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Liturgie - Page 652

  • 3e dimanche après la Pentecôte

    « Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et vient à en perdre une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour s’en aller après celle qui s’est perdue ? »

    Voyez comme la Vérité, dans sa bonté, sait bien pourvoir à tout en nous donnant une telle comparaison : l’homme peut en reconnaître en soi le bien-fondé, quoiqu’elle concerne plus spécialement le Créateur des hommes lui-même. Puisque cent est le nombre de la perfection, Dieu eut cent brebis quand il créa la nature des anges et des hommes. Mais une brebis vint à se perdre lorsque l’homme, en péchant, quitta le pâturage de la vie. Le Créateur laissa alors les quatre-vingt-dix-neuf brebis dans le désert, car il abandonna les très hauts chœurs des anges dans le Ciel.

    Mais pourquoi le Ciel est-il appelé désert, sinon parce que désert veut dire « abandonné » (déserté) ? C’est quand l’homme pécha qu’il abandonna le Ciel. Quatre-vingt-dix-neuf brebis demeuraient au désert, pendant que le Seigneur en cherchait une seule sur la terre : les créatures raisonnables, anges et hommes, qui toutes avaient été créées pour contempler Dieu, voyaient en effet leur nombre diminué par la perte de l’homme, et le Seigneur, voulant rétablir au Ciel le nombre complet de ses brebis, cherchait sur la terre l’homme qui s’était perdu.

    « Et quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux. » Il a mis la brebis sur ses épaules, parce qu’ayant assumé la nature humaine, il a porté lui-même nos péchés.

    « Et de retour chez lui, il assemble ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! » La brebis une fois retrouvée, il retourne chez lui, puisque notre Pasteur, ayant sauvé l’homme, retourna au Royaume céleste. Là, il retrouve ses amis et voisins, c’est-à-dire les chœurs des anges, lesquels sont bien ses amis, du fait que désormais fixés [en Dieu], ils gardent continûment sa volonté, et aussi ses voisins, parce qu’ils jouissent assidûment de l’éclat de sa vision. Il faut aussi remarquer qu’il ne dit pas : « Réjouissez-vous avec la brebis que j’ai retrouvée », mais : « Réjouissez-vous avec moi », car notre vie est toute sa joie, et notre retour au Ciel porte à leur plénitude ses solennelles réjouissances.

    (saint Grégoire le Grand)

  • Salve Sancta Parens

    Salve sancta Parens, enixa puerpera Regem qui cælum terramque regit in sæcula sæculorum.

    Salut, Mère sainte, toi qui as mis au monde le Roi qui gouverne le ciel et la terre dans les siècles des siècles.

  • Le Sacré Cœur de Jésus

    Afin que l'Église fût formée du côté de Jésus-Christ endormi sur la croix, afin aussi que l'Écriture fût accomplie, qui a dit : « Ils verront celui qu'ils ont transpercé », il arriva, par une disposition divine, qu'un des soldats ouvrit son côté sacré en le perçant de sa lance. Alors, le sang du Sauveur coula mêlé d'eau; et ainsi fut versé le prix de notre salut, prix qui, venant à s'échapper du secret de son cœur comme d'une source, donna aux sacrements de l'Église la vertu de conférer la vie de la grâce, et devint pour ceux qui vivent en Jésus-Christ, un breuvage d'eau vive qui jaillit dans la vie éternelle. C'est maintenant que la lance de Saül, guidée par la perfidie d'un peuple réprouvé, a porté un coup inutile à la muraille et que, par la miséricorde céleste, elle a fait une ouverture dans le creux de la pierre, un enfoncement dans cette même muraille, pour y former la demeure de la colombe. Levez-vous donc, ô âme amie de Jésus-Christ ! et, comme la colombe, bâtissez votre retraite à l'endroit le plus profond de l'ouverture ; fixez là votre demeure, comme le passereau, et ne cessez point de garder une vigilance parfaite ; comme la tourterelle, cachez-y les fruits de votre chaste amour, et approchez votre bouche de ce canal sacré, afin d'y puiser les eaux qui s'épanchent des fontaines du Sauveur. C'est là, en effet, que se trouve la fontaine qui jaillit du milieu du Paradis, se divise en quatre branches, se répand sur les cœurs pieux, arrose et féconde la terre entière.

