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Politique française - Page 65

  • Le PS avoue qu’il ne regarde pas les projets de loi

    Dans un communiqué intitulé "Scientologie : une modification législative suspecte", Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale du PS aux libertés publiques et à la justice, indique qu'"au détour d'une loi fourre-tout sur la simplification du droit et l'allégement des procédures datant du 12 mai 2009, la peine de dissolution d'une personne morale pour escroquerie a été abrogée". "Adoptée à peine douze jours avant le début d'un procès attendu contre la Scientologie, on ne peut qu'être dubitatif devant les hasards de ce calendrier", note le PS. "On peut s'interroger sur les intentions réelles d'une abrogation faite ainsi en catimini", assure le PS.

    Une loi n'est pas votée « en catimini ». Elle passe devant le Parlement, qui a tout loisir de l'examiner (d'autant qu'elle passe d'abord devant une ou plusieurs commissions). Les socialistes n'ont rien vu, parce qu'ils n'ont pas lu le projet de loi. Il en est d'ailleurs de même de l'UMP et des autres. Ce n'est pas la première fois qu'un parti politique découvre ce qu'il y a dans une loi plusieurs mois après qu'elle a été votée, quand un problème se fait jour. De nombreuses lois (celles qui ne défraient pas la chronique) sont votées sans que personne ne les regarde. D'ailleurs la plupart des députés sont absents. La majorité vote pour, et l'opposition vote contre. Ça s'arrête là.

  • Woerth et Mitterrand à la fête de L’Humanité : quand l’ignoble le dispute au ridicule

    Communiqué de Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre

    Imaginerait-on des ministres se rendant à la fête d'un vieux quotidien nazi ? Un tel quotidien il est vrai n'existe pas, et heureusement, l'Allemagne d'Hitler ayant perdu la guerre. Mais hélas un quotidien communiste existe, Staline ayant fait partie des vainqueurs de cette guerre.

    Le journal L'Humanité a été l'organe central du Parti communiste depuis 1920. Il a systématiquement été l'élément essentiel de la propagande de ce parti collaborateur du plus gigantesque et plus durable système d'extermination qu'ait connu le monde.

    L'Humanité a chanté avec Aragon « l'éclat des fusillades », approuvé les massacres de la Tchéka léniniste, les procès de Moscou, les goulags.

    On y a glorifié Staline dans une adulation et des encensements sans limites. On y a vanté de même les œuvres de tous les dictateurs communistes. On y a soutenu le viet-minh en Indochine avec ses camps « Boudarel » d'extermination de nos soldats. On y a soutenu encore le terrorisme algérien, ses bombes, ses massacres, ses tortures, son génocide des harkis. On y a glorifié les traîtres « porteurs de valise ». On y a approuvé tous les massacres de l'armée rouge soviétique contre les révoltes de la liberté à Budapest, à Berlin-Est, à Varsovie, à Vilnius, à Prague...

    C'est à la fête de ce quotidien dont l'histoire dégouline du sang des cent millions de victimes exterminées par son idéologie marxiste-léniniste que deux ministres d'un gouvernement dit de droite se sont rendus.

    Qu'ils aient été accueillis par les sifflets de certains ne change rien à l'ignominie de leur acte. Ils ont par leur présence affiché le mépris le plus profond pour la mémoire de l'immensité de souffrances et d'horreurs perpétrées par le communisme.

    Leur attitude relève d'un conformisme négationniste tranquille, et d'autant plus abject que sans risque. Car ce négationnisme-là, aucune loi ne le réprime. La vérité, c'est que ces ministres du gouvernement Sarkozy n'ont plus aucun sens élémentaire de la décence.

