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tchèques - Page 10

  • Le Tchèque qui ridiculise la présidence tchèque

    L’agence de presse tchèque TCK, après avoir recherché quelques-uns des « artistes » censés avoir réalisé avec David Cerny l’« installation » intitulée Entropa qui orne l’atrium du Conseil européen de Bruxelles, s’est rendu compte que plusieurs d’entre eux au moins semblaient ne pas exister.

    David Cerny a reconnu hier qu’il avait en fait tout réalisé lui-même avec l’aide de quelques amis.

    « L'hyperbole grotesque et la mystification font partie des attributs de la culture tchèque et la création de fausses identités représente l'une des stratégies de l'art contemporain », pontififie-t-il dans un communiqué. "Nous savions que la vérité serait découverte et nous voulions savoir si l'Europe était capable de rire d'elle-même", ajoutet-t-il, tout en présentant ses excuses aux responsables tchèques "pour les avoir trompés"…

    En fait, il s’agit d’une seconde tromperie. Déjà, David Cerny n’avait présenté à Alexandr Vondra qu’une esquisse de son projet (où l’on ne voyait rien des détails qui prêtent pour le moins à controverse). C’est ce qu’a reconnu le vice-Premier ministre après avoir publiquement défendu le bien fondé de l’œuvre…

    Et c’est bien la présidence tchèque de l’UE qui est trompée. Car c’est elle qui a publié, ès qualités, une belle brochure présentant Entropa… sans même regarder les dessins, cette fois très explicites... Et l’on y voit les explications données par chacun des 27 artistes, chaque notice étant accompagnée d’une biographie, essentiellement une liste impressionnante des expositions auxquelles chacun d’entre eux a participé… En outre, David Cerny a poussé la mystification jusqu’à créer des sites internet personnels (et plutôt crédibles) de certains de ces artistes inventés (cf par exemple celui de l’Anglais… Khalid Asadi).

    Pour se justifier, David Cerny dit qu’il avait l’intention de demander leur contribution à des artistes des 26 autres pays, mais qu’il n’en a pas eu le temps. Il a eu pourtant le temps de rédiger toutes les notices, et de créer des sites internet…

  • A Prague

    Un séminaire s’est tenu à Prague avec Jens-Peter Bonde (le Dupont-Aignan danois, mais d’une notoriété beaucoup plus grande), et Roman Huber, directeur de l’organisation allemande Mehr Demokratie (plus de démocratie).

    Les deux orateurs ont déclaré qu’il fallait rejeter le traité de Lisbonne et concevoir un nouveau texte.

    Ce qui est intéressant est que le séminaire était organisé sous les auspices de la commission du Sénat tchèque pour les affaires européennes…

  • Le parti tchèque des citoyens libres

    Petr Mach, directeur exécutif du Centre tchèque pour l’économie et la politique, et assistant du président Vaclav Klaus, a annoncé la fondation d’un nouveau parti, clairement orienté à droite, et clairement contre le traité de Lisbonne, intitulé Parti des citoyens libres (SSO).

    L’ODS a « trahi ses principes » en voulant ratifier un traité contre lequel il avait fait campagne aux dernières élections, dit Petr Mach, qui a cité deux députés qui ont quitté le groupe ODS, et le fils du président, comme soutenant son parti. Le président Vaclav Klaus a « donné des conseils ».

    Il a rappelé qu’il voulait coopérer avec le mouvement Libertas de Declan Ganley, dans le cadre des élections européennes de juin prochain.

    Néanmoins, il a refusé de constituer ce qui aurait été la branche de Libertas en République tchèque. Pour lui, constituer des branches de Libertas dans tous les pays de l’Union européenne ne peut pas fonctionner, car il n’existe pas de peuple européen ni une seule opinion publique européenne. Et il ajoute : « En principe je crois que nous poursuivons les mêmes buts ; ainsi ce serait bien qu’il accepte notre parti comme partenaire d’une libre alliance, mais je n’ai pas reçu de réponse. »

    En fait, Declan Ganley a déclaré à la presse irlandaise qu’il avait confiance de pouvoir présenter des candidats tchèques aux prochaines élections européennes, et il a ajouté : « Petr Mach est eurosceptique, et je ne le suis pas ». Sic.

  • Pauvre « Europe »

    A la demande du gouvernement tchèque, David Cerny, un artiste « engagé » (bien sûr) et connu pour son goût de la provocation (évidemment), a été chargé de concevoir une « œuvre d’art » qui ornera pendant la présidence tchèque l’atrium du siège du Conseil des ministres de l'UE à Bruxelles.

