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Politique française - Page 54

  • L'affiche à Marseille: Le Pen gagne en appel

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le jeudi 12 mai 2011 la Cour d’appel d’Aix en Provence a rendu un arrêt infirmant pleinement la scandaleuse ordonnance de référé de Madame Somnier, présidente du tribunal de Marseille, ordonnance rendue le 12 mars 2010, deux jours avant le premier tour des élections régionales et m’interdisant de diffuser l’affiche « Non à l’islamisme ».

    Cet arrêt de la Cour d’appel d’Aix est une très grande victoire pour le Front National, mais il est un échec cinglant pour la LICRA. Un an après ces élections régionales, toutes les décisions de justice rendues dans cette affaire ont finalement donné tort à la LICRA et aux autres groupements m’ayant attaqué.

    Il n’en reste pas moins que l’exécution forcée (malgré l’appel) de la décision du juge des référés de Marseille du 12 mars 2010 a incontestablement causé un grand préjudice au Front National et à ma campagne des élections régionales en région PACA.

    Non seulement, la LICRA doit rembourser l’argent qu’elle a déjà extorqué, mais elle doit être appelée maintenant à m’indemniser et à indemniser le Front National du grand préjudice que son action hasardeuse et liberticide a engendré.

  • La loi la plus…

    La loi sur le voile islamique intégral est « l’une des plus courageuses qui ait jamais été portées par la République », a déclaré Jean-François Copé, qui en est l’auteur principal.

    On ne voit pas en quoi une loi qui frappe des femmes est courageuse. C’est sans doute la loi la plus conne qui ait jamais été votée. A quoi sert-elle ? A rien. Sinon à tenter maladroitement et vainement de cacher la montée de l’islamisation.

  • Les temps changent...

    AVANT :

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    1ermai2009.jpg

     APRÈS :

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  • Même le Sénat fonctionne à l’envers

    Jadis, et même naguère, on considérait que le Sénat était une assemblée de personnages mûrs et posés, qui réfléchissaient sereinement sur les lois votées dans le tumulte politicien par les députés, et qui ainsi les recentraient dans le sens des valeurs communes.

    Aujourd’hui il semble que ce soit devenu l’inverse : le Sénat a voté sa version de la loi de bioéthique, qui aggrave encore la version des députés : autorisation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, assistance médicale à la procréation des homosexuelles, obligation systématique d’information du dépistage de la trisomie 21…

  • La petite cuisine des députés fantômes

    Les députés (UMP) ont voté hier soir le « projet de loi autorisant la ratification du protocole modifiant le protocole sur les dispositions transitoires annexé au traité sur l’Union européenne, au traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et au traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique », et le « projet de loi relatif à l’élection des représentants au Parlement européen ».

    Vous en avez entendu parler ? Non, certainement. Le Parlement peut voter une loi de ratification d’un protocole modifiant le traité européen sans que personne n’en sache rien.

    Il s’agit du protocole adopté par la conférence intergouvernementale du 23 juin 2010 qui prévoit des mesures transitoires nécessaires pour augmenter le nombre des membres du Parlement européen. Les députés européens ont été élus sous le régime du traité de Nice, or il fonctionne sous le régime du traité de Lisbonne. Ainsi ont été élus 72 députés français, alors qu’il doit y en avoir 74.

    Les autres pays concernés, notamment l’Espagne, ont réglé le problème des députés fantômes avant le protocole, mais la France n’avait rien fait. Le second projet de loi est celui qui prévoit la désignation par l’Assemblée (au scrutin de liste à la proportionnelle) de deux députés qui deviendront députés européens. Au mépris le plus total des règles élémentaires de la démocratie.

    Ainsi un député UMP et un député PS deviendront députés européens (alors que si l’on respectait le scrutin de 2009 ce serait deux députés écologistes). En théorie, du moins. Car le PS a déclaré qu’il ne présenterait pas de liste... Alors on pourrait voir deux députés UMP devenir députés européens par la grâce de... l'UMP.

  • Affiches "Non à l'islamisme" : Le Pen relaxé

    Dans l’affaire, ou le feuilleton, de l’affiche du FN « Non à l’islamisme », Jean-Marie Le Pen, poursuivi par le Mrap, a été relaxé par le tribunal de Nanterre.

    On ne connaît pas encore les motivations. En décembre dernier, SOS Racisme et la Licra avaient été déboutées par le tribunal correctionnel de Paris qui avait jugé que Jean-Marie Le Pen n’était pas l’auteur de l’affiche ni le responsable des sites internet qui l’avaient diffusée.

