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Légèreté de l’un, ou alibi de l’autre ?

Communiqué de Jean-Marie Le Pen

Un nouveau dispositif de crédit d’impôt pour les acquéreurs d’une résidence principale a été adopté en conseil des ministres, après la censure du dispositif initial par le Conseil constitutionnel.

C’est avec une certaine légèreté que Mme Lagarde annonce triomphalement la nouvelle mesure.

Car les raisons de la censure par le Conseil constitutionnel ne sont en aucune manière supprimées : la « rupture d’égalité entre contribuables » demeure entre ceux qui sont déjà propriétaires (depuis le 6 mai) et ceux qui vont emprunter pour le devenir ; et l’on se garde d’affirmer que le coût de la nouvelle mesure soit sensiblement inférieur à celui de la première, que le Conseil constitutionnel avait considéré comme « hors de proportion avec l’effet incitatif attendu ».

D’autre part, on ne nous parle plus des emprunts souscrits avant le 6 mai, alors que le président de la République avait insisté sur cet aspect de son projet.

Devant cette comédie en trois actes (en attendant la suite), on ne peut pas exclure que le Conseil constitutionnel ne soit chargé de fournir un alibi à ceux qui ne veulent pas tenir leurs promesses...

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