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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1169

  • François : c’est moi, et c’est diabolique…

    Maurizio Blondet a analysé la vidéo de la rencontre entre François et des Franciscains de l’Immaculée, le 10 juin 2014 (mise sur Youtube un an après, le 10 juin dernier). Où l’on voit parader le gros Volpi.

    On y voit le pape souligner à plusieurs reprises que c’est lui qui est responsable des sanctions contre les Franciscains, lui seul, et qu’il ne faut donc pas accuser le commissaire Volpi.

    Pourquoi ? On ne sait pas. Ou plutôt on voit le pape dire exactement le contraire de ce qu’il dit aux communautés progressistes (mettez le bazar, allez de l’avant sans vous occuper de ce que dira la hiérarchie, etc.) :

    Le principe qui m'a guidé a été celui de l'obéissance car c'est justement celui de la catholicité. Quand nous pensons à la Réforme protestante, elle a commencé par la révolte, se détacher de l'évêque, se détacher de Rome et ce n'est pas la catholicité. Saint Ignace nous dit que la règle "pour sentir avec l'Église" est que si je vois une chose noire qui est noire et l'Église me dit qu'elle est blanche, je dois dire qu'elle est blanche.

    Sic.

    Un peu plus tard, François va ajouter :

    Mais il y a une autre chose qui me fait comprendre pourquoi le démon est tellement fâché avec vous tous: la Sainte Vierge (la Madonna). Il y a quelque chose que le démon ne tolère pas… il ne tolère pas la Vierge, il ne tolère pas, et ne tolère pas en plus (di più) ce mot dans votre nom: "Immaculée", car elle a été l'unique personne seulement humaine chez qui il a toujours trouvé la porte fermée, dès le premier moment; lui il ne (la) tolère pas. Mais pensez aussi le moment que vous vivez maintenant comme une persécution diabolique, jugez-le comme ça…

    Maurizio Blondet détaille également ce que François impose aux Franciscains de l’Immaculée, et dont certains points sont des applications directes de l’origine diabolique de la persécution papale :

    1. Aucun frère n’a le droit de quitter l’ordre, comme par exemple pour se faire incardiner dans un diocèse.
    2. Ils doivent enlever la médaille miraculeuse qu’ils portent cousue sur leur vêtement. (Explication du commissaire Volpi : « Sinon on pourrait croire qu’elle est miraculeuse. » Sic. Et le démon ne tolère pas…)
    3. Ils doivent enlever leur bure quand ils se couchent. (Car ils avaient repris la tradition datant de saint François de se coucher dans leur bure.)
    4. Ils doivent effacer de leurs vœux le « vœu marial ». Celui de saint Maximilien Kolbe, qui est leur particularité propre. Le vœu de soumission à l’Immaculée, rédigé par le grand apôtre de l’Immaculée, qui était aussi le grand pourfendeur de la franc-maçonnerie. Le diable n’aime pas l’Immaculée, et il n’aime pas qu’on lutte contre la franc-maçonnerie.
    5. Ils doivent cesser de parler de saint Maximilien Kolbe. Tout simplement.
  • Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint Sauveur

    Extrait de la notice du bienheureux cardinal Schuster :

    Le Latran apparaît pour la première fois dans l’histoire ecclésiastique en l’an 313, alors que, au dire d’Optat de Milève, fut célébré dans son enceinte, sous le pape Melchiade, un concile contre les Donatistes. Convenerunt in domum Faustae, in Lateranis. C’est en effet vers cette époque que Constantin avait donné à l’Église romaine l’antique palais des Laterani, venu probablement en sa possession comme partie de la dot de sa femme Fausta, sœur de Maxence.

    A partir de cette époque, le Latran devint la résidence habituelle des Papes, et, à ce titre, nous pouvons le considérer comme un monument vivant, une pieuse relique de cette longue série de saints Pontifes qui y résidèrent durant près de dix siècles. Que d’histoire, de poésie et d’art enferment ces murailles presque deux fois millénaires, et qui virent une dynastie pontificale encore plus longue que la plus longue dynastie de souverains ?

