Deux garçons de 11-12 ans, élèves d’une école réputée près de Stoke-on-Trent, ont été « collés » parce qu’ils avaient refusé de mettre un couvre-chef et de s’agenouiller sur un tapis de prière pour prier Allah (Allahou Akbar…), pendant un cours d’éducation religieuse, rapporte le Daily Mail.
Il s’agissait de « travaux pratiques » d’un cours d’éducation religieuse, destinés à montrer aux enfants comment prient les musulmans (et les filles devaient mettre un foulard islamique)…
Les parents ont été révoltés. Une mère déclare : « Ce n’est pas bien, cela va trop loin. Je comprends qu’ils doivent apprendre à connaître les autres religions, j’admets cela, mais c’est un pas de trop que de punir des enfants pour ne pas avoir voulu participer à une prière musulmane. Les faire prier Allah, qui n’est pas celui qu’ils adorent, est mal, et ce qui m’énerve est qu’on leur a dit qu’ils avaient manqué de respect. »
Une autre mère : « Je suis absolument furieuse que l’on ait demandé cela à ma fille, je trouve cela inacceptable. Je n’ai aucun problème avec le fait qu’on enseigne d’autres religions à mes enfants, et un minimum d’information ne fait pas de mal. Mais ils ne devaient pas seulement prier : le professeur leur a montré un petit film et leur a dit : « Maintenant nous allons sortir pour prier Allah. » Les deux garçons ont été collés, et les autres enfants ont été privés de récréation par le professeur. Non seulement on les a obligés, mais ma fille a été réprimandée parce qu’elle ne le faisait pas bien. Ils n’avaient jamais fait cela avant, et ils étaient supposés le faire dans une autre langue… »
Un grand-père : « Mon petit-fils a été obligé de prier Allah… C’est absolument dégoûtant, il n’y a pas d’autre mot. Ma fille et beaucoup d’autres mères sont furieuses… Je ne suis pas raciste, je suis ami avec un Indien depuis 30 ans, je suis aussi allé à une mariage musulman où on m’a expliqué qu’il n’y aurait pas d’alcool et je respecte cela. Mais si on demandait à des musulmans d’aller à l’église le dimanche et de participer à la sainte communion, il y aurait la guerre. »
Le conseil du comté a publié un communiqué pour dire qu’il menait une enquête sur cette affaire, ajoutant : « Apprendre aux enfants les croyances des différentes confessions religieuses fait partie du programme de diversité, sur le fondement que la connaissance est essentielle à la compréhension. Nous admettons qu’un tel enseignement doit être mené avec un certain sens de la sensibilité. » Sic.