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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1236

  • Au Québec

    Près de 200 pierres tombales et des monuments funéraires ont été renversés ou cassés dans la nuit du 3 juin au cimetière Saint-Charles de Québec.

    « L’ampleur des dommages est sans précédent pour un cimetière à Québec », selon le vicaire général.

    L’abbé Pierre Gingras, président du conseil d’administration du cimetière, déclare que l’accès du cimetière restera libre : « Je refuse de m'enfermer pour préserver la niaiserie des autres. Le cimetière, c'est un lieu public. »

    Personne ne sait qui sont les auteurs de la profanation. Mais l’abbé Gingras sait déjà que cette attaque sans précédent est seulement une « niaiserie »…

  • La phrase du jour

    Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur :

    « La République a besoin des Français de confession musulmane pour porter haut et loin ses valeurs. »

    C’était samedi, Place Beauvau, devant une trentaine de lecteurs et auditeurs de médias islamique (Saphir News, Oumma.com, Zaman...).

  • A Mossoul

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    L’Etat islamique a annoncé à Mossoul l’imminente ouverture de la « mosquée des moudjahiddine ». Il s’agit de l’église syro-orthodoxe Saint-Ephrem, qui est l’une des plus grandes de la ville, et dont la croix sur le dôme a été enlevée il y a près d’un an.

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  • Chrétiens enlevés en Libye

    La Commission internationale de Stockholm pour les réfugiés érythréens fait état de l’enlèvement de 86 Erythréens chrétiens par les jihadistes de l’Etat islamique en fin de semaine dernière. Ces chrétiens étaient dans un convoi qui a été arrêté sur la route de Tripoli. Les jihadistes ont laissé partir les musulmans et ont emmené les chrétiens.

    Selon un rapport de l’ONU publié ce jour, 5.000 Erythréens fuient leur pays chaque mois et sont aujourd’hui la deuxième population, après les Syriens, à tenter de traverser la Méditerranée.

  • Le commissaire Volpi est mort

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    Le commissaire Fidenzio Volpi est mort hier des suites de l’hémorragie cérébrale pour laquelle il avait été hospitalisé le 29 avril.

    Entre temps, le bourreau des Franciscains de l’Immaculée aux ordres de François aura été l’auteur d’un bon gros mensonge.

    En effet, en réponse aux rumeurs sur la gravité de son état, il avait publié le 15 mai un communiqué indiquant qu’il avait été malade mais qu’il avait entamé sa convalescence et qu’il était « sur le point de reprendre ses activités normales » avec « plein exercice de ses tâches de gouvernement ».

  • Vincent Lambert

    La Cour européenne des droits de l’homme, qui est donc désormais exclusivement celle des droits de l’homme qui a échappé à l’avortement et qui est en bonne santé, a refusé vendredi de condamner la France pour la décision de tuer Vincent Lambert.

    On lira d’abord le communiqué des avocats des parents de Vincent Lambert, les excellentes réactions de Cécile Edel et de Grégor Puppinck, le communiqué de l’Agrif, et l’opinion dissidente de 5 des 17 juges, dont voici le premier et le dernier paragraphes :

    Nous regrettons de devoir nous dissocier du point de vue de la majorité exprimé aux points 2, 4 et 5 du dispositif de l’arrêt en l’espèce. Après mûre réflexion, nous pensons que, à présent que tout a été dit et écrit dans cet arrêt, à présent que les distinctions juridiques les plus subtiles ont été établies et que les cheveux les plus fins ont été coupés en quatre, ce qui est proposé revient ni plus ni moins à dire qu’une personne lourdement handicapée, qui est dans l’incapacité de communiquer ses souhaits quant à son état actuel, peut, sur la base de plusieurs affirmations contestables, être privée de deux composants essentiels au maintien de la vie, à savoir la nourriture et l’eau, et que de plus la Convention est inopérante face à cette réalité. Nous estimons non seulement que cette conclusion est effrayante mais de plus – et nous regrettons d’avoir à le dire – qu’elle équivaut à un pas en arrière dans le degré de protection que la Convention et la Cour ont jusqu’ici offerte aux personnes vulnérables. (…)

    En 2010, pour célébrer son cinquantième anniversaire, la Cour a accepté le titre de Conscience de l’Europe en publiant un ouvrage ainsi intitulé. À supposer, aux fins du débat, qu’une institution, par opposition aux personnes composant cette institution, puisse avoir une conscience, pareille conscience doit non seulement être bien informée mais doit également se fonder sur de hautes valeurs morales ou éthiques. Ces valeurs devraient toujours être le phare qui nous guide, quelle que soit « l’ivraie juridique » pouvant être produite au cours du processus d’analyse d’une affaire. Il ne suffit pas de reconnaître, comme la Cour le fait au paragraphe 181 de l’arrêt, qu’une affaire « touche à des questions médicales, juridiques et éthiques de la plus grande complexité » ; il est de l’essence même d’une conscience, fondée sur la recta ratio, de permettre que les questions éthiques façonnent et guident le raisonnement juridique jusqu’à sa conclusion finale. C’est précisément cela, avoir une conscience. Nous regrettons que la Cour, avec cet arrêt, ait perdu le droit de porter le titre ci-dessus.

    D’autre part, on ne peut hélas pas passer sous silence la réaction infâme de la conférence épiscopale française qui, une fois de plus, se déshonore. Son porte-parole Mgr Ribadeau-Dumas considère que le sujet est « éminemment complexe » et qu’on ne saurait donc tirer quelque conclusion que ce soit de l’arrêt de la CEDH. Le pire dans cette réaction est que Mgr Ribadeau-Dumas, pour nier toute importance à l’arrêt, fait même semblant de ne pas savoir ce qu’est une jurisprudence (ou peut-être ne le sait-il pas, après tout, tant est insondable l’abîme de connerie du noyau dirigeant de l’épiscopat).

  • De la férie

    Sancti nóminis tui, Dómine, timórem páriter et amórem fac nos habére perpétuum : quia numquam tua gubernatióne destítuis, quos in soliditáte tuæ dilectiónis instítuis. Per Dóminum…

    Faites, Seigneur, que nous ayons toujours la crainte et l’amour de votre saint nom, parce que vous ne cessez jamais de diriger ceux que vous établissez dans la solidité de votre amour.

    (Collecte du deuxième dimanche après la Pentecôte)

  • Petite pause

    Jusqu'à lundi ou mardi prochain.

  • Il en est là

    Propos du cardinal Kasper (le théologien préféré de François) sur le référendum irlandais :

    « Un Etat démocratique a le devoir de respecter la volonté du peuple ; et il semble clair que, si la majorité du peuple veut ces unions homosexuelles, l’Etat a le devoir de reconnaître ces droits. »

    Ceci est radicalement contraire à la doctrine catholique, et précisément à l’encyclique Evangelium vitae de saint Jean-Paul II, dans sa partie sur la loi civile et la loi morale.

  • L’Etat islamique d’Afrique de l’Ouest

    Boko Haram a voulu montrer qu’il pouvait encore frapper au Nigeria : mardi, un commando a tenté une incursion à Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno. Le commando a été arrêté à la suite d’une fusillade avec l’armée, mais ensuite un kamikaze s’est fait exploser au marché à bestiaux. Il y a eu au moins 13 morts.

    Le même jour, Boko Haram a diffusé une vidéo minimisant ses pertes et annonçant que le groupe s’appelait désormais « Etat islamique d’Afrique de l’Ouest ».