  • Impayable Ségolène…

    Vendredi dernier, en ouvrant l'université d'été du PS, Ségolène Royal avait affirmé que le responsable du programme des Nations Unies pour le Développement lui avait demandé, « et j'en suis très honorée, d'être la représentante mondiale au niveau des Nations unies pour la coopération décentralisée sur les énergies renouvelables ». Elle avait ajouté : « C'est à ce titre que le 21 septembre je serai à l'ONU pour représenter ces régions du monde pour la préparation du Sommet de Copenhague. »

    Interrogée par l'AFP, la directrice du PNUD à Genève, Cécile Molinier, a démenti que Ségolène Royal jouisse d'une fonction ou d'un titre particulier accordé par le PNUD, expliquant que le département des partenariats du PNUD avait pris contact avec elle en sa qualité de présidente de région, comme il le fait avec d'autres responsables, « ni plus ni moins ».

    Mme Molinier s'est déclarée « étonnée » de ces nouvelles déclarations car Mme Royal s'était déjà prévalu d'une relation privilégiée avec le PNUD qui avait fait une mise au point.

    Le directeur de la plateforme pour les partenariats innovants du PNUD a précisé à l'AFP que Mme Royal avait été invitée à participer (mais pas sur une tribune) à un « évènement parallèle » organisé par une ONG à l'ONU à New York le 21 septembre où une déclaration sur les énergies renouvelables doit être lue au nom des présidents de région du monde entier.

  • Les sondages idiots

    Deux Français sur trois (67%, +10 points par rapport à mars) se prononcent pour des "primaires ouvertes" pour désigner le candidat socialiste à la prochaine élection présidentielle, selon un sondage Viavoice paru aujourd'hui dans Libération.

    En quoi les non-socialistes peuvent-ils se sentir concernés par cette cuisine ?

  • Le Pen sur RTL

    Nations Presse Info donne la retranscription intégrale des propos de Jean-Marie Le Pen, hier sur RTL, dont les médias n'ont retenu qu'une phrase pour s'en étrangler, alors qu'il s'agit d'un simple constat :

    « Il n'y a qu'à regarder les faits divers : 90% des faits divers ont à leur origine soit un immigré, soit une personne d'origine immigrée. C'est un fait dont il faut tenir compte ».

  • Christine Boutin pète vraiment les plombs

    Christine Boutin est excédée par l'arrivée du MPF et de CPNT au comité de liaison de la majorité : il va falloir faire de la place aux nouveaux venus sur les listes pour les élections, ce qui réduira d'autant celle, déjà insignifiante, de son groupuscule. (Cela fait désormais 7 partis associés à l'UMP...)

    Dans un entretien au Parisien, elle réclame "au moins 40 élus aux régionales". Sic. Sinon ce serait une "déclaration de guerre". Sic. (Dernière minute : Xavier Bertrand a été admis à l'hôpital pour une crise d'angoisse suraiguë, et Nicolas Sarkozy a supprimé tous ses rendez-vous pour mettre en place d'urgence une cellule de crise. Officiellement, du moins. Car selon certaines rumeurs ils ne se montrent pas parce qu'ils sont morts de rire.)

    Mme Boutin rappelle qu'elle n'a pas présenté de candidats aux législatives ni aux européennes. Et à propos de ces dernières élections elle ajoute : "Résultat: il y a des nouveaux partis, qui représentent 50 ou 60 personnes, et qui ont trois élus. Nous, on n'en a pas un seul. Ça ne peut pas durer!"

    Le (seul) nouveau parti qui ait eu trois élus (sur les listes UMP) est le Nouveau Centre. Dire que le Nouveau Centre représente 50 à 60 personnes, c'est vraiment n'importe quoi. Le Nouveau Centre est la (grande) fraction de l'UDF qui n'a pas suivi Bayrou, et dont les députés se sont ralliés à Sarkozy pour conserver leurs sièges. C'est pourquoi Sarkozy l'a gratifié d'un groupe à l'Assemblée nationale en lui donnant suffisamment de places éligibles. Si le Nouveau Centre représentait 50 à 60 personnes, le parti de Mme Boutin représenterait à peine elle-même...