    C’est là, au Latran, que, à l’instigation du pape Sylvestre, Constantin transforma, ou érigea la première basilique dédiée, à Rome, au Sauveur. C’est ainsi que les salles de bains du vieux palais de Plaute Latran, mort victime de la cruauté de Néron, furent transformées en baptistère chrétien, où triompha cette même Croix que Néron avait voulu arracher de la Ville aux sept collines. Le butin de Néron devint, après trois siècles, l’héritage pacifique des successeurs de saint Pierre.

    La dispute élevée pour savoir si le Latran est la cathédrale de Rome, ou si ce n’est pas plutôt la Basilique vaticane, n’a de sens que pour les siècles passés auxquels nous nous reportons. Ce serait un anachronisme que de parler de cathédrale à Rome durant le haut moyen âge, alors que, grâce à la liturgie stationnale, le Pape officiait, non pas dans une église déterminée mais dans toutes les basiliques et les titres de la Ville et de sa banlieue. Durant le haut moyen âge il résidait bien dans le vieux palais de Fausta, mais quand il devait célébrer quelque solennité, l’Épiphanie, le baptême pascal, l’Ascension, la Pentecôte, les ordinations, le couronnement des rois, c’était toujours à Saint-Pierre que la station avait lieu, parce que c’est là que, dans le baptistère, on conservait la chaire de saint Pierre. C’était donc là aussi que le Pape devait inaugurer son pontificat ; c’est là qu’il devait le clore un jour par sa sépulture.

    Plus tard seulement, alors que l’usage de la liturgie stationnale déclinait, et que se développait la puissance extérieure de la papauté, sous l’influence d’une situation de fait on en vint à considérer le Latran, résidence du Pontife, comme étant aussi sa cathédrale, par rapport aux autres églises titulaires de Rome.

    Cette idée se développa peu à peu, et s’affirma dans toute sa puissante splendeur vers le VIIIe siècle, alors que l’episcopium devint aussi le siège du gouvernement, et que le successeur de Silvestre recueillit sans contestation entre ses mains le double héritage de Pierre et de Constantin.

    En face des diverses juridictions monastiques, capitulaires ou épiscopales qui se disputaient les différents sanctuaires de la Ville, la basilique du Sauveur s’éleva à la hauteur de symbole de l’universelle autorité pontificale. Dès lors, il ne suffit plus que de simples moines ou des prêtres quelconques célébrassent les louanges divines en cette enceinte sacrée. De même que sur les autels des Princes des Apôtres Pierre et Paul, depuis plusieurs siècles déjà, les prêtres des titres voisins se succédaient quotidiennement pour célébrer la messe solennelle, ainsi pour l’autel du Latran on désigna pour remplir les fonctions de célébrants hebdomadiers, dans la cathédrale du Pape, les évêques suburbicaires eux-mêmes. Le premier noyau du collège cardinalice autour du Pontife se trouva dès lors constitué.

  • 24e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile, comme l’épître et les oraisons, est celui du 5e dimanche après l’Epiphanie, qui n’a pas été célébré cette année. C’est l’évangile du bon grain et de l’ivraie (Matthieu 13, 24-30), sans son explication donnée par Jésus lui-même, ensuite, à ses disciples. Il peut paraître bizarre, d’ailleurs, que les disciples demandent cette explication, puisque d’une part la parabole n’est pas difficile à comprendre, et que, surtout, Jésus vient déjà de leur donner l’explication de la parabole de la semence semée sur le chemin, sur les pierres, dans les épines, et dans la bonne terre.

