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Liturgie - Page 580

  • Mercredi des Quatre-Temps de Pentecôte

    Les Quatre-Temps appellent la bénédiction de Dieu sur les quatre saisons, en lien avec les travaux de la terre.

    Les Quatre-Temps d'été ont été fixés dans la semaine de la Pentecôte parce que cette fête, qui était chez les juifs celle du don de la Torah sur le mont Sinaï, était aussi celle des prémices de la moisson.

    Or la Pentecôte chrétienne appelle les apôtres à la moisson spirituelle dans le monde entier, et tous les fidèles à la moisson de leur âme.

    C'est ce qui explique la particularité liturgique de ces Quatre-Temps, entièrement submergés par la liturgie de la Pentecôte.

  • Aujourd'hui les Esprits célestes

    Aujourd'hui les Esprits célestes se sont réjouis du renouvellement de la terre ; car l'Esprit rénovateur des êtres est descendu dans le sacré Cénacle, et il y a renouvelé le collège apostolique.
    Aujourd'hui notre nature terrestre tressaille de se sentir réconciliée avec le Père; car celui qui avait enlevé son esprit aux hommes devenus charnels, daigne le leur donner de nouveau.
    Aujourd'hui les enfants de l'Eglise célèbrent avec transport l'avènement du Saint-Esprit, qui les a parés de vêtements nobles et lumineux, et ils sont admis à chanter le trisagion avec les Séraphins.
    Celui qui sépara par la division des langues ceux qui s'étaient unis pour bâtir la tour, a réuni de nouveau aujourd'hui, dans le sacré Cénacle, les langues des nations en une seule. O vous tous. Esprits, bénissez l'Esprit de Dieu.
    L'Esprit du Seigneur qui descendit autrefois, et fut le conducteur des douze tribus d'Israël dans le désert, conduit aujourd'hui les douze Apôtres à la prédication de l'Evangile. O vous tous, Esprits, bénissez l'Esprit de Dieu.
    L'Esprit du Seigneur qui remplit autrefois Bézeleel, l'architecte du tabernacle, rend aujourd'hui les hommes comme les tabernacles de la sainte Trinité. O vous tous, Esprits, bénissez l'Esprit de Dieu.

    (Liturgie arménienne, canon du troisième jour)

  • Lundi de Pentecôte

    Que la grâce de l'Esprit-Saint daigne nous assister !
    Qu'elle fasse de nos cœurs son habitation,
    Qu'elle en expulse les vices de notre esprit.
    O vous qui éclairez les hommes , Esprit plein de bonté,
    Chassez les sombres ténèbres qui attristent notre âme.
    Vous qui êtes l'ami des  sages pensées, bon et saint,
    Répandez votre onction dans nos âmes.
    O Esprit, c'est vous qui nous purifiez de tous nos péchés.
    Purifiez en nous l'œil de l'homme intérieur,
    Afin que nous puissions un jour contempler le Père suprême,
    Qu'il n'est donné de voir qu'à ceux qui ont le cœur pur.
    C'est vous qui avez inspiré les Prophètes, et leur avez fait célébrer d'avance les louanges du Christ.
    Vous avez fortifie les Apôtres pour élever le trophée du Christ par le monde entier.
    Lorsque Dieu, par son Verbe, créa le ciel, la terre et la mer,
    Vous fîtes planer votre divinité sur les eaux pour les féconder, ô Esprit !
    Maintenant vous donnez à ces eaux la vertu de vivifier les âmes.
    Votre souffle rend les hommes spirituels.
    Le monde divisé en diverses langues et en divers cultes, vous l'avez réuni en un seul, ô Seigneur !
    O Docteur rempli de bonté, c'est vous qui avez rappelé les idolâtres au culte du vrai Dieu.
    Daignez donc , Esprit-Saint, exaucer nos supplications.
    Sans vous toutes nos prières seraient vaines et indignes de monter jusqu'à l'oreille de Dieu.
    C'est vous qui, par vos divines caresses, avez instruit et dirigé les saints dans tous les siècles, ô Esprit !
    Décorant aujourd'hui les Apôtres de dons nouveaux et inconnus aux âges précédents,
    Vous avez rendu ce jour glorieux à jamais. Amen.

    (Séquence qui fut attribuée au roi Robert le Pieux et qui est de Notker, moine de Saint-Gall)

  • Pentecôte

    Le cinquantième jour après la Pâque, c'est-à-dire une semaine de semaines (7 x 7 jours) après l'immolation de l'agneau pascal, marquant la sortie d'Egypte sous la conduite de Moïse, les juifs célébraient le moment où Dieu, sur le Sinaï, remit à Moïse les Tables de la Loi.

    En ce jour donc de la Pentecôte, le cinquantième jour après la Pâque du Seigneur, les disciples reçurent, non plus les tables de pierre de la Torah, mais le Saint-Esprit, la source de la Loi, la loi de la grâce.