    (Saint Bonaventure, Livre de l’Arbre de Vie)

  • Saint Basile le Grand

    Modestus s’étrangle de rage : « Personne jusqu’ici n’a osé me parler de cette façon ! »

    « Sans doute n’as-tu jamais rencontré d’évêque ! » ironise Basile.

    Entre le préfet Modestus, l’émissaire particulier de l’empereur Valens et Basile, l’évêque de Césarée, l’échange est particulièrement rude. Il faut dire que Basile, qui a déjà affronté l’empereur lui-même, ne va pas courber l’échine devant un vulgaire fonctionnaire. Dans l’épreuve de force qui l’oppose à l’empereur, arien convaincu, Basile ne cède pas un pouce.

    La doctrine du prêtre Arius a été condamnée sans appel par le concile de Nicée, ses tenants ont été déclarés hérétiques. Les colères de l’empereur ou de ses sbires n’y pourront rien changer ni aujourd’hui, ni jamais. Basile n’a qu’un Credo, celui que Nicée a proclamé. Et, au nom de cette foi, Basile est prêt, s’il le faut, à donner sa vie. À bout d’arguments, Modestus se retire, jurant qu’il reviendra et qu’alors le fer parlera. Il se trompe. La farouche résistance de Basile a ébranlé l’empereur lui-même. Et tandis que les persécutions se déchaînent un peu partout, la Cappadoce est épargnée. Le métropolitain de Césarée conservera le libre gouvernement de son église durant les neuf années de son épiscopat, et ses évêques ne seront pas inquiétés.

    Cette fermeté dans la foi et cette liberté face aux grands sont sans doute à l’origine de l’extraordinaire rayonnement de l’imposante figure de Basile. Celui que l’Eglise appela très tôt Basile le Grand, son frère Grégoire de Nysse et son ami de toujours Grégoire de Nazianze sont les trois grands Cappadociens qui marquèrent l’Eglise d’Orient par la justesse de leur théologie.

    (Le Livre des merveilles)

  • Saint Antoine de Padoue

    Le répons de saint Antoine de Padoue (huitième répons de l’office franciscain de la fête)

    Si vous cherchez des miracles : la mort, l'erreur, le malheur, le démon, la lèpre, s'enfuient, les malades se lèvent guéris.

    On voit céder la mer, et les chaînes se briser, jeunes et vieux retrouver par la prière l'usage de leurs membres et les objets perdus.

    Les dangers s'évanouissent, le besoin cesse : à ceux qui l'éprouvent de le raconter, aux Padouans de le dire.

    On voit céder la mer...

    Gloire au Père...

    On voit céder la mer...

    Priez pour nous, saint Antoine,

    Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

    Prions. Que la mémoire que nous faisons du bienheureux Antoine votre confesseur soit pour votre Eglise, ô Dieu, une cause de joie ; qu'elle y trouve l'appui constant de vos grâces, et l'assurance du bonheur éternel. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il.