    Mais son explication souligne le côté eschatologique de la parabole, qui devient une prophétie sur la fin du monde : « Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

    C’est ce qui donne tout son poids à la parabole en cette saison. Car après l’Epiphanie, on y voit surtout le développement de l’Eglise, au sein de laquelle vont cohabiter des bons et des méchants ; mais en cette fin d’année liturgique c’est l’épilogue qui nous presse, et qui fait de la parabole un enseignement qui ne concerne plus seulement l’Eglise, mais chacun de nous individuellement. Ce champ est aussi notre âme, dans laquelle poussent le bon grain des vertus et l’ivraie du diable. Après avoir semé il ne faut pas dormir, mais veiller toujours, car l’esprit est prompt mais la chair est faible, comme dira Jésus à ses apôtres à Gethsémani. La différence est que si dans l’Eglise on ne doit pas tenter d’éradiquer l’ivraie avec une violence qui nuirait au froment, dans notre âme il en va tout autrement : c’est même un labeur constant, et ce sont les violents qui s’emparent du royaume des cieux.

  • Le Missel des ordinariats anglicans

    rm19 divine worship missal[clip].jpgLa Constitution apostolique Anglicanorum coetibus a été édictée il y a six ans (le 4 novembre 2009), et voici que va être publié, dans les prochains jours, le Missel qui sera officiellement en usage, à partir du premier dimanche de l’Avent, dans les ordinariats issus de l’anglicanisme.

    Ce missel a été élaboré par une commission intitulée Anglicanae Traditiones, présidée par Mgr Di Noia, secrétaire adjoint de la Congrégation pour la doctrine de la foi. En font partie notamment des représentants des différents ordinariats (Angleterre, Etats-Unis, Australie) ainsi que le P. Uwe Michael Lang de l’Oratoire de Londres. Afin que « soient maintenues au sein de l'Eglise catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l'ordinariat et comme un trésor à partager », comme dit la Constitution de Benoît XVI.

    Un premier livre, « Occasional Services », qui est le rituel pour le baptême, le mariage, les funérailles, avait déjà été publié fin avril.

    En bref il s’agit d’une adaptation catholique de la liturgie anglicane, qui avait développé une forme particulière, y compris pour la messe, quant au chant, mais aussi quant au rite. Par exemple les prières préparatoires (avec notamment le Décalogue) ne comprennent pas de rite pénitentiel : celui-ci a lieu avant la Préface eucharistique.

    L’une des questions qui ont été posées, et qui se sont posées, à la commission est de savoir si la langue serait l’anglais de la Renaissance utilisé jusque dans les années 60, ou l’anglais moderne utilisé depuis cette époque dans de nombreuses églises anglicanes.

    La réponse a été que si l’on voulait perpétuer les traditions liturgiques anglicanes il fallait garder l’ancien anglais, et que si des prêtres voulaient célébrer en anglais moderne ils devraient prendre le nouveau Missel romain. Un aveu de plus, émanant de Rome, que la Constitution de Vatican II pour la liturgie n’était qu’un chiffon de papier quand elle édictait que la langue propre de la liturgie latine était le latin…

    On constate d’autre part que, dans ce missel des ordinariats, la prière eucharistique normale est le canon romain. C’est lui qui est utilisé pour la grand-messe. Le missel comporte aussi ce qui est la prière eucharistique II du nouveau Missel romain, mais c’est éventuellement pour les messes de semaine ou les messes avec des enfants. Alors que dans la plupart de nos paroisses c’est la très brève prière eucharistique II qui est devenue la norme, le canon romain ayant quasiment disparu.

    On notera aussi que l’année liturgique conserve la Septuagésime, les Quatre-Temps, les Rogations, et qu’on n’y trouve pas de « temps ordinaire » : il y a un temps après l’Epiphanie, et un temps « après la Trinité ».

    Bref, c’est une sorte de « forme extraordinaire »… issue d’un protestantisme plus traditionnel que la néo-liturgie catholique… (Mais le cycle des lectures sur trois ans n'est pas issu des "traditions anglicanes...)

