Lors de la réunion du groupe UMP de l'Assemblée nationale, mardi, François Fillon a fait savoir qu'il n'était pas question de supprimer les triangulaires aux législatives.
Le Figaro explique :
« Le premier ministre a clos le débat en expliquant à ses troupes que la suppression des triangulaires serait «dangereuse politiquement». Il leur a aussi rappelé que l'UMP n'avait «pas la majorité au Sénat», où elle ne peut pas faire adopter de texte sans un apport de voix centristes. Or, le Nouveau Centre est farouchement hostile aux deux tours «secs», qui réduiraient à néant ses velléités d'indépendance par rapport à l'UMP. »
Mais il faudra avoir recueilli 12,5% des inscrits, au lieu de 10%, pour se maintenir au second tour.