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tchèques - Page 7

  • République tchèque

    Mirek Topolanek a remis hier, comme prévu, la démission de son gouvernement au président Vaclav Klaus. Celui-ci a déclaré ne pas vouloir que le cabinet démissionnaire dirige le pays trop longtemps. Il a également précisé que le nouveau gouvernement devrait être le résultat d'un accord politique au Parlement et que celui qui saurait trouver 101 voix à la chambre des députés serait chargé de former un gouvernement. Mais l'ODS insiste pour que ce soit Topolanek, chef du parti majoritaire.

  • Embrouilles tchèques

    Hier soir, au cours d'un débat télévisé, le Premier ministre tchèque Mirek Topolanel a accusé le président Vaclav Klaus d'être responsable du vote de la motion de censure, par l'intermédiaire du maire de Prague et de l'un des deux députés ODS qui ont voté la motion. Et cela, a-t-il ajouté, parce que Vaclav Klaus ne veut pas que la présidence tchèque de l'Union européenne soit couronnée de succès. Ce qui est absurde, car l'échec de la présidence tchèque retomberait forcément sur le président, et sur la République tchèque elle-même, or Vaclav Klaus est trop soucieux de la fierté nationale tchèque pour concevoir une telle manigance.

    Quoi qu'il en soit, il devient peu probable que Vaclav Klaus nomme de nouveau Mirek Topolanek, qui doit donner sa démission aujourd'hui, comme nouveau Premier ministre...

    C'est ce qu'a indirectement confirmé son secrétaire.

    Mais la direction de l'ODS a fait savoir que le parti n'accepterait pas un gouvernement qui ne soit pas dirigé par Topolanek...

    Pendant ce temps-là on ne parle plus du traité de Lisbonne. Ou plutôt si : le Sénat a renvoyé l'examen de la ratification à une hypothétique session extraordinaire après la session d'avril.

  • Motion de censure tchèque

    Après quatre tentatives infructueuses, la cinquième motion de censure contre le gouvernement de Mirek Topolanek a obtenu la majorité, 101 voix sur 200, hier, à la chambre tchèque des députés. C'est une première dans la courte histoire de la République tchèque.

    Selon la Constitution, le gouvernement est tenu de démissionner, et le président de la République doit nommer un nouveau Premier ministre (qui devrait être logiquement... Mirek Topolanek, en tant que chef du parti ayant le plus grand nombre de députés).

    Les sociaux-démocrates, à l'origine de la motion de censure, avaient dit que si celle-ci était votée ils ne verraient pas d'inconvénient à ce que le gouvernement de Mirek Topolanek continue à exercer ses fonctions jusqu'à la fin de la présidence européenne. Ils l'ont répété après le vote, précisant qu'ils souhaitaient un gouvernement technique qui expédie les affaires courantes. Ce qui permettrait de mettre au point et de voter la nouvelle loi électorale et de préparer des élections à l'automne.

    Mirek Topolanek rejette l'idée d'un gouvernement technique et souhaite des élections anticipées dès cet été.
    Il a déclaré qu'il ne pouvait pas démissionner avant jeudi, à cause de son déplacement au Parlement européen, où il a tenu un discours ce matin, affirmant que la motion de censure n'aurait aucune incidence sur la présidence de l'Union.
    En revanche elle pourrait bien en avoir une sur la ratification du traité de Lisbonne, si le Parlement ne s'occupe plus que la loi électorale...

  • Une autre nouvelle tchèque

    Mardi, Mirek Topolanek a retiré in extremis de l'ordre du jour de la chambre tchèque des députés la ratification du traité avec les Etats-Unis sur l'installation de bases du bouclier antimissile en République tchèque (déjà votée par le Sénat).

    La raison officielle est qu'il n'était pas sûr d'avoir la majorité et qu'il ne voulait pas alourdir encore le climat dans cette assemblée sans majorité stable et qui s'apprête à débattre d'une motion de censure.

    C'est une vraie raison, mais il y en une autre, c'est que Barack Obama a gelé pour le moment le programme du bouclier antimissile, et qu'il n'y a donc aucune urgence pour ratifier ce traité dans un tel climat.

    Le problème est que les sénateurs ODS ont fait savoir il y a déjà plusieurs semaines que le vote sur le traité sur le bouclier antimissile était lié au vote sur le traité de Lisbonne : sans l'un, il n'y aura pas l'autre.

    Y a-t-il un danger de tuer le traité de Lisbonne ? a demandé jeudi aktuálne.cz au Premier ministre. Réponse :

    - Je pense que c'est possible. Mais je soulignerai que ce n'est pas entièrement de notre responsabilité. Je ne donnerai à personne, et en aucun cas, de consigne de vote. Je l'ai déjà dit plusieurs fois.

    (On notera aussi sa réponse plutôt sympathique à la question de savoir si son gouvernement peut survivre à la motion de censure : « Cela ne m'inquiète pas. C'est ce à quoi je suis confronté depuis juin 2006. S'il se manifeste une volonté que quelqu'un d'autre dirige, qu'il en soit ainsi, quelqu'un d'autre peut diriger à ma place. C'est toujours dans l'ordre du probable, et tout homme politique doit être prêt à affronter cela. »)

  • République tchèque : le traité de Lisbonne à petits pas

    La Chambre des députés tchèques (qui a approuvé la ratification du traité de Lisbonne le mois dernier) a adopté, hier, une réglementation visant à empêcher le gouvernement de transférer des compétences nationales à l'Union européenne sans l'accord des deux chambres du Parlement. L'adoption de cette réglementation était une condition formulée par les sénateurs de l'ODS pour une éventuelle ratification du traité de Lisbonne à la Chambre haute.