    Il a réalisé une sorte de gigantesque puzzle représentant l’Europe des 27, demandant à un artiste de chacun des pays de donner sa vision de sa propre nation.

    Pour sa part, David Cerny montre la République tchèque « saoulée par son chef de l’Etat », avec des citations de propos « controversés » de Vaclav Klaus, notamment sur le « réchauffement climatique »…

    La France est barrée d’une grande inscription « Grève », l’Allemagne est le paradis des amateurs d’autoroutes, la Suède est une boîte Ikea avec des Gripen (« griffons », l’avion ultramoderne de Saab), l’Autriche, où l’énergie nucléaire est interdite, est couverte de tours de centrales nucléaires, etc.

    Pour ce que l’on connaît pour l’instant de ce « puzzle » de six à huit tonnes, qui sera dévoilé lundi à Bruxelles, on retiendra seulement les Pays-Bas : il sont totalement inondés par la mer, et n’émergent que des minarets…

    Interrogé sur l’affront fait au président tchèque, Alexandr Vondra, vice-Premier ministre chargé des Affaires européennes, déclare : « Nous avons donné un espace de libre expression à des artistes de 27 pays. L’art doit susciter l’émotion et il est parfois provocateur… »

    Le puzzle géant n’est pas financé par l’UE mais par un homme d’affaires tchèque, à hauteur de 10 millions de couronnes (environ 376.000 euros), et l’Etat (2 millions de couronnes, soit 75.000 euros).

  • Gaza : Obama téléphone à Topolanek

    Barack Obama a téléphoné la nuit dernière au Premier ministre Mirek Topolanek pour le féliciter du rôle de la République tchèque dans la mission de la troïka européenne au Proche-Orient ces derniers jours.

    Sarkozy ne va pas être content…

  • Nouvelles tchèques

    La Commission européenne au grand complet était hier à Prague. Son président José Manuel Barroso a rencontré le président Vaclav Klaus. A l'issue de cette rencontre, Vaclav Klaus a déclaré : « J’espère que M. Barroso viendra dans notre pays plus souvent afin que je puisse modifier son opinion et qu’il rejoigne très vite mon camp en ce qui concerne le traité de Lisbonne »...

    Le "dissident" Vaclav Klaus n'a pas assisté à la soirée de gala donnée au Théâtre national. Etait présent en revanche notre insipide et inconnu secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Bruno Le Maire, qui venait de remettre discrètement le « témoin » de la présidence du Conseil européen (une sorte de bâton de maréchal aux couleurs de l’Union européenne), « au nom de Bernard Kouchner », au vice-Premier ministre tchèque chargé des Affaires européennes Alexandr Vondra.

    Hier en fin d’après-midi, des militants de Greenpeace ont tenté de hisser un drapeau européen sur le mât devant le Château de Prague. La police est intervenue pour les en empêcher. La nuit précédente, ils avaient projeté sur le mur l’image du drapeau européen et des slogans soulignant la responsabilité de la présidence du Conseil européen quant à l’environnement et à la protection du climat…

    La commission des Affaires étrangères du Sénat a approuvé la demande de l’ODS de reporter le débat sur la ratification du traité de Lisbonne jusqu’à la mi-février. Pour l’heure, une majorité des trois cinquièmes n’est pas encore assurée.

    Les députés doivent ouvrir le débat le 3 février.

  • Nouvelles tchèques

    La Commission européenne se réunit à Prague ce mercredi, pour marquer le début de la présidence tchèque du Conseil européen. José Manuel Barroso doit rencontrer le président Vaclav Klaus au Château de Prague. Mais, selon le site tchèque Lidovky, Vaclav Klaus n’assistera pas ce soir à la cérémonie et au spectacle qui se dérouleront au Théâtre national de Prague. Ce qui serait le premier « boycott » de celui qui se définit comme un « dissident » de l’Union européenne.

    Il se pourrait d’autre part que le Sénat tchèque repousse l’examen du traité de Lisbonne.

    Les sénateurs ODS de la commission des lois ont demandé hier que l’examen du traité ait lieu après l’examen d’une loi sur les relations entre les deux chambres du Parlement. La demande a été rejetée à une voix de majorité, mais la proposition de l’opposition que la commission recommande la ratification du traité a également été rejetée à une voix de majorité.

    La commission des Affaires étrangères et sa commission pour l’Union européenne doivent donner aujourd’hui leur avis.

