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Politique française - Page 66

  • Travail dominical : sept catégories…

    Les députés ont achevé vendredi soir l'examen de la proposition de loi UMP sur le travail le dimanche. Le vote solennel est programmé pour mercredi.

    Ouest France constate que ce texte crée sept catégories de travailleurs du dimanche :

    1. Les salariés et les petits commerçants de l'alimentaire qui travaillent déjà le dimanche matin.

    2. Les 180 professions non commerciales (3,4 millions de salariés) soumises au régime normal du droit du travail parce qu'elles s'exercent forcément le dimanche.

    3. Il reste les «cinq dimanches du maire», octroyés au moment des fêtes.

    4. Les salariés des 497 communes et trente zones touristiques où le travail dominical s'exercerait de plein droit (sans contreparties). Et, par extension, des communes dont le maire, actuel ou futur, demanderait le label touristique.

    5. Les salariés soumis au régime des cinq dimanches (salaire doublé) travaillant dans une commune touristique où s'appliquerait le régime de base (salaire normal).

    6. Les grandes zones urbaines de consommation, les Puces (Lille, Paris, Marseille/Aix), avec des heures basées sur le volontariat, payées double et assorties de repos compensatoire.

    7. L'Alsace-Moselle, terre de concordat, est exclue du champ de la future loi.

    C'est une belle illustration du deuxième mot de la devise de la République...

  • L’Assemblée s’amuse

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En pleine session extraordinaire, l'Assemblée nationale s'est offert une petite récréation estivale en organisant un prétendu débat de motion de censure.

    C'était un joli cadeau de la gauche à M. Fillon, lui permettant de montrer qu'il existe encore.

    Mais celui-ci n'en a guère profité, en réagissant aux propos creux mais brillants de Laurent Fabius par la scrupuleuse lecture d'un texte écrit avant le discours auquel il était censé répondre.

    Une fois encore, la démocratie ne sort pas grandie d'une telle parodie de débat.

  • Les cocus sont contents

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A Hénin-Beaumont, il n'y aura aucun conseiller municipal du parti socialiste, ni du parti communiste, ni du MRC, ni du MoDem, ni des Verts, ni du NPA, ni de l'UMP.

    Ils se sont tous unis contre le Front National, pour faire élire des hommes et des femmes qui ne représentent aucun d'entre eux.

    Et ils sont tous fiers d'avoir mené à bien ce déni de démocratie qui ne profite à aucun d'entre eux.

    En fait, avec Steeve Briois, Marine Le Pen et leurs amis, qui ont accompli la magnifique performance de faire presque jeu égal avec toutes les forces politiciennes de l'Etablissement coalisées, le Front National est le seul mouvement politique représenté dans la nouvelle municipalité d'Hénin-Beaumont.

  • Hénin-Beaumont : un résultat très prometteur

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Quelle que soit l'issue actuelle de la bataille qui se conclut provisoirement à Hénin-Beaumont, et même si elle ne se traduit pas par la victoire de la liste conduite par Steeve Briois et Marine Le Pen, elle a été et demeure, pour eux, pour toute leur liste et pour l'ensemble du Front National, un très grand succès, et un succès mérité.

    En effet, aucune formation politique n'aurait obtenu seule autant de voix que le Front National. Son ascension n'est contrecarrée que par la coalition de tous les partis du Système, solidairement responsables de la situation de la ville et du pays, qui ont été ainsi contraints de révéler une fois de plus leur profonde connivence, habituellement masquée par des rivalités de façade, et de faire usage de menaces ou de procédés déloyaux.

    Tous contre le Front ! Tous unis sans vergogne, y compris avec les plus corrompus et discrédités. C'est bien la preuve que nous sommes la seule alternative véritable. Le jour, plus proche qu'on ne le croit, où les réflexes de crainte que l'on a suscités artificiellement contre nous se dissiperont, cette alternative l'emportera. Pour le salut de notre pays si durement frappé par la crise, le plus tôt serait le mieux.

  • La perle du jour

    "Nous devons inventer le post-matérialisme."

    Martine Aubry, dans un entretien au Monde.

    Vaste programme...

  • La présidente Christine Boutin ne veut pas être ambassadeur au Vatican…

    "J'ai indiqué récemment au président de la République que je refusais le poste d'ambassadeur au Vatican", a déclaré Mme Boutin qui s'exprimait en marge de l'élection du nouveau président du conseil général des Yvelines dont elle a occupé le poste en intérim ces dernières semaines.

