Le commissaire Fidenzio Volpi est mort hier des suites de l’hémorragie cérébrale pour laquelle il avait été hospitalisé le 29 avril.
Entre temps, le bourreau des Franciscains de l’Immaculée aux ordres de François aura été l’auteur d’un bon gros mensonge.
En effet, en réponse aux rumeurs sur la gravité de son état, il avait publié le 15 mai un communiqué indiquant qu’il avait été malade mais qu’il avait entamé sa convalescence et qu’il était « sur le point de reprendre ses activités normales » avec « plein exercice de ses tâches de gouvernement ».
Commentaires
Paix à son âme
« plein exercice de ses tâches de gouvernement ». Dieu en a décidé autrement. Peut être que son décès va permettre de réparer quelques petites injustices et abus de pouvoir envers les Franciscains de l'Immaculée?. Nul doute que ceux-ci vont prier et dire des messes (en rite extra-ordinaire) pour le salut de leur persécuteur
Moi je suis glacé d'effroi, épouvanté, terrifié, pétrifié, pour lui, car on dit "tout s'arrange toujours même mal!"
je crois bien qu'il ne s'agit pas de son seul mensonge; en voila un qui aura bien besoin des prières de ses victimes
Voici quelques prophéties de Saint François d'Assise :
Dans ses dernières paroles et ses derniers actes commentés par Thomas de Celano dans sa Vita Prima, il est écrit qu’en voyant arriver son dernier jour, il appela les frères qu’il désirait revoir dont frère Elie et il bénit chacun d’eux. Il leur dit aussi :
« Et vous, tous mes fils, vivez et demeurez toujours dans la crainte de Dieu, car de grandes épreuves vous menacent et la tribulation est proche. Heureux ceux qui persévèreront dans ce qu’ils ont entrepris, malgré les scandales qui en feront trébucher un certain nombre. Pour moi, j’ai hâte d’aller maintenant vers le Seigneur et j’espère bien rejoindre mon Dieu que j’ai voulu servir de tout mon cœur ».
Dans Thomas de Celano « Vita secunda 157 », nous trouvons aussi ces paroles prophétiques du pater angélicus.
« Les frères les meilleurs, disait-il, sont couverts de confusion à cause de la conduite des mauvais ; ceux qui n’ont pas péché, on les juge d’après les actions des autres. J’en suis comme transpercé d’un glaive de douleur qu’ils retournent tout le jour dans mon cœur ». Et s’il fuyait la compagnie des frères, c’était pour que de mauvaises nouvelles sur le comportement de l’un ou de l’autre ne vinssent pas raviver sa peine.
« Mes frères, un temps viendra, disait-il, où par suite des mauvais exemples, cet Ordre aimé de Dieu possèdera une triste réputation, et les frères rougiront même d’avoir à sortir en public.
Ceux qui postuleront leur admission dans l’Ordre seront poussés uniquement par l’Esprit-Saint, leur résolution ne sera entachée d’aucun amour-propre de la chair ou du sang ; ils seront vraiment bénis du Seigneur. On ne les verra pas accomplir des actions d’un mérite éclatant, car l’ambiance de charité qui stimule la ferveur des saints sera refroidie ; ils auront à subir de terribles tentations, et ceux d’entre eux qui surmonteront l’épreuve seront meilleurs que leurs prédécesseurs.
Mais malheur à ceux qui se trouveront très satisfaits d’appartenir à un Ordre religieux en mettant leurs complaisances uniquement dans l'extérieur et les dehors de la vie religieuse, et, se confiant en leur sagesse et en leur science, s’engourdiront dans l’oisiveté, ou autrement ne se seront pas exercés aux oeuvres de vertu, n'auront pas suivi les sentiers de la croix et de la pénitence ni observé l'Evangile dans toute sa pureté, comme ils sont tenus de le faire, simplement et sans détour, par leur profession.
Ils n’opposeront pas avec courage une résistance continuelle aux tentations que Dieu permet pour éprouver ses élus ; quant à ceux qui auront été soumis à l'épreuve et en seront sortis victorieux, ils recevront la couronne de vie, à laquelle les prépare en ce monde la malice des méchants et des réprouvés ».