  • Saint Jean de Saint-Facond

    « En ce temps-là Salamanque était tellement divisée par les factions, que toutes les lois divines et humaines s'y trouvaient confondues ; des meurtres avaient lieu presque à chaque heure ; les rues, les places publiques, les églises même, regorgeaient du sang de personnages de tout ordre et surtout des nobles. Jean parvint à calmer les esprits par ses discours publics et ses entretiens privés, et il ramena la tranquillité dans la ville. »

    Noble enfant de la catholique Espagne, il prépara les grandeurs de sa patrie, non moins que ne le firent les héros des combats où le Maure succombait sans retour. Au moment où s'achevait la croisade huit fois séculaire qui chassa le Croissant du sol ibérique, lorsque les multiples royaumes de cette terre magnanime se rassemblaient dans l'unité d'un seul sceptre, l'humble ermite de Saint-Augustin fondait dans les cœurs cette unité puissante inaugurant déjà les gloires du XVIe siècle. Quand il parut, les rivalités qu'un faux point d'honneur excite trop facilement dans une nation armée, souillaient l'Espagne du sang de ses fils versé par des mains chrétiennes ; la discorde, abattue par ses mains désarmées, forme le piédestal où il reçoit maintenant les hommages de l'Eglise.

    Vous méritiez, bienheureux Saint, d'apparaître au ciel de l'Eglise en ces semaines qui relèvent immédiatement de la glorieuse Pentecôte. Longtemps à l'avance, Isaïe, contemplant le monde au lendemain de l'avènement du Paraclet, décrivait ainsi le spectacle offert à ses yeux prophétiques : « Qu'ils sont beaux sur les montagnes les pieds des messagers de la paix, des porteurs du salut disant à Sion : Ton Dieu va régner ! » C'étaient les Apôtres, prenant pour Dieu possession du monde, qu'admirait ainsi le Prophète ; mais leur mission, telle qu'il la définit dans son enthousiasme inspiré, ne fut-elle pas aussi la vôtre ? Le même Esprit qui les animait dirigea vos voies ; le Roi pacifique vit par vous son sceptre affermi dans une des plus illustres nations formant son empire. Au ciel où vous régnez avec lui, la paix qui fut l'objet de vos travaux est aujourd'hui votre récompense. Vous éprouvez la vérité de cette parole que le Maître avait dite en pensant à ceux qui vous ressemblent, à tous ceux qui, apôtres ou non, établissent du moins la paix dans la terre de leurs cœurs : « Bienheureux les pacifiques ; car ils seront appelés fils de Dieu ! » Vous êtes entré en possession de l'héritage du Père ; le béatifiant repos de la Trinité sainte remplit votre âme, et s'épanche d'elle jusqu'à nos froides régions en ce jour.

    Continuez à l'Espagne, votre patrie, le secours qui lui fut si précieux. Elle n'occupe plus dans la chrétienté cette place éminente qui fut la sienne après votre mort glorieuse. Persuadez-la que ce n'est  pas en prêtant l'oreille  toujours plus aux accents d'une fausse liberté, qu'elle retrouvera sa grandeur. Ce qui l'a faite dans le passé puissante et forte, peut toujours attirer sur elle les bénédictions de Celui par qui règnent les rois. Le dévouement au Christ fut sa gloire, l'attachement à la vérité son trésor. La vérité révélée met seule les hommes dans la vraie liberté ; seule encore, elle peut garder indissolublement uni dans une nation le faisceau des intelligences et des volontés : lien puissant, qui assure la force d'un pays en dehors de ses frontières, et au dedans la paix. Apôtre de la paix, rappelez donc à votre peuple, apprenez à tous, que la fidélité absolue aux enseignements de l'Eglise est le seul terrain où des chrétiens puissent chercher et trouver la concorde.

    (Dom Guéranger, Année liturgique)

  • Saint Barnabé

    A Antioche, un grand nombre de croyants se convertirent au Seigneur. Le bruit en parvint aux oreilles de l'église qui était à Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabé jusqu'à Antioche. Lorsqu'il fut arrivé et qu'il eut vu la grâce de Dieu, il se réjouit, et il les exhortait tous à persévérer avec un cœur ferme dans le Seigneur; car c'était un homme bon, plein de l'Esprit-Saint et de foi. Et une foule nombreuse se joignit au Seigneur.

    Barnabé se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul; l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Et ils demeurèrent une année dans cette église, et ils instruisirent une foule nombreuse; en sorte que ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens.