  • Le Sénat tchèque reporte le débat sur le traité de Lisbonne

    Le Sénat tchèque pourrait débattre du traité de Lisbonne lors de sa session de mai (et non en mars ou en avril), déclare son président Premysl Sobotka.

    Le Sénat veut en effet que soit d'abord voté par les deux chambres le texte stipulant qu'aucune compétence nationale ne peut être transférée à l'UE sans le consentement du Parlement. (Ce texte sera un amendement à celui qui fixe les règles de procédure des deux chambres.) Les députés doivent le voter lors de la session qui débute le 17 mars.

    Premysl Sobotka pense que les sénateurs adopteront le traité, mais que la République tchèque n'a pas de raison d'accélérer le processus de ratification, car les Allemands et les Polonais ne l'ont toujours pas achevé...

  • Impayable Topolanek

    Commentaire du Premier ministre tchèque Mirek Topolanek sur le discours de Vaclav Klaus au Parlement européen :

    « Je pourrais en signer chaque phrase. »

    (Le pire est que c'est vrai, mais qu'il veut quand même ratifier le traité de Lisbonne pour que son pays ne soit pas le mouton noir de l'Europe...)

  • Exemple tchèque

    Un premier groupe de 16 travailleurs étrangers qui ont perdu leur travail en République tchèque à la suite de la crise économique a quitté hier le territoire, en profitant d'une aide financière de l'Etat.

    Pour faciliter le rapatriement des étrangers licenciés, le gouvernement leur propose une somme de 500 euros et un billet d'avion gratuit pour rentrer chez eux.

    Le ministère de l'Intérieur a reçu 2.000 demandes pour bénéficier de cette aide dans les trois premiers jours du programme.

    Le gouvernement explique qu'il veut éviter le travail clandestin ainsi que le risque de délinquance et de crime organisé.

  • Klaus à Bruxelles

    Le président tchèque Vaclav Klaus s'est exprimée comme prévu en fin de matinée devant le Parlement européen. Parfois sous les sifflets et les huées. Et de nombreux députés ont quitté l'hémicycle pour protester contre ses propos.

    Dans l'attente du texte de son discours, voici quelques bribes glanées dans les dépêches d'agences :

    « Les représentants élus de 27 pays, dans leur gamme très colorée de vues et de positions politiques, sont une audience unique. De la même façon, l'Union européenne elle-même est une expérience unique et réellement révolutionnaire du demi-siècle passé, par son processus consistant à faire passer une partie importante des décisions du niveau des Etats à celui des institutions européennes. »

    « Il est erroné de penser qu'il y n'a qu'une seule voie, un seul avenir pour l'Union européenne, à savoir une Union toujours plus étroite, une intégration toujours plus approfondie sur le plan politique des Etats membres. Il n'y a pas si longtemps, dans notre partie de l'Europe, nous vivions dans un système politique qui n'autorisait aucune alternative et donc aucune opposition parlementaire. Nous avons appris la difficile leçon que, sans opposition, il n'y a pas de liberté. Ici, il n'y a qu'un choix et ceux qui osent réfléchir à une solution différente sont qualifiés d'ennemis de l'intégration européenne. »

    « On parle du caractère bureaucratique des prises de décision, mais les projets contenus dans la Constitution européenne rejetée, et dans le traité, qui est peu modifié par rapport à la Constitution, augmenteraient encore ce défaut de déficit démocratique. En l'absence d'un démos européen, d'un peuple européen, la solution ne passe pas non plus par le renforcement du Parlement européen», qui risque de conduire « à une aliénation encore plus grande des citoyens européens vis-à-vis de l'Union. »

    Lors de la conférence de presse qui a suivi, on lui a demandé s'il signerait l'acte de ratification du traité de Lisbonne. Il a répondu que ce n'était pas une question à laquelle il répondrait, car « c'est toujours en cours au Parlement ». Il a ajouté que les joueurs d'échecs n'annoncent pas leurs coups à l'avance, et qu'il espérait un « débat sérieux » au Sénat.

  • Le drapeau européen de Prague

    Le grand drapeau européen suspendu au métronome géant du parc Letna de Prague a été vandalisé pour la quatrième fois depuis le début de l’année.

    Pourtant, les patrouilles de police avaient été renforcées.

    Cette fois, des inconnus ont tracé sur lui « un symbole d’un mouvement interdit », selon la porte-parole de la police qui a refusé de préciser de quoi il s’agissait.

    Il n’y a pas beaucoup d’effort d’imagination à faire pour comprendre qu’il s’agit vraisemblablement d’une croix gammée. Assimiler l'Union européenne à un régime totalitaire, c’est tellement horrible qu’on ne peut pas le dire… (Il reste qu'au même endroit s'élevait autrefois la statue de Staline...)