    C'est ce à quoi fait allusion saint Jean à la fin du prologue de son Evangile :

    « Oui, de sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce sur grâce ; car la Loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont advenues par Jésus-Christ. »

    Le Saint-Esprit s'est manifesté sous la forme de langues de feu : la Parole de Dieu. Par le Souffle divin, l'assemblée devient le lieu de la Présence du Verbe : l'Eglise, Corps du Christ.

  • Vigile de la Pentecôte

    Ego rogabo Patrem, et alium Paraclitum dabit vobis, ut maneat vobiscum in æternum, Spiritum veritatis, alleluia. Si enim non abiero, Paraclitus non veniet ad vos ; si autem abiero, mittam eum ad vos, ut maneat vobiscum in æternum, Spiritum veritatis, alleluia.

    Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Paraclet, qui demeure avec vous pour l'éternité, l'Esprit de vérité, alléluia. Car si je ne m'en vais pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai, afin qu'il demeure avec vous pour l'éternité, l'Esprit de vérité, alléluia.

  • Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

    L'Esprit pénétrant vient dans l'âme comme une source qui la submerge. De même que deux fleuves jaillissants se mêlent de telle façon que le plus petit perde son nom et prenne celui du plus grand, c'est ainsi que cet Esprit divin agit quand il vient dans l'âme pour s'unir à elle. Il faut que l'âme, qui est la plus petite, perde son nom et s'abandonne à l'Esprit. C'est ce qui se produira si elle se tourne vers l'Esprit pour ne plus faire qu'un avec Lui. Par l'élan de l'amour, l'Esprit, qui est à la fois immobile et très mobile, s'introduit en nous.

  • Saint Augustin de Cantorbéry

    Ile féconde des saints, célèbre ton apôtre, exalte dans tes pieux concerts le fils de Grégoire.

    Rendue fertile par ses labeurs, tu donnas une moisson abondante; et longtemps les fleurs de sainteté qui couvraient ton sol répandirent sur toi un éclat supérieur.

    Suivi d'une troupe de quarante moines, il débarqua sur tes rivages, ô terre des Anglais ! Il portait l'étendard du Christ; messager de la paix, il venait en apporter les gages.

    Bientôt la croix est plantée sur ton sol comme un éclatant trophée, la parole du salut se répand de toutes parts; et un roi barbare reçoit lui-même la foi d'un cœur docile.

    La nation renonce à ses coutumes sauvages; elle se plonge dans les eaux sanctifiées d'un fleuve,et renaît à la vie de l'âme le jour même où le Soleil de justice se leva sur le monde.

    O Pasteur auguste , du haut du ciel, gouverne toujours tes fils ; ramène dans les bras de la mère désolée l'ingrat troupeau qui s'est éloigné d'elle.

    Heureuse Trinité, qui envoyez sans cesse sur votre vigne la rosée de la grâce, daignez faire renaître l'antique foi, afin qu'elle fleurisse comme aux anciens jours. Amen.

    (Hymne citée par dom Guéranger)

  • Saint Bède le Vénérable

    Deux extraits de la catéchèse de Benoît XVI, le 18 février dernier.

    Les Saintes Ecritures sont la source constante de la réflexion théologique de Bède. Après une étude critique approfondie du texte (une copie du monumental Codex Amiatinus de la Vulgate, sur lequel Bède travailla, nous est parvenue), il commente la Bible, en la lisant dans une optique christologique, c'est-à-dire qu'il réunit deux choses:  d'une part, il écoute ce que dit exactement le texte, il veut réellement écouter, comprendre le texte lui-même; de l'autre, il est convaincu que la clef pour comprendre l'Ecriture Sainte comme unique Parole de Dieu est le Christ et avec le Christ, dans sa lumière, on comprend l'Ancien et le Nouveau Testament comme "une" Ecriture Sainte. Les événements de l'Ancien et du Nouveau Testament vont de pair, ils sont un chemin vers le Christ, bien qu'ils soient exprimés à travers des signes et des institutions différentes (c'est ce qu'il appelle la concordia sacramentorum). Par exemple, la tente de l'alliance que Moïse dressa dans le désert et le premier et le deuxième temple de Jérusalem sont des images de l'Eglise, nouveau temple édifié sur le Christ et sur les Apôtres avec des pierres vivantes, cimentées par la charité de l'Esprit. Et de même qu'à la construction de l'antique temple contribuèrent également des populations païennes, mettant à disposition des matériaux précieux et l'expérience technique de leurs maîtres d'œuvre, à l'édification de l'Eglise contribuent les apôtres et les maîtres provenant non seulement des antiques souches juive, grecque et latine, mais également des nouveaux peuples, parmi lesquels Bède se plaît à citer les celtes irlandais et les Anglo-saxons. Saint Bède voit croître l'universalité de l'Eglise qui ne se restreint pas à une culture déterminée, mais se compose de toutes les cultures du monde qui doivent s'ouvrir au Christ et trouver en Lui leur point d'arrivée.