    (...) Or pendant qu'ils célébraient le culte du Seigneur et qu'ils jeûnaient, l'Esprit-Saint leur dit: Séparez-Moi Saul et Barnabé, pour l'oeuvre à laquelle Je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les laissèrent partir.

    (...) Quand l'assemblée se fut séparée, beaucoup de Juifs et d'étrangers craignant Dieu suivirent Paul et Barnabé, qui, prenant la parole, les exhortaient à persévérer dans la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se réunit pour entendre la parole de Dieu. Mais les Juifs, voyant cette foule, furent remplis de jalousie, et ils contredisaient, en blasphémant, ce que Paul disait. Alors Paul et Barnabé dirent hardiment : C'est à vous d'abord qu'il fallait annoncer la parole de Dieu; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez indignes de la vie éternelle, voici que nous nous tournons vers les gentils. Car le Seigneur nous l'a ainsi ordonné: Je t'ai établi pour être la lumière des nations, afin que tu sois le salut jusqu'aux extrémités de la terre. Entendant cela, les gentils se réjouirent, et ils glorifiaient la parole du Seigneur; et tous ceux qui avaient été prédestinés à la vie éternelle devinrent croyants.

    Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la contrée. Mais les Juifs soulevèrent les femmes pieuses et de distinction, et les principaux de la ville, et excitèrent une persécution contre Paul et Barnabé, et les chassèrent de leur territoire. Mais ceux-ci, ayant secoué contre eux la poussière de leurs pieds, vinrent à Iconium. Cependant, les disciples étaient remplis de joie et de l'Esprit-Saint.

    (Actes des apôtres)

  • L’aliment des douceurs éternelles

    Entre les délices du corps et celles du cœur, frères très chers, il y a ordinairement cette différence : les délices corporelles allument en nous un grand désir avant d’être éprouvées, mais quand on s’en repaît, elles se changent bientôt en dégoût sous l’effet de la satiété ; au contraire, les délices spirituelles sont en dégoût avant d’être éprouvées, mais lorsqu’on y goûte, on en vient à les désirer, et celui qui s’en nourrit en est d’autant plus affamé que dans sa faim il s’en nourrit davantage. Désirer les premières est plaisant, en user déplaisant ; désirer les secondes est peu attrayant, mais en user très plaisant. Désirer les premières mène à s’en rassasier, et s’en rassasier à s’en dégoûter. Désirer les secondes pousse à s’en rassasier, et s’en rassasier à les désirer de plus belle. Les délices spirituelles augmentent en effet le désir dans l’âme à mesure qu’elles la rassasient. Car plus on goûte leur saveur, mieux on les connaît, et plus on les aime avec avidité. Et si elles ne peuvent être aimées avant d’être éprouvées, c’est que leur saveur est alors inconnue. Qui pourrait en effet aimer ce qu’il ignore ? D’où l’invitation du psalmiste : «Goûtez et voyez combien le Seigneur est suave.»  C’est comme s’il disait clairement : «Vous ne connaissez pas sa suavité si vous ne la goûtez pas; mais touchez l’aliment de vie avec le palais de votre cœur, pour faire l’expérience de sa douceur et devenir capables de l’aimer.»
    Or l’homme a perdu ces délices quand il a péché au paradis terrestre. Il s’est banni lui-même lorsqu’il a fermé sa bouche à l’aliment des douceurs éternelles. Voilà pourquoi nous qui sommes nés dans les peines de cet exil, nous en sommes venus ici-bas à un tel dégoût que nous ne savons plus ce que nous devons désirer. Et ce dégoût maladif s’accroît d’autant plus que notre âme s’éloigne davantage de cet aliment plein de douceur. Si elle ne désire plus ces délices intérieures, c’est qu’elle a perdu depuis trop longtemps l’habitude de les savourer. C’est donc notre dégoût qui nous fait dépérir, et le lent épuisement consécutif à la privation de nourriture qui nous exténue. Et parce que nous ne voulons pas goûter la douceur qui nous est offerte au-dedans — malheureux que nous sommes — nous aimons la faim qui nous consume au-dehors.