    Rappelons que Christine Boutin avait réclamé (en vain) deux places éligibles aux européennes...

  • Jean-Marie Le Pen conteste l'élection européenne dans le Sud-Est

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie LE PEN, Président du Front National, a déposé un recours contre les élections européennes dans la circonscription « Sud Est ».

    Son principal grief est basé sur la participation de trois candidats élus (l'UMP Dominique VLASTO, le Socialiste Vincent PEILLON et le MODEM Jean-Luc BENNAHMIAS) à un colloque organisé par l'Association Française du Conseil des Communes et Régions d'Europe (AFCCRE) à Draguignan, colloque dont ont été écartés les représentants des autres listes.

    Si le Conseil d'Etat ne souhaitait pas aller jusqu'à l'annulation pure et simple des élections, il lui a été demandé de reconnaître que l'organisation de cette manifestation (dont le coût est substantiel) constitue un avantage en nature d'une personne morale à une campagne électorale.

    Avantage sanctionné par l'article L 52-8 du Code Electoral et susceptible d'entraîner le rejet du compte de campagne des listes conduites par Françoise GROSSETÊTE (UMP), Vincent PEILLON (PS) et Jean-Luc BENNAHMIAS (MODEM).

    Ces trois derniers candidats courent le risque d'être déclarés inéligibles et de perdre leur mandat de Député Européen.

  • Petite cuisine provençale

    Avant d'annoncer sa décision de rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle, Philippe de Villiers a eu plusieurs entretiens pour « vérifier sa compatibilité avec les autres dirigeants de la majorité », comme dit Le Figaro, notamment avec Jean-Claude Gaudin, qui « pilote » le dit comité.

    Le Figaro (d'hier) raconte :

    Sa conversation avec le maire de Marseille l'a apparemment satisfait : Gaudin n'a pas soulevé d'objection de principe quand il lui a exposé que la Paca était à son avis l'une des rares Régions où une liste MPF autonome au premier tour pourrait s'avérer utile pour concurrencer le Front national.

    On savait que la seule fonction du MPF était de faire pièce au Front national pour le compte de l'UMP. Mais c'est la première fois que l'aveu est explicite.

  • Un « oubli » du Figaro

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Dans une lettre adressée ce jour au directeur du Figaro, Jean-Marie Le Pen, Président du Front National, dénonce la grave désinformation dont celui-ci a été victime dans un article consacré aux futures élections régionales, par l'occultation scandaleuse de ses résultats de l'élection européenne.

    L'article cite les résultats de Libertas de Philippe de Villiers qui, il est vrai, vient de se rallier à M. Sarkozy et qui n'a obtenu qu'un seul député au Parlement européen, alors que le Front National en a obtenu trois.

    Il prie la direction du Figaro de bien vouloir rectifier cette discrimination inadmissible.

  • Non-événement

    Logo_comite_majorite_presidentielle.jpgPhilippe de Villiers a annoncé le 4 août que le MPF intégrait le Comité de la majorité présidentielle, créé le 30 juin.

    Il avait naguère qualifié son mouvement de « flotteur droit du trimaran de la majorité », avant de prendre ses distances et prétendre auprès de qui voulait l'entendre qu'il avait définitivement rompu avec l'UMP et avec Sarkozy dont il disait pis que pendre.

    Aujourd'hui il fait de son mouvement un des sept mini-flotteurs qui ornent virtuellement le parti unique.
    Ceux qui hurlent à la trahison sont, disons-le clairement, de parfaits imbéciles.

    N.B. Le 1er août, on lisait ceci dans Libération : « Le 7 juillet, la direction de son parti a décidé officiellement de rejoindre ce comité de liaison. "Philippe de Villiers participera en son nom propre à ses travaux. Pas en tant que président du MPF. Notre formation garde son entière liberté de parole. Il n'est pas question de s'aligner sur l'UMP", prend soin de préciser Roger Foinels, chargé de l'organisation des fédérations villiéristes. » Sic.