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Liturgie - Page 584

  • 2e dimanche après Pâques

    Il est appelé le dimanche du Bon Pasteur, parce que l'évangile est le passage de saint Jean où Jésus se définit ainsi.

    Pour les pharisiens auxquels il s'adresse, le message est aussi transparent qu'intolérable. En se définissant comme le bon pasteur (qui se sacrifie pour sauver ses brebis), Jésus fait référence à la prophétie d'Isaïe et se désigne donc comme Dieu : « Voici votre Dieu, voici que le Seigneur Dieu vient avec puissance, et Son bras dominera. Sa récompense est avec Lui, et Son œuvre est devant Lui. Comme un pasteur Il fera paître Son troupeau ; Il réunira les agneaux dans Ses bras, et Il les prendra dans Son sein ; Il portera Lui-même les brebis pleines. »

    De même, il montre que c'est lui qui est Dieu dans le psaume 22 : « C'est le Seigneur qui me conduit, et rien ne pourra me manquer. Il m'a établi dans un lieu de pâturages. Il m'a amené près d'une eau fortifiante... »

  • Saint Marc

    Célébrons, ô fidèles, par de dignes louanges l'écrivain sacré, le grand patron de l'Egypte, et disons : O Marc rempli de sagesse, par ton enseignement et tes prières conduis-nous tous, comme un Apôtre, à cette vie tranquille qui ne connaît plus les tempêtes.

    Tu fus d'abord le compagnon des voyages de celui qui est le Vase d'élection, et avec lui tu parcourus toute la Macédoine ; venu ensuite à Rome, tu apparus en cette ville comme l'interprète de Pierre, et après de dignes combats soutenus pour Dieu, l'Egypte fut le lieu de ton repos.

    Tu rendis la vie aux âmes brûlées de soif, en faisant tomber sur elles la blanche neige de ton Evangile ; c'est pour cela, divin Marc, qu'Alexandrie célèbre aujourd'hui ta fête avec nous par des chants magnifiques, et s'incline avec respect devant tes reliques.

    Heureux Marc, tu t'es désaltéré au torrent des délices célestes, et tu as jailli du Paradis comme un fleuve de paix dont les eaux sont éclatantes de lumière, arrosant la face de la terre par les ruisseaux de ta prédication évangélique, versant les flots de ta doctrine divine sur les plantations de l'Eglise.

    Si Moïse autrefois engloutit les Egyptiens dans les abîmes de la mer, c'est toi, ô Marc digne de toute louange, qui par la sagesse de tes enseignements les as retirés du gouffre de l'erreur, étant assisté du divin pouvoir de celui qui a daigné être pèlerin dans ce pays, et a détruit dans la Force de son bras les idoles que la main de l'homme avait faites.

    O divin Marc, tu as été la plume de l'écrivain sage et rapide, en racontant d'une façon merveilleuse l'incarnation du Christ, et annonçant dans un splendide langage les paroles de l'éternelle vie qui sont rapportées dans ton livre ; adresse au Seigneur tes prières en faveur de ceux qui célèbrent et honorent ta glorieuse mémoire.

    Tu as été le digne disciple du Prince des Apôtres ; comme lui tu as proclamé le Christ Fils de Dieu ; tu as établi sur la Pierre de vérité ceux qui flottaient au vent de l'erreur. Etablis-moi aussi sur cette Pierre, ô Marc plein de sagesse; dirige les pas de mon âme, afin que j'échappe aux pièges de l'ennemi, et que je puisse te glorifier sans obstacles, o toi qui as répandu la lumière sur tous les hommes en leur adressant l'Evangile divin.

    (Liturgie byzantine)

  • Aurora lucis rutilat

    Aurora lucis rutilat,
    Cælum laudibus intonat,
    Mundus exultans iubilat,
    Gemens infernus ululat,

    L'aurore a du vrai jour ramené la lumière,
    Le ciel fait des concerts charmants,
    Le monde par les siens marque une joie entière,
    Et l'enfer n'y répond que par des hurlements.

    Cum rex ille fortissimus,
    Mortis confractis viribus,
    Pede conculcans tartara
    Solvit a pœna miseros.

    Aussi c'est en ce jour que l'auteur de leur être,
    Brisant les chaînes de la mort,
    Foulant aux pieds l'Averne et son orgueilleux maître,
    Change des malheureux le déplorable sort.

    Ille, qui clausus lapide
    Custoditur sub milite,
    Triumphans pompa nobili,
    Victor surgit de funere.

    Ce corps d'un froid tombeau renfermé sous la pierre,
    Ce corps gardé par des soldats,
    En pompe triomphante est revenu sur terre,
    Réparateur du siècle, et vainqueur du trépas.

    Solutis jam gemitibus
    Et inferni doloribus,
    Quia surrexit Dominus,
    Resplendens clamat angelus.