  • Accessi, inquit, ad prophétissam

    Accessi, inquit, ad prophétissam, et in útero accépit et péperit fílium (Isaïe 8, 3). Quod Maria prophétissa fúerit, ad quam proxime accessit Isaías per prænotiónem spíritus, nemo contradixerit, qui sit memor verbórum Maríæ, quæ prophetico affláta spíritu elocuta est. Quid enim ait? Magníficat ánima mea Dóminum: et exsultávit spíritus meus in Deo, salutári meo. Quia respéxit humilitátem ancíllæ suæ: ecce enim ex hoc beátam me dicent omnes generatiónes. Quod si animum accommodáveris univérsis eius verbis, non útique per dissídium negáveris eam fuisse prophétissam, quod Dómini Spíritus in eam supervénerit, et virtus Altíssimi obumbráverit ei.

    « Je m'approchai de la prophétesse, et elle conçut et enfanta un fils » (Isaïe, 8,3). Que Marie fût la prophétesse, dont s’est approché Isaïe par une prédiction de l’esprit, personne ne dira le contraire, si l’on se souvient des paroles de Marie, qui a parlé sous l’inspiration de l’Esprit. Car que dit-elle ? « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit exulte en Dieu mon sauveur. Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante, voici en effet que désormais toutes les générations me diront bienheureuse. » Si tu appliques ton attention à toutes ces paroles, tu ne peux absolument pas nier qu’elle fût la prophétesse, car l’Esprit du Seigneur vint sur elle, et la puissance du Très-Haut la prit sous son ombre.

    Saint Basile, traité sur Isaïe. (Lecture des matines de l’office de la Sainte Vierge le samedi en novembre.)

  • LGBT ce n’est pas ukrainien…

    Les députés ukrainiens ont rejeté hier à une très large majorité un amendement au code du travail interdisant les « discriminations fondées sur la préférence sexuelle ».

    Selon une technique propre à la dictature de l’UE, le vote de cet amendement était une condition sine qua non pour que les Ukrainiens puissent se passer de visa pour circuler dans l’UE. Vous ne voyez pas le rapport ? Moi non plus. Et les députés ukrainiens non plus, manifestement, puisqu’ils ont rejeté l’amendement alors que le président Porochenko venait de faire un discours à la télévision pour annoncer qu’un oui à l’amendement permettrait aux citoyens ukrainiens de visiter l’UE sans visa dès l’année prochaine.

    L’amendement a même été rejeté par des députés du parti pro-UE du Premier ministre Arseni Iatseniouk, et l’un d’eux a déclaré : « En tant que pays ayant une histoire chrétienne millénaire, nous ne pouvons tout simplement pas permettre cela… un statut spécial pour les minorités sexuelles est simplement inacceptable. »

    Cela dit, Jean-Claude Juncker, le même jour, écrivait à Porochenko pour lui dire que « les progrès dans la lutte contre la corruption demeurent une priorité clé pour permettre des voyages sans visa dans l’UE. »…

  • Pauvres Belges

    Le pape a nommé Mgr Jozef de Kesel archevêque de Malines-Bruxelles, primat de Belgique, et ordinaire militaire pour la Belgique.

    Il succède à Mgr André Léonard, qui n’a pas été fait cardinal…

    « Ils ont aimé Danneels, ils adoreront De Kesel », dit l’éditorialiste du Soir, soulignant que Jozef de Kesel est « considéré comme le prolongement naturel et une sorte de fils spirituel » du cardinal Danneels, dont il fut un temps l’auxiliaire à Bruxelles avant de devenir évêque de Bruges. Ainsi est refermée la « parenthèse » ouverte par Benoît XVI avec la nomination de Mgr Léonard, ainsi est mis « fin à une chape de plomb de plusieurs années » (sic).

    Jozef De Kesel est favorable à la fin du célibat sacerdotal, à l’ordination des femmes, et quand il était auxiliaire de Bruxelles il avait soutenu les prêtres qui disaient des messes spécifiques pour les participants à la gay pride.

