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Liturgie - Page 575

  • Saint Agapit

    Lætetur Ecclesia tua, Deus, beati Agapiti Martyris tui confisa suffragiis: atque, ejus precibus gloriosis, et devota permaneat, et secura constat. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum...

    Donne, Seigneur, à ton Eglise, qui met sa confiance en l'appui du bienheureux Agapit ton martyr, la joie d'être assurée, grâce à sa glorieuse intercession, d'une persévérante fidélité et d'une sécurité paisible.

  • Saint Hyacinthe (Jacek)

    Lu sur le site des Dominicains de Pologne :

    La maigreur des données historiques sur saint Hyacinthe, d'ailleurs regrettée au cours des siècles, a favorisé la création de belles légendes autour de son personnage. En voici une, particulièrement émouvante, qui nous a été transmise par la tradition: un jour, pendant sa mission en Russie, Hyacinthe célébrait la messe dans une église à Kiev. Dès qu'il finissait, on lui annonça que les Tatars envahissaient la ville en la pillant et tuant ses habitants. Sans trop réfléchir, il prit la boîte avec le saint sacrement et chercha à s'enfuir. Alors il entendit une voix: „Hyacinthe, tu as pris mon fils, et moi, tu veux me laisser?" Il prit dans sa main la statue de marbre de la Vierge, et, sans sentir son poids, il sortit en sécurité de la ville, passa le Dniepr à pied sec, traversa Halicz, et, en passant par Lvov, atteignit enfin Cracovie. Saint Hyacinthe est le patron de l'archidiocèse de Cracovie.

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  • 11e dimanche après la Pentecôte

    Omnipotens sempiterne Deus, qui abundantia pietatis tuæ et merita supplicum excedis et vota, effunde super nos misericordiam tuam, ut dimittas quæ conscientia metuit, et adjicias quod oratio non præsumit. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum...

    Dieu éternel et tout-puissant, qui dans l'abondance de ta bonté vas au-delà de nos mérites et de nos vœux, répands sur nous ta miséricorde, afin de nous remettre ce que notre conscience redoute, et d'ajouter ce que notre prière n'ose demander.

  • Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie

    Vidi speciosam sicut columbam, ascendentem desuper rivos aquarum ; cujus inæstimabilis odor erat nimis in vestimentis ejus. Et sicut dies verni circumdabant eam flores rosarum et lilia convallium. Quæ est ista, quæ ascendit per desertum sicut virgula fumi ex aromatibus myrrhae et thuris ? Et sicut dies verni circumdabant eam flores rosarum et lilia convallium.

    Je l'ai vue, belle comme une colombe, montant des rives des eaux. Ses vêtements étaient tout imprégnés de son parfum inestimable. Et comme au printemps l'environnaient des fleurs de roses et de lys des vallées. Qui est elle, celle qui monte du désert comme une arabesque de fumée d'aromates de myrrhe et d'encens ?

    (Premier répons des matines, tissé d'expressions du Cantique des cantiques.)

  • Vigile de l’Assomption

    Dans la liturgie byzantine, la « petite paraclisis » est l'office pénitentiel spécifique du « carême de la Mère de Dieu », qui se célèbre du 1er au 14 août (sauf le jour de la Transfiguration).

    En voici le stichère, chanté par le P. Joseph Fahmé (en arabe).

    podcast
    Ô Souveraine toute Sainte, ne me confie pas à un soutien humain, mais agrée la prière de ton serviteur, car la détresse m'environne et je ne puis supporter les flèches du démon. Je n'ai point d'abri où trouver refuge, moi qui suis entouré d'ennemis, et qui n'ai d'autre consolation que toi. C'est pourquoi, ô Souveraine du monde, ô Espoir et Soutien des croyants, ne te détoume pas de ma supplication, mais fais ce qui me convient. Nul n'accourt vers toi et n'en revient déçu, ô Vierge pure, Mère de Dieu. Mais il sollicite la grâce et reçoit le don adéquat à sa requête. Vierge, Mère de Dieu, toi qui es la joie de ceux qui sont dans la détresse, et le salut des malades, sauve ton bercail et ton peuple, toi qui es le salut des opprimés, le repos des ballottés par les tempêtes et l'unique secours des croyants.

  • Magnæ Deus potentiæ

    Magnæ Deus potentiæ,
    Qui ex aquis ortum genus
    Partim remittis gurgiti,
    partim levas in aera,

    Demersa lymphis inprimens,
    Subvecta cælis irrigans,
    Ut stirpe una prodita,
    Diversa rapiant loca :

    Largire cunctis servulis,
    Quos mundat unda Sanguinis,
    Nescire lapsus criminum,
    Nec ferre mortis tædium.

    Ut culpa nullum deprimat,
    Nullum levet jactantia :
    Elisa mens ne concidat,
    Elata mens ne corruat.

    Præsta, Pater piissime,
    Patrique compar Unice,
    Cum Spiritu Paraclito,
    Regnans per omne sæculum. Amen.