    "Christine Boutin n'est pas une femme qui ferme sa bouche or le poste d'ambassadeur fait qu'on ne peut pas trop parler", a-t-elle expliqué.

    "La principale raison de mon refus est que je ne pourrai pas être présidente de mon parti politique, je veux être présidente de mon parti", a-t-elle ajouté.

    "J'en ai un peu ras-le-bol d'être la catho de service", a également lancé l'ex-ministre. "Je n'ai pas envie non plus qu'on traite l'actuel ambassadeur au Vatican comme on m'a traitée à la sortie du gouvernement", a-t-elle ajouté.

  • Snif

    "Mon jetage", a déclaré Christine Boutin sur Europe-1, "je l'ai appris à 20h sur TF1 avec tout mon cabinet". "On était là, on écoutait, on espérait", a-t-elle raconté, précisant qu'elle "pensait rester" suite à sa dernière conversation avec le Premier ministre mardi, avant le remaniement. La présidente du Parti chrétien-démocrate s'est dite "très choquée de voir que le Premier ministre n'a même pas pris le temps de (lui) passer un coup de fil" après l'annonce de son départ du gouvernement, estimant avoir été traitée avec ses collaborateurs de façon "inhumaine".

    Cela dit, elle a quand même bon espoir d'être recasée par ceux-là mêmes qui l'ont jetée : elle dit avoir été contactée par Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, "qui m'a fait un certain nombre de propositions qui me semblent intéressantes".

    Interrogée sur la possibilité de devenir ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, au Vatican, elle a qualifié cette piste d'"intéressante et sérieuse".

    (d'après l'AP)

  • Villepin et Hénin-Beaumont

    J'avais une certaine estime pour Dominique de Villepin, mais elle a subitement disparu ce matin, avec ses déclarations ubuesques de mauvais militant socialiste.

    Il a déclaré sur France 2 :

    "Ce qui se passe à Hénin-Beaumont, c'est d'abord la sanction d'une politique qui n'a pas fonctionné."

    Lorsqu'un maire est en prison, ce n'est pas parce que sa politique "n'a pas fonctionné".

    "Manifestement, les partis traditionnels n'ont pas été à la hauteur de la situation, ils se sont divisés, ils n'ont pas convaincu les habitants."

    Ce sont les socialistes qui sont très divisés, et non "les partis traditionnels". Où a-t-il vu que l'UMP était divisée ?

    "Il faut un sursaut, il faut faire en sorte que ce qui n'est à l'évidence pas une solution -la victoire du Front national- puisse être contré par la mobilisation de l'ensemble de la population."

    Les 39,34% qui ont voté FN ne font donc pas partie de la population. Ils seront heureux de l'entendre.

    La victoire du FN n'est pas une solution, mais la victoire d'un PS archi-divisé et corrompu est la solution.

    Adieu, M. Galouzeau.

  • Un nouveau parti centriste…

    Le sénateur Jean Arthuis, ancien ministre de l'Economie, a été élu président d'un nouveau parti, "Alliance centriste", lors du congrès fondateur du mouvement qui a lieu aujourd'hui à Paris.

    Ce parti s'inscrit dans le prolongement de l'association "Rassembler les centristes" lancée en novembre par Jean Arthuis, dirigeant de l'UDF qui n'avait rejoint ni le MoDem ni le Nouveau Centre.

    L'article premier des statuts du nouveau parti précise que "sa durée est conditionnée par sa vocation à promouvoir l'unification des formations centristes".

    Comme les créations de nouveaux partis censés unifier les partis d'une même mouvance ont toujours (forcément) échoué, on lui prédit une longue vie (s'il réussit à vivre)...

  • Gollnisch contre-attaque

    Suite à l'arrêt de la Cour de cassation qui a annulé le procès en sorcellerie contre Bruno Gollnisch, celui-ci a tenu une conférence de presse, dans laquelle il a analysé toute l'affaire et annoncé les suites qu'il entend lui donner.

    "Un homme sali durant des années, persécuté, proscrit de l'Université qu'il a toujours servie avec honneur et dignité, condamné à une sanction infamante et à des dommages intérêts pharamineux au profit d'associations stipendiées, et, en regard, une décision émanant certes de la juridiction suprême, mais dix fois, cent fois, moins médiatisée que ne l'avaient été les accusations portées contre l'intéressé. Après laquelle on irait dire : "Circulez, il n'y a plus rien à voir". Ce serait trop facile ! Cette affaire appelle donc un certain nombre de suites, médiatiques, légales, académiques et politiques.

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