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Motion de censure tchèque

Après quatre tentatives infructueuses, la cinquième motion de censure contre le gouvernement de Mirek Topolanek a obtenu la majorité, 101 voix sur 200, hier, à la chambre tchèque des députés. C'est une première dans la courte histoire de la République tchèque.

Selon la Constitution, le gouvernement est tenu de démissionner, et le président de la République doit nommer un nouveau Premier ministre (qui devrait être logiquement... Mirek Topolanek, en tant que chef du parti ayant le plus grand nombre de députés).

Les sociaux-démocrates, à l'origine de la motion de censure, avaient dit que si celle-ci était votée ils ne verraient pas d'inconvénient à ce que le gouvernement de Mirek Topolanek continue à exercer ses fonctions jusqu'à la fin de la présidence européenne. Ils l'ont répété après le vote, précisant qu'ils souhaitaient un gouvernement technique qui expédie les affaires courantes. Ce qui permettrait de mettre au point et de voter la nouvelle loi électorale et de préparer des élections à l'automne.

Mirek Topolanek rejette l'idée d'un gouvernement technique et souhaite des élections anticipées dès cet été.
Il a déclaré qu'il ne pouvait pas démissionner avant jeudi, à cause de son déplacement au Parlement européen, où il a tenu un discours ce matin, affirmant que la motion de censure n'aurait aucune incidence sur la présidence de l'Union.
En revanche elle pourrait bien en avoir une sur la ratification du traité de Lisbonne, si le Parlement ne s'occupe plus que la loi électorale...

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