    Qu'on cesse de gémir, il n'est plus de misères,
    Leur triste cours est arrêté :
    De la prison du limbe un mort tire nos pères,
    Et l'ange nous annonce un Dieu ressuscité.

    Quæsumus, Auctor omnium,
    In hoc Paschali gaudio,
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

    Sauveur de tout le monde, en cette pleine joie
    Dont la Pâque remplit nos cœurs,
    Daigne si bien guider ton peuple dans ta voie,
    Que d'une mort funeste il échappe aux rigueurs.

    Gloria tibi, Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Sancto Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

    Gloire à toi, rédempteur et monarque suprême,
    Par toi-même ressuscité !
    Même gloire à ton père, au Saint-Esprit la même,
    Et durant tous les temps et dans l'éternité !


    (Hymne des laudes au temps pascal, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

  • Rex sempiterne, Domine (2)

    Quem editum ex Virgine
    Pavescit omnis anima :
    Per quem et nos resurgere
    Devota mente credimus :

    Tu naquis d'une vierge, et c'est une naissance
    Qui nous étonne et nous ravit ;
    Et nous croyons qu'un jour par la même puissance
    Tous nos corps revivront, comme le tien revit.

    Qui nobis in baptismate
    Donasti indulgentiam,
    qui tenebamur vinculis
    Ligati conscientiæ :

    C'est ce même pouvoir qui nous donne au baptême
    Le pardon de tous nos péchés ;
    C'est par ce trait divin de ta bonté suprême
    Que de leur triste joug nos cœurs sont détachés.

    Qui crucem propter hominem
    Suscipere dignatus es :
    Dedisti tuum Sanguinem,
    Nostræ salutis pretium.

    Ton amour sur la croix fait encor davantage,
    Il t'y laisse percer le flanc ;
    Par ta mort à la vie il nous fait un passage,
    Et pour notre salut il prodigue ton sang.

    Quæsumus, Auctor omnium,
    In hoc Paschali gaudio,
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

    Sauveur de tout le monde, en cette pleine joie
    Dont la Pâque remplit nos cœurs,
    Daigne si bien guider ton peuple dans ta voie,
    Que d'une mort funeste il échappe aux rigueurs.

    Gloria tibi, Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Sancto Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

    Gloire à toi, rédempteur et monarque suprême,
    Par toi-même ressuscité !
    Même gloire à ton père, au Saint-Esprit la même,
    Et durant tous les temps et dans l'éternité !

    (Hymne des matines au temps pascal, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

  • Rex sempiterne, Domine (1)

    Rex sempiterne, Domine,
    Rerum Creator omnium,
    Qui eras ante sæcula
    Semper cum Patre Filius :

    Eternel, qui régis l'un et l'autre hémisphère,
    De tous deux l'auteur et l'appui,
    Qui devant tous les temps règnes avec ton père,
    Même roi, même essence et même Dieu que lui,

    Qui mundi in primordio
    Adam plasmasti hominem :
    Cui tuæ imagini
    Vultum dedisti similem :

    Sitôt que le néant eut enfanté le monde
    Par le son fécond de ta voix,
    Tu fis Adam son maître, et la machine ronde,
    Le voyant ton image, en accepta les lois.

    Quem diabolus deceperat,
    Hostis humani generis :
    Cujus tu formam corporis
    Assumere dignatus es :

    Le diable le déçut, et ce triste esclavage
    Eût perdu l'homme pour jamais,
    Si toi, qui l'avais fait toi-même à ton image,
    Tu n'eusses à ton tour pris sa forme et ses traits.

    Ut hominem redimeres
    Quem ante jam plasmaveras :
    Et nos Deo conjungeres
    Per carnis contubernium.

    Par là tu retiras de cette infâme chaîne
    Ce digne ouvrage de ta main,
    Et ta nature unie à la nature humaine
    Rejoignit l'homme à Dieu, l'esclave au souverain.

    (Hymne des matines au temps pascal, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

  • Ad cœnam Agni providi (2)

    O vere digna Hostia,
    Per quam fracta sunt tartara,
    Redempta plebs captivata,
    Reddita vitæ præmia.

    Victime à jamais digne d'amour et de gloire,
    Par toi tout l'enfer est dompté ;
    Par toi les vieux captifs ont part à la victoire,
    Et la vie est rendue à l'homme racheté.

    Consurgit Christus tumulo,
    Victor redit de barathro,
    Tyrannum trudens vinculo,
    Et Paradisum reserans.

    Après l'enfer vaincu Jésus sort de la tombe,
    Il revient paraître à nos yeux ;
    Et laissant dans les fers un tyran qui succombe,
    Il nous ouvre l'entrée au royaume des cieux.

    Quæsumus Auctor omnium,
    In hoc paschali gaudio,
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

    Sauveur de tout le monde, en cette pleine joie
    Dont la Pâque remplit nos cœurs,
    Daigne si bien guider ton peuple dans ta voie,
    Que d'une mort funeste il échappe aux rigueurs.