    Bède fut également un éminent maître de théologie liturgique. Dans les homélies sur les Evangiles du dimanche et des fêtes, il accomplit une véritable mystagogie, en éduquant les fidèles à célébrer joyeusement les mystères de la foi et à les reproduire de façon cohérente dans la vie, dans l'attente de leur pleine manifestation au retour du Christ, lorsque, avec nos corps glorifiés, nous serons admis en procession d'offrande à l'éternelle liturgie de Dieu au ciel. En suivant le "réalisme" des catéchèses de Cyrille, d'Ambroise et d'Augustin, Bède enseigne que les sacrements de l'initiation chrétienne constituent chaque fidèle "non seulement chrétien, mais Christ". En effet, chaque fois qu'une âme fidèle accueille et conserve avec amour la Parole de Dieu, à l'image de Marie, elle conçoit et engendre à nouveau le Christ. Et chaque fois qu'un groupe de néophytes reçoit les sacrements de Pâques, l'Eglise s'"auto-engendre" ou, à travers une expression encore plus hardie, l'Eglise devient "Mère de Dieu" en participant à la génération de ses fils, par l'œuvre de l'Esprit Saint.

  • Saint Philippe Néri

    Extraits de l'allocution de Jean-Paul II au chapitre général de l'Oratoire, le 5 octobre 2000

    A l'aube du troisième millénaire chrétien, votre Congrès se propose de revisiter, sous l'angle principalement pastoral, les sources du mouvement spirituel qui tire ses origines de saint Philippe Néri, dans l'intention de répondre fidèlement à la mission de toujours:  conduire l'homme à la rencontre de Jésus-Christ "Chemin, Vérité et Vie", réellement présent dans l'Eglise et "contemporain" de chaque homme.

    Cette rencontre, vécue et proposée par saint Philippe Néri de façon originale et convaincante, conduit à devenir des hommes nouveaux dans le mystère de la Grâce, en suscitant dans l'âme cette "joie chrétienne" qui constitue le "centuple" donné par le Christ à celui qui l'accueille dans sa propre existence. Favoriser une rencontre personnelle avec le Christ représente également la "méthode missionnaire" fondamentale de l'Oratoire. Celle-ci consiste à "parler au coeur" des hommes pour les conduire à faire l'expérience du Maître divin, capable de transformer la vie. Cela peut être obtenu en particulier en témoignant de la beauté d'une telle rencontre, qui donne un sens plein à la vie. Il est nécessaire de proposer à ceux qui sont "loin" non pas une annonce théorique, mais la possibilité d'une existence réellement renouvelée et donc comblée de joie.

    Voilà le grand héritage reçu de votre Père Philippe! Voilà une voie pastorale toujours valable, car elle est inscrite dans l'expérience chrétienne éternelle! Je souhaite que le retour aux sources de la spiritualité et de l'oeuvre de saint Philippe, effectué par votre Congrès, suscite au sein de chaque Congrégation une conscience renouvelée de la validité et de l'actualité de la "méthode missionnaire" de votre Fondateur et apporte une contribution significative à l'engagement à la "nouvelle évangélisation".

    L'Oratoire naquit de la foi et du génie de saint Philippe Neri, qui sut composer en une synthèse harmonieuse la dimension charismatique et la pleine communion avec les pasteurs de l'Eglise et qui, dans la Rome de son époque, vint à la rencontre, avec une grande sagesse, des nécessités spirituelles et matérielles de la jeunesse, en témoignant à un tel degré de la dimension joyeuse de la foi, qu'il fut considéré comme "le prophète de la joie chrétienne".

    "Celui qui désire une autre chose que le Christ, ne sait pas ce qu'il veut; celui qui demande une autre chose que le Christ, ne sait pas ce qu'il demande; celui qui n'agit pas pour le Christ, ne sait pas ce qu'il fait". Ces paroles de votre saint Fondateur indiquent le critère toujours valable de chaque renouveau de la communauté chrétienne, qui consiste à revenir à Jésus-Christ:  à sa parole, à sa présence, à l'action salvifique qu'Il accomplit dans les Sacrements de l'Eglise. Cet engagement conduira les prêtres à privilégier, comme le veut votre tradition, le ministère des Confessions et l'accompagnement spirituel des fidèles, pour répondre pleinement à votre charisme et aux attentes de l'Eglise.