     

    Addendum

     

    Le tribunal a mis en avant la liberté d’expression, a souligné qu’en période électorale les propos peuvent être exagérés, que la place de l’islam en France est un débat légitime, et que les « islamistes » ne sont pas un groupe de personnes au sens des lois antiracistes.


  • Besson soutient le racisme musulman

    Eric Besson (aujourd’hui ministre de l’Industrie) veut qu’il y ait un carré musulman dans les cimetières de toutes les villes grandes et moyennes. Il ne trouve « pas logique qu'un musulman ne puisse pas être enterré dans nos cimetières ». Comment ça, il ne peut pas ? Parce qu’un musulman ne doit pas être enterré à côté d’un mécréant… (Ce n’est plus du communautarisme, c’est du racisme.)

    Mais il est logique que Besson soutienne une telle revendication. Depuis qu’il est marié à une Tunisienne musulmane, il est présumé musulman. (Selon certains il le serait formellement, mais il n’y a pas de preuve.)

  • « Un parti comme les autres »

    Pour la première fois, dans un sondage BVA pour Les Echos et France Info, une majorité de sondés (52%) considère que « le Front national devrait être à présent considéré comme un parti comme les autres ».

    C’est parce qu’il devient en effet un parti comme les autres. Le Front national de Jean-Marie Le Pen avait un comportement parfaitement et impeccablement « démocratique » et « républicain », mais il n’était pas « comme les autres », parce que pour être vraiment « républicain » au sens de la république laïque UMPS (maçonnique) il faut professer le « Non à une loi morale qui primerait la loi civile », comme l’avait fait Jacques Chirac en rejetant l’encyclique Evangelium vitae de Jean-Paul II. Jean-Marie Le Pen a toujours souligné qu’il y a des valeurs morales (résumées dans le Décalogue) qui s’imposent à la loi civile*. Pour le nouveau Front national de Marine Le Pen, la valeur suprême est l’Etat national. Si le FN professe que dans l’action politique il n’y a rien au-dessus de l’Etat, alors il est reconnu comme « républicain » au très particulier sens français du terme.

    J’ai suivi de très près (j’étais sur place) la fabrication de l’image médiatique “Marine Le Pen” par les journalistes de gauche. Je me suis alors complètement trompé. J’étais persuadé qu’ils fabriquaient artificiellement une bulle pour avoir le plaisir de la crever lorsqu’ils le décideraient (inutile de faire des recherches, je ne l’ai écrit nulle part). En fait ils avaient compris qu’ils tenaient en Marine Le Pen une figure politico-médiatique susceptible de faire le poids face aux autres figures politico-médiatiques, sur le même plan qu’elles, ce qui impliquait que lorsqu’elle prendrait les rênes du FN elle deviendrait un réel danger pour l’UMP. C’est pourquoi les médias ont mené une intense campagne pour l’élection de Marine Le Pen à la tête du FN. Le résultat des cantonales est conforme aux espérances : l’UMP dégringole, le FN monte. Et comme nous avons la droite la plus bête du monde, une fois de plus l’UMP a tout fait pour aggraver sa défaite, en faisant passer de 10 à 12,5% des inscrits le seuil permettant à un candidat de se maintenir au second tour. C’était pour empêcher les désastreuses triangulaires avec un candidat FN ; de fait il n’y a pas eu de triangulaires : en de nombreux endroits c’est le candidat UMP qui a été éliminé par la règle qui devait éliminer le FN.

    La machine médiatique est donc bien en place pour qu’aux prochaines élections la gauche s’installe confortablement au « pouvoir », avec une UMP historiquement affaiblie, puisque c’était depuis le début le but de la manœuvre. Mais il n’est pas garanti que l’effet Marine Le Pen s’arrête là, comme la forte poussée des cantonales semble le laisser entendre. Le problème sera alors de diaboliser un FN dont on a fait un « parti comme les autres ».

    * Sur ces sujets, voir ma conférence donnée à l’université d’été du FN en 2002. (Inutile de souligner qu’elle paraît aujourd’hui complètement “décalée”…)

  • Le boomerang

    Lu ici :

    La Droite Libre déplore qu’une fois de plus, à l’issue d’une échéance électorale, le débat politique se focalise non sur les questions de fond mais sur le comportement des uns et des autres face à un parti légal que d’aucuns prétendent mettre au ban de la démocratie. Ce débat est la conséquence directe du choix qu’avait fait l’UMP en 2010, en dépit des mises en garde de La Droite Libre, de relever le seuil de qualification pour le second tour des élections cantonales, sujet dénué du moindre intérêt pour la totalité de nos concitoyens. Cette décision a eu pour effet d’éliminer l’UMP du second tour dans plus de deux cents cantons.