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« Une toute petite partie de l'iceberg »

Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a affirmé vendredi que le renvoi de Jacques Chirac devant la justice ne dévoilait qu'une "toute petite partie de l'iceberg".

"La Chiraquie, c'est un iceberg, dont on ne voit qu'une toute petite partie immergée et dont on ne voit pas l'énorme bloc, qui est toujours caché sous la mer", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Qu'il soit poursuivi pour l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris me semble être une toute petite partie de ce qui aurait pu lui être reproché", a insisté M. Le Pen.

Soulignant que "ces bras droit avaient déjà payé pour lui héroïquement", le président du FN a estimé qu'"il y a très longtemps que Jacques Chirac aurait du aller en correctionnelle".

"Il était protégé pendant 12 ans par son immunité présidentielle et depuis par une certaine immunité révérencielle", a-t-il poursuivi. "Il a peut-être cru que ce serait un statut d'immunité permanente".

"Dans le fond, il a suffi du courage d'une juge d'instruction pour qu'il en soit autrement, mais je pense qu'ils n'ont pas dit leur dernier mot", a ajouté M. Le Pen, selon qui "les requins de la politique ne se mangent pas entre eux et vont essayer sans doute d'échapper aux sanctions légitimes".

Commentaires

  • Iceberg à l'envers...

    Je suppose que M. le Pen voulait dire : « ... dont on ne voit qu'une toute petite partie émergée ... » (et non pas « immergée »).

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