    (Début du commentaire de l’évangile de ce deuxième dimanche après la Pentecôte par saint Grégoire le Grand. Il se situe dans le sillage de la Fête-Dieu , dont la solennité est célébrée ce dimanche.)

  • Dans l’office de la Sainte Vierge

    Il est un homme et une femme qui nous ont terriblement nui ; mais grâce à Dieu, c’est aussi par un homme et une femme que tout a été réparé, et même avec de grands bénéfices de grâces ; il n’en est point du don comme de la faute, et la grandeur du bienfait que nous avons reçu dépasse de beaucoup la perte que nous avions subie. En effet, l’artisan plein de prudence et de clémence qui nous a faits n’a point achevé de rompre le vase déjà fêlé, mais il le répara complètement, et si bien, que de l’ancien Adam, il nous en fit un nouveau, et transvasa Eve dans Marie.

    (Saint Bernard)

  • Saint Maximin

    Maximin était un notable, proche de la famille de Béthanie et l'un des soixante-douze disciples du Seigneur. Il connaissait donc bien Lazare, Marthe et Marie, et il les accompagna lors de leur traversée. Il commença à évangéliser Aix-en-Provence aidé de Marie-Madeleine. Pour célébrer la messe et prier avec elle et les tout premiers chrétiens, il avait construit en dehors de la ville, dans un endroit solitaire, un tout petit oratoire qui ne pouvait guère contenir plus de 10 à 12 personnes, l'oratoire de Saint Sauveur.

    Puis Marie-Madeleine le laissa à son apostolat pour se retirer dans la solitude de la Sainte Baume. Le jour où elle sentit qu'elle allait mourir, elle descendit dans la plaine, retrouva Maximin qui venait à sa rencontre,  qui lui donna la communion et l'ensevelit. Il demanda à avoir sa sépulture près de la sienne, ce qui fut fait.

    Il mourut le 7 juin, jour où l'on célèbre sa fête [mais elle est indiquée au 8 juin tant dans le nouveau calendrier que dans l'ancien]. Ce jour-là, dans la liturgie d'Aix, au début de l'évangile on lisait le passage de Saint Luc: « Après que le Seigneur eut choisi les douze apôtres, il désigna encore soixante-douze disciples; et il leur dit: Dans toutes les maisons où vous entrerez, dites d'abord: La paix soit à cette maison. » C'est ce qu'illustre le bas-relief qui orne le centre du somptueux sarcophage que les fidèles lui offriront au IIIe ou IVe siècle, dit aussi sarcophage de sainte Marcelle, où on le voit recevant sa mission du Christ, les bras ouverts dans l'attitude de l'orant.

    (Lu sur le site de l’Association de soutien à la tradition des saints de Provence, qui ajoute à propos de l’oratoire de saint-Sauveur :

    Les habitants d'Aix avaient tant de vénération pour cet endroit tout près duquel se trouvait le baptistère, que c'est autour de cet oratoire qu'ils vinrent s'installer après le départ des sarrasins. Ils formèrent un bourg qui prit de l'importance. La nouvelle cathédrale d'Aix y fut construite et englobait l'oratoire. Elle fut consacrée en 1103 sous le vocable de Saint Maximin et Sainte Marie Madeleine.

    La Révolution de 1789 l'épargna.

    Et aujourd'hui ?

    ll n'en reste plus rien: il a été détruit en 1808 alors que Mgr Champion de Cicé était Archevêque d'Aix et Arles, pour la simple raison que, intégré à l'intérieur de la cathédrale, il obstruait la vue d'un des bas-côtés!  Seule une inscription en garde le souvenir.)