    Cela fait, en quelques jours, trois nominations d'archevêques "bergogliens" qui seront bientôt cardinaux...

  • Super muros tuos Jerusalem

    ℟. Super muros tuos Jerusalem constitui custodes: * Tota die et nocte non tacebunt laudare nomen Domini.
    ℣. Prædicabunt populis fortitudinem meam, et annuntiabunt Gentibus gloriam meam.
    ℟. Tota die et nocte non tacebunt laudare nomen Domini.

    Sur tes murs, Jérusalem, j’ai posté des gardes ; tout au long du jour et de la nuit ils ne cesseront de louer le nom du Seigneur. Ils prêcheront aux peuples ma force, et annonceront aux païens ma gloire.

    Répons des matines, d’après Isaïe 27, 6 ou 62, 6, et 66, 19.

    La lecture des matines est Ezéchiel, mais le répons est d’Isaïe, qui pourtant ne figure pas dans les lectures des prophètes assignés au mois de novembre.

    L’antiphonaire de Marseille, du XIIIe siècle, est l’un des rares manuscrits (en tout cas parmi ceux qu’on peut voir sur internet) qui aient ce verset. La plupart ont comme verset la fin d’Isaïe 27,6 et le début de 27,7 (ou 62,6-7 qui est identique) : « Qui reminiscimini Domini, ne taceatis et ne detis silentium ei. » (Vous qui vous souvenez du Seigneur, ne vous taisez pas et ne faites pas silence. »

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  • Trois millions de plus

    Dans un discret encadré de la livraison automne 2015 de ses prévisions économiques (uniquement en anglais, bien sûr), la Commission européenne dit qu’elle prévoit l’arrivée de trois millions de « demandeurs d’asile » supplémentaires dans l’UE d’ici 2017 (en plus de ceux qui sont déjà arrivés).

    Elle bavarde ensuite, longuement, sur les conséquences économiques de cet afflux, qui ne peuvent pas encore être mesurées, mais dont on sait déjà… qu’elles ne peuvent qu’être bénéfiques, même si dans l’immédiat l’effet est limité.

    Ainsi, on peut déjà s’attendre à une hausse du PIB de 0,2% pour les pays de « transit » des migrants, et plus élevée dans les pays de « destination » : 0,5% pour la Suède. Dès 2015 !

    Comment est-ce possible ? Mais c’est que toute hausse de la consommation et des investissements se traduit par une hausse du PIB, et aussi parce que les pays en question reçoivent de l’argent du Fonds asile, migration et intégration de l’UE, et des Fonds structurels et d’investissement européens…

    Pour la suite, on ne sait pas : ça dépendra de l’intégration des migrants dans le marché du travail… On nous répète que « l’immigration n’a pas d’impact évident, ou un faible impact, sur les niveaux de chômage », mais qu’il faut tenir compte du fait qu’un important afflux de main d’œuvre fait baisser les salaires, surtout dans le bas de l’échelle… Et cela c’est mécanique, on n’y peut rien, semblent dire les experts du commissaire socialiste Moscovici…

  • Mgr Negri et Poutine

    Mgr Luigi Negri, l’évêque de Ferrare, est connu pour son franc parler politiquement incorrect, y compris dans l’Eglise (notamment sur l'islam, l'immigration, etc.).

    Dans une interview a magazine italien Panorama qui paraît aujourd’hui (mais dont on il ne nous donne qu’une très brève présentation), Mgr Negri dit à propos de l’Etat islamique :

    Nous devrions chercher à désarticuler le sommet de l’Etat islamique par une action vigoureuse et ciblée, mais pour la mettre en œuvre il faut avoir une tête et des couilles. Et le seul qui ait ces attributs, je dois l’admettre avec une profonde honte, c’est Vladimir Poutine.

    A propos du synode, il dit : « C’est un organe consultatif, et à Ferrare tout reste comme avant ».