    Seigneur, dont la puissance au vouloir assortie,
    De ce qu'elle tira du vaste sein des mers,
    A leurs gouffres profonds rendit une partie,
    Et destina le reste à sillonner les airs ;

    Tu laissas aux poissons leurs ondes pour demeure ;
    Les escadrons ailés s'élèvent aux cieux ;
    Et d'une même source engendrée à même heure,
    Ils surent par ton ordre occuper divers lieux.

    Donne à tes serviteurs que tes bontés sublimes
    De ton sang adorable ont lavés dans les flots,
    Que leurs âmes jamais ne tombent par leurs crimes
    En l'éternel ennui d'une mort sans repos.

    Qu'aucun pour ses péchés abattu de faiblesse,
    Ou fier de ses vertus jusques à s'en vanter,
    Ne demeure écrasé sous le joug qui le presse,
    Ou tombe au précipice en voulant s'exalter.

    Accordez cette grâce à nos humbles prières,
    Père incompréhensible, Homme-Dieu Jésus-Christ,
    Qui régnez l'un et l'autre au séjour des lumières,
    Où sans fin avec vous règne le Saint-Esprit.

    (Hymne des vêpres du jeudi - 5e jour de la Création -, attribué à saint Grégoire le Grand, traduction Pierre Corneille.)

  • Sainte Claire

    Par un bienfait de la divine Sagesse le génie de l'homme brille d'un plus vif éclat et fait, surtout de nos jours, des découvertes qui suscitent l'admiration générale. Et l'Eglise, qui ne se montra jamais contraire au progrès de la civilisation et de la technique, encourage cette assistance nouvelle apportée à la culture et à la vie journalière, et s'en sert même volontiers pour l'enseignement de la vérité et l'extension de la religion. Parmi ces inventions si utiles, la Télévision a sa place, elle qui "permet en effet de voir et d'entendre à distance des événements à l'instant même où ils se produisent, et cela de façon si suggestive que l'on croit y assister" (encyclique "Miranda prorsus"). Ce merveilleux instrument - comme chacun le sait et Nous l'avons dit clairement Nous-même - peut être la source des très grands biens, mais aussi de profonds malheurs en raison de l'attraction singulière qu'il exerce sur les esprits à l'intérieur même de la maison familiale. Aussi Nous a-t-il semblé bon de donner à cette invention une sauvegarde céleste qui interdise ses méfaits et en favorise un usage honnête, voir salutaire. On a souhaité pour ce patronage sainte Claire. On rapporte en effet qu'à Assise, une nuit de Noël, Claire, alitée dans son couvent par la maladie, entendit les chants fervents qui accompagnaient les cérémonies sacrées et vit la crèche du Divin Enfant, comme si elle était présente en personne dans l'église franciscaine. Dans la splendeur de la gloire de son innocence et la clarté qu'elle jette sur nos si profondes ténèbres, que Claire protège donc cette technique et donne à l'appareil translucide de faire briller la vérité et la vertu, soutiens nécessaires de la société. Nous avons donc décidé d'accueillir avec bienveillance les prières que Nous ont adressées à ce sujet Notre Vénérable Frère Joseph Placide Nicolini, évêque d'Assise, les Supérieurs des quatre familles franciscaines, enfin d'autres personnes remarquables, et qu'ont approuvées de nombreux Cardinaux de la Sainte Eglise Romaine, des Archevêques et des Evêques. En conséquence, ayant consulté la Sacrée Congrégation des Rites, de science certaine et après mûre réflexion, en vertu de la plénitude du pouvoir Apostolique, par cette Lettre et pour toujours, Nous faisons, Nous constituons et Nous déclarons Sainte Claire, vierge d'Assise, céleste Patronne auprès de Dieu de la Télévision, en lui attribuant tous les privilèges et honneurs liturgiques qu'un tel patronage comporte, nonobstant toutes choses contraires. Nous annonçons, Nous établissons, Nous ordonnons que cette présente Lettre soit ferme et valide, qu'elle sorte et produise tous ses effets dans leur intégrité et leur plénitude, maintenant et à l'avenir, pour ceux qu'elle concerne ou pourra concerner; qu'il en faut régulièrement juger et décider ainsi; que dès maintenant est tenu pour nul et sans effet tout ce qui pourrait être tenté par quiconque, en vertu de n'importe quelle autorité, en connaissance de cause ou par ignorance, contre les mesures décrétées par cette Lettre.

    Donnée à Rome, près Saint Pierre, sous l'anneau du Pêcheur, le 14 février 1957, de Notre Pontificat la 19ème année.

    PIUS PP. XII

  • Ales diei nuntius

    Ales diei nuntius
    Lucem propinquam præcinit :
    Nos excitator mentium
    Jam Christus ad vitam vocat.

    Auferte, clamat, lectulos,
    Ægro sopore desides :
    Castique, recti, ac sobrii
    Vigilate, jam sum proximus !

    Jesum ciamus vocibus,
    Flentes, precantes, sobrii :
    Intenta supplicatio
    Dormire cor mundum vetat.

    Tu, Christe, somnum discute,
    Tu rumpe noctis vincula,
    Tu solve peccatum vetus,
    Novumque lumen ingere !