  • Saint Grégoire VII

    Lettre aux fidèles, de saint Grégoire VII assiégé par l'empereur et réfugié au château Saint-Ange (en 1084, peu avant sa mort en exil à Salerne)

    Les princes des nations et les princes des prêtres se sont réunis contre le Christ, Fils du Dieu tout-puissant, et contre son apôtre Pierre, pour éteindre la religion chrétienne et propager partout l'hérétique perversité. Mais, par la miséricorde de Dieu, ils n'ont pu, malgré leurs menaces, leurs cruautés et leurs promesses de gloire mondaine, entraîner dans leur impiété ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur. D'iniques conspirateurs ont levé la main contre nous, uniquement parce que nous n'avons pas voulu couvrir du silence le péril de la sainte Eglise, ni tolérer ceux qui ne rougissent pas de réduire en servitude l'Epouse même de Dieu. En tout pays, la dernière des femmes peut se donner un époux à son gré avec l'appui des lois ; et voici qu'il n'est plus permis à la sainte Eglise, qui est l'Epouse de Dieu et notre mère, de demeurer unie à son Epoux, comme le demande la loi divine et comme elle le veut elle-même. Nous ne devons pas souffrir que les fils de cette Eglise soient asservis à des hérétiques, à des adultères, à des oppresseurs, comme si ceux-là étaient leurs pères. De là des maux de toute nature, des périls divers, des actes de cruauté inouïe, ainsi que vous pourrez l'apprendre de nos légats.

    Il a été dit au Prophète, comme le sait votre fraternité : « Du sommet de la montagne, fais entendre des cris, et ne cesse pas. » Poussé irrésistiblement, sans aucun respect humain, me mettant au-dessus de tout sentiment terrestre, j'évangélise à mon tour, je crie et je crie encore, et je vous annonce que la religion chrétienne, la vraie foi que le Fils de Dieu venu sur la terre nous a enseignée par nos pères, est menacée de se corrompre par l'envahissement de la puissance séculière, qu'elle tend à s'anéantir, à perdre sa couleur antique, exposée ainsi à la dérision non seulement de Satan, mais des juifs, des sarrasins et des païens. Ces derniers du moins gardent leurs lois qui ne peuvent être utiles au salut des âmes, et qui n'ont point été garanties par des miracles comme la nôtre que le Roi éternel a attestée lui-même : ils les gardent et ils y croient. Nous chrétiens, enivrés de l'amour du siècle et trompés par une vaine ambition, nous faisons céder toute religion et toute honnêteté à la cupidité et à la superbe, nous semblons dépourvus de toute loi et comme insensés, n'ayant plus le souci qu'avaient nos pères du salut et de l'honneur de la vie présente et de la vie future, n'en faisant même pas l'objet de notre espérance. S'il s'en rencontre qui craignent encore Dieu, c'est uniquement de leur salut qu'ils s'occupent, et non de l'intérêt commun. Qui voit-on aujourd'hui se donner de la peine, exposer sa vie dans les fatigues par le motif de la crainte ou de l'amour du Dieu tout-puissant, tandis qu'on voit les soldats de la milice séculière braver tous les dangers pour leurs maîtres, pour leurs amis et même pour leurs sujets ? Des milliers d'hommes savent courir à la mort pour leurs seigneurs ; mais s'agit-il du roi du ciel, de notre Rédempteur, loin de jouer ainsi sa vie, on recule devant l'inimitié de quelques hommes. S'il en est (et il en existe encore, par la miséricorde de Dieu, si peu que ce soit), s'il en est, disons-nous, quelques-uns qui, pour l'amour de la loi chrétienne, osent résister en face aux impies, non seulement ils ne trouvent pas d'appui chez leurs frères, on les taxe d'imprudence et d'indiscrétion, on les traite de fous.

    Nous donc qui sommes obligé par notre charge de détruire les vices dans les cœurs de nos frères et d'y implanter les vertus, nous vous prions et vous supplions dans le Seigneur Jésus qui nous a rachetés, de réfléchir en vous-mêmes, afin de bien comprendre pour quel motif nous avons à souffrir tant d'angoisses et de tribulations de la part des ennemis de la religion chrétienne. Du jour où, par la volonté divine, l'Eglise mère m'a établi, malgré ma grande indignité, et malgré moi, Dieu le sait, sur le trône apostolique, tous mes soins ont été pour que l'Epouse de Dieu, notre dame et mère, remontât à la dignité qui lui appartient, pour qu'elle se maintînt libre, chaste et catholique. Mais une telle conduite devait déplaire souverainement à l'antique ennemi ; c'est pourquoi il a armé contre nous ceux qui sont ses membres, et nous a suscité une opposition universelle. C'est alors que l'on a vu se diriger contre nous et contre le Siège Apostolique plus d'efforts violents qu'il n'en avait été tenté depuis les temps de Constantin le Grand. Mais que l'on ne s'en étonne pas; il est naturel que plus le temps de l'Antéchrist approche, plus il mette d'acharnement à poursuivre l'anéantissement de la religion chrétienne.