    Le président de la commission des lois a fait valoir que le report de l’examen du traité de Lisbonne donnerait à la République tchèque l’opportunité de négocier des conditions plus avantageuses, à l’exemple de l’Irlande…

    Il a ajouté que la probabilité que la loi sur les relations entre les deux chambres passe avant le traité de Lisbonne s’accroît.

    En effet, le président de la commission sur l’UE a déclaré que ce report permettrait de clarifier ce que sera le rôle des cours constitutionnelles lorsque des pouvoirs seront transférés à Bruxelles par une majorité qualifiée, transferts qui peuvent être contraires à la volonté des petits Etats membres. Ce qui serait très dangereux pour l’Union européenne, a-t-il ajouté…

    La loi sur les relations entre les deux chambres est prévue par la Constitution depuis 16 ans. Les forces politiques n’ont jamais pu se mettre d’accord sur sa teneur jusqu’à présent…

  • Blasphème anti-européen à Prague

    1230914314_kyvadlo.jpgLe drapeau européen du gigantesque métronome installé dans le parc Letna de Prague a été « vandalisé ».

    Le métronome, censé mesurer le temps de la présidence tchèque de l’Union européenne, avait été mis en lumière le 1er janvier à 0h par le vice-Premier ministre chargé des Affaires européennes Alexandr Vondra.

    Quelques heures plus tard, un inconnu en a déchiré un morceau. La police ne s’en est rendu compte que le lendemain…

    Le métronome a été placé à un endroit où il domine la ville de Prague. Là même où se trouvait la statue géante de Staline…

    La presse tchèque souligne que le « vandale » (ou doit-on dire : le blasphémateur ?) risque un an de prison et une forte amende. S’il est retrouvé.

  • A propos de la rencontre de Prague

    Le quotidien Présent publie dans son numéro daté du 1er janvier un article (tiré d’un site internet) intitulé Vaclav Klaus agressé par Dany Cohn-Bendit.

    Il s’agit de la fameuse rencontre entre le président tchèque et les membres de la conférence des présidents du Parlement européen, le 5 décembre dernier. J’ai publié dans le n° 15 de Daoudal Hebdo, le 11 décembre, en exclusivité, l’intégralité des propos tenus ce jour-là au Château de Prague. Il en résulte, contrairement à ce qu’affirme l’article reproduit par Présent, que le provocateur principal n’était pas Cohn-Bendit, mais le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, comme je l’établissais dans mon éditorial.

    L’important est précisément que le chef d’orchestre de la provocation fut le président du Parlement européen. Et les propos les plus ahurissants ne furent pas ceux de Cohn-Bendit, que l’on ne connaît que trop, mais ceux de Brian Crowley, président du groupe UEN (Union pour l’Europe des nations).

  • Présidence tchèque

    La République tchèque a pris hier la présidence tournante du conseil européen. Il n’y a eu aucune « passation de pouvoirs ». Ni le président de la République française, ni même le ministre des Affaires étrangères, ne s’est rendu à Prague.

    Le président Vaclav Klaus a prononcé son discours de vœux devant le drapeau tchèque et les armoiries nationales.

    Il a répété que s’il n’y avait pas d’alternative à la présence de la République tchèque au sein de l’Union européenne, il y a cependant de nombreuses méthodes et formes d’intégration.

    « Nous allons avoir l'opportunité certaine d'influencer les opérations de cette institution majeure. C'est notre intérêt de réussir au mieux dans ce rôle, et pas seulement en matière administrative ou d’organisation », a-t-il dit. « Nous voulons aider l'Europe à devenir un espace vraiment démocratique où la décision politique est aussi proche que possible des citoyens, où les politiciens sont responsables vis-à-vis de leurs électeurs et peuvent être contrôlés efficacement. Aussi, nous sommes intéressés par un mécanisme qui permettrait ce contrôle, c'est le cœur de l'actuelle dispute sur le traité de Lisbonne. »

    Les prochaines élections au Parlement européen « pourraient contribuer à la recherche d'un mécanisme raisonnable », a-t-il ajouté, appelant les Tchèques à voter lors de ce scrutin.

    De son côté, le Premier ministre Mirek Topolanek (qui est le président du Conseil européen) a déclaré que « le traité de Lisbonne n’est pas précisément une des priorités de notre présidence ». Il pense que la République tchèque ratifiera le traité pendant cette présidence, mais que « si elle ne le fait pas, ce ne sera pas mortel »…