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présidentielle - Page 13

  • Valls, Bayou et Le Pen

    Lu dans Le Figaro Magazine :

    « Manuel Valls, député-maire PS d’Evry et membre de l’équipe de Ségolène Royal, affirme ne sentir « aucune poussée de Bayrou » dans sa circonscription, tout en reconnaissant une percée chez les bobos. En revanche, il voit « Le Pen très haut », Sarkozy, selon lui, ne captant pas l’électorat du Front national. Bilan des opérations : il pronostique un premier tour aux résultats très serrés. Selon Valls, « quatre candidats peuvent obtenir entre 20 et 25% ».

  • L’imposture Bayrou (9 ter)

    François Bayrou a déclaré hier soir à Perpignan :

    « Dans une campagne électorale, il arrive qu'on ait des déclarations risquées mais il y a une chose qu'il ne faut pas faire, c'est que ces déclarations remettent en cause les principes républicains les plus élémentaires. L'Histoire de la France nous a appris qu'il ne faut pas mélanger les questions d'identité nationale avec d'autres questions qui tiennent à l'origine par exemple. Je suis persuadé qu'il faut faire très attention quand il s'agit de sujets comme ça, en se souvenant du passé. L'identité nationale de la France, elle a un nom, c'est la République. La Nation, c'est l'adhésion aux principes qui nous font vivre ensemble, fondée sur Liberté, Egalité, Fraternité, et pas fondée sur l'origine. Chaque fois qu'on l'a transgressée, ça a donné de grands malheurs. On ne mélange pas dans le même ministère immigration et identité nationale. D'abord on ne fait pas un ministère de l'identité nationale. On ne fait pas un ministère de la France. On ne fait pas un ministère du peuple français et des valeurs républicaines. Et surtout on n'en fait pas le ministère de l'immigration. »

    Cette invraisemblable bouillie décourage le commentaire. Gardons-en la phrase centrale : « L’identité nationale de la France, c’est la République. » Et le Bayrou allemand dira : « L’identité nationale de l’Allemagne, c’est la République. » Et le Bayrou italien dira : « L’identité nationale de l’Italie, c’est la République. » Etc. Donc il n’y a pas d’identité nationale de la France, et il ne sert à rien de créer un ministère pour la défendre. CQFD.

    Il précise toutefois que cette identité, c’est « Liberté, Egalité, Fraternité ». Ce qui ne change pas grand-chose dans la mesure où ces « valeurs » sont également celles du Bayrou allemand et du Bayrou italien. Mais il y a là une référence à la Révolution française. Ainsi donc la France n’avait pas d’identité avant la Révolution française, qui a inventé et imposé le slogan « Liberté, Egalité, Fraternité ». Le royaume de France était dépourvu d’identité. Voilà comment François Bayrou voit l’histoire de son pays.

    D’autre part François Bayrou oublie que cette République est celle des citoyens : des citoyens français. « Liberté, Egalité, Fraternité » résume la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Des droits du citoyen français. L’origine n’a rien à y voir. On peut être d’origine étrangère et citoyen français. Mais la République fait une différence entre un immigré et un citoyen français. Et même cette République doit pouvoir défendre son identité (Liberté, Egalité, Fraternité) face par exemple à une invasion islamique dont les « valeurs » sont radicalement contraires aux siennes. Mais Bayrou montre comme Française typique, sur son site, une musulmane voilée.

    La vérité est que François Bayrou, par européisme frénétique, a abandonné la notion même de France depuis longtemps, et qu’il a pour seule ambition d’être le président de la République qui achèvera de détruire ce qui reste de sa souveraineté et de son identité. C’est pour cette raison que l’idée d’un ministère défendant l’identité nationale ne peut que lui faire horreur.

  • Marie-Ségolène au Salon

    Finalement, Marie-Ségolène, qui voulait venir au Salon de l’agriculture dès 7 heures, voire 6 heures du matin, a accepté de venir à 8 heures. A l’ouverture, elle était toujours là. Bravo. Toutefois, elle a limité son héroïsme à sillonner le pavillon de l’élevage au milieu d’une meute de gardes du corps. L’AFP constate méchamment qu’on n’a pas entendu un seul « Ségolène présidente ».

  • Parrainage-loterie : un maire s’y met

    Comme il l’avait annoncé, l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon a tiré au sort le nom du candidat qu’il va parrainer. Le sort est tombé sur Olivier Besancenot.

    Le maire de Saint-Jean-de-Couesnon, village d’Ille-et-Vilaine, a décidé de faire de même. « C’est une décision démocratique pour mettre tous les candidats sur un pied d’égalité », a-t-il déclaré.

    On n’a pas de nouvelles, pour l’instant, de celui qui a décidé de mettre son parrainage aux enchères. Mais le Conseil constitutionnel a fait savoir que c'était interdit. En revanche il n'a pas formulé d'avis sur la loterie.

  • L'imposture Bayou (9 bis)

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy, faisant une petite opération de racolage sur les terres du Front national, promet un « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ».

    François Bayrou, en compagnie de SOS Racisme et de la Ligue des droits de l’homme, s’insurge contre un tel intitulé.

    Selon François Bayrou, qui tout-à-coup retrouve l’intérêt des frontières, mais seulement quand elles sont idéologiques, ce serait franchir une intangible frontière que d’associer immigration et identité nationale.

    Autrement dit il serait interdit de penser que l’immigration puisse porter atteinte à l’identité nationale, alors que l’histoire et l’actualité nous montrent qu’il s’agit d’une terrible réalité. Et il serait interdit de penser que le devoir des immigrés est de se fondre dans l’identité nationale.