    Gloria tibi Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Sancto Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

    Gloire à toi, rédempteur et monarque suprême,
    Par toi-même ressuscité !
    Même gloire à ton père, au Saint-Esprit la même,
    Et durant tous les temps et dans l'éternité !

    (Hymne des vêpres au temps pascal, traduction-adaptation Pierre Corneille, deuxième partie)

    Et l’on fête aujourd’hui saint Anselme (1, 2)

  • Ad cœnam Agni providi (1)

    Ad cœnam Agni providi,
    Et stolis albis candidi
    Post transitum maris rubri
    Christo canamus principi.

    Au banquet de l'Agneau courons des bouts du monde,
    Et vêtus d'habits nuptiaux,
    Comme de la mer Rouge ayant traversé l'onde,
    Chantons à Jésus-Christ des cantiques nouveaux.

    Cujus corpus sanctissimum
    In ara crucis torridum,
    Cruore Ejus roseo
    Gustando vivimus Deo.

    Le vin qu'on nous y sert est son sang adorable,
    Son corps sacré le mets divin ;
    Et pour nous faire seoir et revivre à sa table,
    Son amour sur la croix fait l'apprêt du festin.

    Protecti Paschæ vespere
    A devastante angelo,
    Erepti de durissimo
    Pharaonis imperio.

    Par la Pâque en ce soir notre âme protégée
    Contre l'ange exterminateur,
    Du joug de Pharaon se trouve dégagée,
    Sort d'un si dur empire, et suit son protecteur.

    Jam Pascha nostrum Christus est,
    Qui immolatus agnus est,
    Sinceritatis azyma
    Caro ejus oblata est.

    Lui-même est notre Pâque, et l'agneau sans souillure
    Pour tous nos crimes immolé ;
    Et cette chair azyme est la victime pure
    Qui satisfait pour tous à l'ordre violé.

    (Hymne des vêpres du temps pascal, traduction-adaptation Pierre Corneille)

  • Premier dimanche après Pâques

    On l'appelle aussi dimanche de Quasimodo, qui est le premier mot de l'introït, un verset de la première épître de saint Pierre appliqué aux nouveaux baptisés, et aussi dimanche in albis, en référence à ces nouveaux baptisés.

    Hier c'était le samedi in albis. L'expression complète est « in albis deponendis » : c'est le jour où, après les vêpres, les nouveaux baptisés devaient retirer le vêtement blanc qu'ils avaient revêtu lors de la veillée pascale. Le dimanche est « in albis depositis » : les nouveaux baptisés apparaissaient pour la première fois dans l'église sans leur vêtement blanc.

    En 2000, en même temps qu'il canonisait soeur Faustine Kowalska, Jean-Paul II décidait que ce dimanche serait désormais la fête de la divine Miséricorde, selon la demande faite par Jésus à sainte Faustine en 1931.

    Dans l'Evangile, Jésus ressuscité demande à Thomas de mettre la main « dans son côté », c'est-à-dire dans son Cœur transpercé, et dans l'épître, saint Jean évoque Jésus « venu par l'eau et le sang », qui avec l'Esprit « rendent témoignage » : c'est le fondement de la divine Miséricorde.

  • Le septième jour

    O Christ, Fils de Dieu, repos de nos âmes, qui avez accompli dans le sépulcre le repos du sabbat, ayant voulu que ce même jour où vous vous reposâtes de toutes vos œuvres, fût aussi celui de votre repos dans le sépulcre ; vous avez véritablement sanctifié pour nous ce jour dont le soir est déjà le commencement du huitième jour, qui est celui où vous fîtes jaillir la lumière des ténèbres, et où, ressuscité d'entre les morts, vous apparûtes dans votre chair. Daignez diriger le cours de notre vie dans la voie de toute sainteté ; afin que durant ces sept jours qui représentent la durée du monde, et dans chacun desquels l'Agneau est immolé et la Pâque célébrée pour nous, nous vivions d'une manière conforme à notre salut. Faites que, chaque jour, nous méritions de célébrer la Pâque sans aucun levain de malice, et que nous nous reposions de toutes nos œuvres en ce jour d'une manière si sainte, que nous ayons part à la consolation du huitième et éternel jour, ayant obtenu de ressusciter glorieux.

    (capitula de la liturgie mozarabe)

  • Le sixième jour

    O Dieu, Fils de Dieu, qui avez racheté par votre sang, au sixième âge du monde, l'homme que vous aviez tiré du néant le sixième jour ; qui, créé dans le bien, se précipita dans le mal ; et qui a été en ces jours régénéré dans le mieux : faites que nous soyons si sincèrement pénétrés du mystère de notre rédemption, que nous méritions de nous glorifier toujours dans votre mort et dans votre résurrection. Daignez enfin, vous qui, au jour marqué pour le salut, êtes venu au secours de ce monde, et avez vaincu notre mort en mourant vous-même, nous délivrer de l'éternelle damnation du jugement.

    (capitula de la liturgie mozarabe)