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Embrouilles tchèques

Hier soir, au cours d'un débat télévisé, le Premier ministre tchèque Mirek Topolanel a accusé le président Vaclav Klaus d'être responsable du vote de la motion de censure, par l'intermédiaire du maire de Prague et de l'un des deux députés ODS qui ont voté la motion. Et cela, a-t-il ajouté, parce que Vaclav Klaus ne veut pas que la présidence tchèque de l'Union européenne soit couronnée de succès. Ce qui est absurde, car l'échec de la présidence tchèque retomberait forcément sur le président, et sur la République tchèque elle-même, or Vaclav Klaus est trop soucieux de la fierté nationale tchèque pour concevoir une telle manigance.

Quoi qu'il en soit, il devient peu probable que Vaclav Klaus nomme de nouveau Mirek Topolanek, qui doit donner sa démission aujourd'hui, comme nouveau Premier ministre...

C'est ce qu'a indirectement confirmé son secrétaire.

Mais la direction de l'ODS a fait savoir que le parti n'accepterait pas un gouvernement qui ne soit pas dirigé par Topolanek...

Pendant ce temps-là on ne parle plus du traité de Lisbonne. Ou plutôt si : le Sénat a renvoyé l'examen de la ratification à une hypothétique session extraordinaire après la session d'avril.

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