    Les citoyens français se souviendront que François Bayrou est hostile à la souveraineté de la France au point de passer son identité par profits et pertes.

  • L’imposture Bayrou (9)

    Hier soir, sur France 2, Nicolas Sarkozy s’est engagé à créer, s’il est élu, un « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ». Ce n’est qu’une nouvelle incursion de campagne sur les terres du Front national.

    Mais François Bayrou a vivement réagi, ce matin sur Europe 1 : « Puisque Simone Veil s’est prononcée pour Nicolas Sarkozy, je lui demande si elle est prête à apporter son soutien et sa caution à un ministère, ouvrez les guillemets, de l’Immigration et de l’Identité nationale. La Simone Veil que j’ai connue, je suis sûr qu’elle ne peut pas accepter cette approche. Que l’on ait un ministère de l’immigration, pourquoi pas. Mais enfermer dans la même phrase immigration et identité nationale, il y a là une frontière franchie. »

    C’est pourtant une évidence que l’immigration et l’identité nationale sont très étroitement liées : un pays victime d’une immigration massive voit son identité se corrompre, voire disparaître au profit de l’identité des immigrés (cf. le Kosovo).

    Si l’on interdit de lier immigration et identité, c’est qu’on refuse de défendre l’identité de la France, ou qu’on ne croit pas qu’il existe une identité de la France.

    Tel est François Bayrou. Chaque fois qu’il parle de « la France », il n’évoque pas un pays héritier d’une longue histoire, qui s’est forgé au prix d’innombrables sacrifices, il n’évoque nullement la substance de la France, mais une zone géographique qu’on appelle ainsi par convention, appelée à se dissoudre dans l’Europe mondialiste et dans le métissage universel (ce qui correspond au bandeau de son site où il pose en compagnie d’une musulmane voilée et d’un Noir).

    On constate que l’euromondialiste Bayrou, qui veut dissoudre les frontières, reconnaît et défend néanmoins des frontières : non pas celles des peuples et des réalités humaines, mais les frontières idéologiques, infranchissables sous peine de mise au ban de la société, qui doivent hermétiquement préserver et garantir la radieuse idéologie du melting-pot en rejetant dans les ténèbres extérieures les miasmes putrides de l’identité nationale.

    Et c’est là le « candidat anti-système »...

  • Bécassine a peur des paysans (suite)

    Marie-Ségolène a annoncé hier soir qu’elle se rendrait samedi au Salon de l’agriculture. A 8 heures.

    Elle voulait d’abord venir un jour à 7 heures. Puis un autre jour à 6 heures. Ce qui lui fut refusé. A force de persévérance, elle a donc réussi, semble-t-il, à la troisième reprise, à persuader les organisateurs de lui ouvrir les portes une heure avant l’ouverture.

  • L’imposture Bayrou (8)

    Et il remet ça ! François Bayrou a prononcé un nouveau discours sur l’Europe, à Bruxelles, devant le lobby « Les amis de l’Europe ».

    Et il a dit : « J’éprouve un immense regret qu’on ait laissé à Bruxelles les organismes chargés de la fixation des normes. On les aurait mis à Milan, les gens s’en seraient pris à Milan pour les normes du fromage au lait cru. »

    Et d’ajouter : « La transformation de l’Europe en machine à contraintes pour les citoyens a été un grave accident. »

    L’accident étant cette grave erreur psychologique d’avoir laissé ces organismes à Bruxelles (Bruxelles = Europe), alors que si on les avait mis à Milan personne n’aurait perçu que l’Europe était une machine à contraintes.

    Il prend vraiment les citoyens pour des crétins des Pyrénées.

  • Un ministre socialiste parle comme Le Pen

    Sous ce titre, Jean-Marie Le Pen commente lui-même, dans un communiqué, les propos de John Reid signalés dans une note précédente :

    Le ministre britannique de l’Intérieur, le travailliste John Reid, déclare que l’immigration illégale est « injuste », parce qu’elle « sape le droit des travailleurs britanniques, vole l’argent du contribuable en utilisant des allocations, des services publics, fournis par les contribuables britanniques pour les Britanniques ». En conséquence, il veut donc interdire « l’accès aux avantages de la Grande-Bretagne » à ceux qui entrent dans le pays illégalement.

    Nous n’avons pas entendu la « blairiste » Ségolène Royal, ni aucune autre personnalité de droite ou de gauche, dénoncer ces propos, qui sont pourtant stigmatisés comme xénophobes lorsque c’est Le Pen qui les tient.

    J’attire l’attention des Français sur cet accord parfait entre un ministre socialiste britannique et le candidat national à la présidentielle française.

    Il tient au fait qu’il ne s’agit pas d’idéologie, mais simplement de bon sens, de défense de la patrie et du bien commun, qui sont les fondements de l’action politique, mais qui manquent tragiquement à mes concurrents.

  • Le parrainage-loterie...

    L’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, conseiller régional UMP, annonce qu’il va tirer au sort, publiquement, demain, le nom du candidat qu’il parrainera pour la présidentielle. Dans son chapeau, il aura mis les noms d’ « Olivier Besancenot, José Bové, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Arlette Laguiller, Corinne Lepage et Jean-Marie Le Pen », qui « ne sont pas fantaisistes et participent activement à la campagne ». Il veut le tirer au sort pour ne pas donner l’impression que cela signifierait son soutien...

    Et il doit se croire intelligent. Pauvre démocratie...