annulé prématurément l’accord sur l’utilisation de la laure des Grottes de Kiev. Mais il y a des droits de l’homme qui n’intéressent personne…

    *

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    Ce matin, à Tchernigov, des personnes en tenue de camouflage ont encerclé la cathédrale de la Trinité, le monastère Eletski et la cathédrale de la Transfiguration, empêchant les fidèles d’y pénétrer. Des employés de la Réserve, accompagnés de policiers armés, ont bloqué l'entrée des locaux où vivent les moniales, mais sans pouvoir fournir de document, pour la bonne raison que la décision de justice n’a pas été rendue sur l’expiration des « contrats » d’utilisation des locaux (le monastère a été fondé au XIIe siècle…). Et ils ont scellé la cathédrale de la Trinité.

    L’avocat du diocèse, qui constatait les violations de la loi, a été arrêté par des soldats et emmené de force au centre territorial de recrutement...

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    *

    Des pillards de l’Eglise du pouvoir se sont emparés aujourd’hui de l’église Saint Séraphin de Sarov de Drabov, dans la région de Tcherkassy. La paroisse a été « réenregistrée » en juin, sans même que soit organisée une fausse réunion, alors que les paroissiens ont réaffirmé deux fois leur loyauté envers l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

    *

    Le député Youlia Klymendko dit avoir récolté les 226 signatures de députés qui permettent de demander l’inscription à l’ordre du jour du Parlement du projet de loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

  • Juncker

    Propos de l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à l’Augsburger Allgemeine :

    "Il ne faut pas faire de fausses promesses aux Ukrainiens, qui sont dans la souffrance jusqu'au cou. A cet égard, je suis très en colère contre certaines voix en Europe qui font croire aux Ukrainiens qu'ils peuvent devenir membres immédiatement. Ce ne serait bon ni pour l'UE ni pour l'Ukraine. Ceux qui ont eu affaire à l'Ukraine savent que c'est un pays corrompu à tous les niveaux de la société. Malgré ses efforts, il n'est pas prêt à adhérer, il a besoin de processus de réforme interne massifs."

    S’il était toujours en poste il dirait le contraire. Cela me fait penser à ces évêques qui ont tout démoli pendant une vingtaine d’années et qui une fois à la retraite dénoncent ceux qui détruisent l’Eglise… Mais il se peut aussi que le propos soit un élément du grand virage occidental de désengagement de l’Ukraine. Naturellement le débris Borrell n’a pas encore compris, lui qui dit que l’UE continuera à « aider » l’Ukraine même si les Américains arrêtent...

  • Culture

    Hier, au Conseil de Paris, le conseiller LR David Alphand a dit :

    « Le roi Midas transformait tout ce qu’il touchait en or. Eh bien, vous, Madame Hidalgo, vous êtes l’exact contraire, vous êtes l’anti-Midas : Tout ce que vous touchez, y compris l’or des Parisiens, ce bijou qu’est notre capitale, vous le transformez en plomb. »

    Réponse aussi sérieuse qu’embarrassée d’Anne Hidalgo :

    « Je n’ai plus de voiture, donc je ne sais pas à quelle référence de Midas vous faites ici... Ça doit être culturel. Ça doit être culturel... »

  • Cynisme

    Propos de Kajsa Olongren, ministre néerlandaise des Affaires étrangères :

    « Nous ne pouvons pas prétendre que nous allons simplement attendre de voir comment se dérouleront les élections américaines. Parce qu’ils ont le même intérêt, en quelque sorte. Assurément, soutenir l’Ukraine est un moyen très peu coûteux de garantir que la Russie, avec ce régime, ne constitue pas une menace pour l’OTAN. Et il est vital de poursuivre ce soutien… Il est tout à fait dans notre intérêt de soutenir l’Ukraine, car ils mènent cette guerre, nous ne la menons pas. »

    Kajsa Olongren ne fait que répéter ce que dit en permanence Lindsey Graham, qui se pose depuis très longtemps en ami des Ukrainiens. Par exemple le 25 août dernier quand il soulignait que les Américains ont dépensé moins de 3% de leur budget militaire pour « détruire la moitié de l’armée russe » et que cela « est le meilleur investissement jamais réalisé pour la sécurité de l’Amérique, l’Ukraine est un partenaire fantastique ». Ou le 24 septembre : « L’économie russe s’effondre, l’armée est détruite. Cela a été un bon investissement pour le peuple américain. Nous détruisons l’armée russe sans perdre un seul soldat. »

    Jusqu'au dernier Ukrainien.

  • Viktor Orban

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    "Bruxelles crée un monde orwellien sous nos yeux. Ils achètent et fournissent des armes par l'intermédiaire de la Facilité européenne pour la paix. Ils veulent contrôler les médias par le biais de la Loi sur la liberté des médias. Nous n'avons pas combattu les communistes pour nous retrouver dans 1984 !"