    Deo Patri sit gloria,
    Ejusque soli Filio,
    Cum Spiritu Paraclito,
    Et nunc et in perpetuum. Amen.

    Le messager du jour au réveil nous convie :
    Sur notre âme Jésus fait un pareil effort,
    Et l'arrachant lui-même au frère de la mort,
    La rappelle à la vie.

    « Quittez, quittez ces lits où règne la paresse
    (C'est ce qu'au fond des cœurs il crie à haute voix),
    Veillez, tenez ces cœurs chastes, sobres et droits :
    J'approche, et le temps presse. »

    Répondons à sa voix avec une foi vive,
    Avec des pleurs, des vœux, de la sobriété ;
    Faisons que le sommeil cède à la pureté
    D'une ardeur attentive.

    Dissipes-en, Seigneur, les vapeurs infidèles ;
    Romps ces honteux liens dont nous charge la nuit,
    Et répands sur l'horreur du vieux péché détruit
    Des lumières nouvelles.

    Gloire au Père éternel, tout bon, tout saint, tout sage !
    Gloire au Verbe incarné ! Gloire à l'Esprit divin,
    Qui procédant des deux règne avec eux sans fin,
    Et veut pareil hommage !

    (Hymne des laudes du mardi, composée des strophes 1, 2, 21 et 25 de l'Hymne au chant du coq de Prudence, traduction de Pierre Corneille.)

  • Notre Dame du Mont Carmel

    (Cette fête n'est plus qu'une mémoire depuis la réforme du calendrier de Jean XXIII. On lira ci-dessous quelques extraits de la présentation des origines de l'ordre du Carmel tels que les décrit le site du Carmel de France.)

    L'extrémité du Mont Carmel domine la splendide baie de Haïfa. Pas très loin d'ici se trouvent les ruines du premier site de l'Ordre des Carmes.

    A partir d'une époque très ancienne qui doit correspondre aux origines mêmes de la vie monastique, on était persuadé qu'Élie, Élisée et leurs disciples « les fils des prophètes » avaient établi leur demeure dans le lit de ce torrent et qu'ils y avaient inauguré la vie érémitique. Il ne faut donc pas nous étonner que des moines, désireux d'imiter la vie solitaire de ces saints prophètes, soient venus très tôt habiter dans ces parages qui étaient à l'époque bien pourvus de grottes naturelles et y aient vécu selon un genre de vie proche de celui des habitants des « laures » du désert de Judée.

    Nous arrivons à la période des Croisades (fin du XIIe siècle, début du XIIIe siècle). Des pèlerins viennent à cette époque vénérer les lieux « élianiques » du vallon. Certains d'entre eux, originaires de nos contrées occidentales, attirés par la beauté des lieux et par le puissant souvenir du prophète, décident d'y rester, habitant les grottes qui avaient jadis été occupées par les moines byzantins. Eux aussi veulent y vivre en ermites à l'imitation du prophète Élie. Leur genre de vie ne diffère guère de celui de leurs prédécesseurs grecs. Ce sont les tout premiers représentants de l'Ordre des Carmes. On les appelle à l'époque « Frères ermites du Mont Carmel ».

    Très vite, l'oratoire fut dédié à Notre-Dame. Ce fait qui nous paraît aujourd'hui plutôt banal eut au contraire une importance considérable pour l'évolution spirituelle ultérieure au Carmel, car très vite les ermites furent désignés du nom de « Frères ermites de Notre-Dame du Mont Carmel » et cela donna naissance à l'orientation essentiellement mariale du nouvel Ordre contemplatif.

    Pendant toute la durée du XIIIe siècle, à part de rares et brèves exceptions, le Royaume Latin de Jérusalem, le seul où des ermites chrétiens purent vivre en paix, se réduisait en fait à une très étroite bande de terrain bordant le littoral méditerranéen depuis Tripoli au Nord (aujourd'hui au Liban), jusqu'à Jaffa au Sud (proche de la moderne Tel-Aviv). Le Mont Carmel, situé au bord de la Méditerranée, se trouvait en plein milieu de ce territoire, à proximité de Saint-Jean d'Acre, la capitale effective du Royaume latin. On peut même dire que c'est en grande partie en raison de cette proximité que les Carmes purent demeurer un siècle au Mont Carmel. Malgré les précautions prises par les Croisés, précautions qui se sont montrées relativement efficaces pour la protection du Carmel, les frontières orientales du Royaume étaient mal défendues et la plupart du temps extrêmement perméables aux incursions islamiques. Les ermites du Carmel connurent une première alerte en 1238 ; d'où leur premier exode. En 1291, date de la chute définitive du Royaume latin de Terre Sainte, tous furent obligés de s'enfuir. L'implantation de l'Ordre en Occident est le fruit de cet exode.

  • Saint Henri

    Deus, qui hodierna die beatum Henricum Confessorem tuum e terreni culmine imperii ad regnum æternum transtulisti : te supplices exoramus : ut, sicut illum, gratiæ tuæ ubertate præventum, illecebras sæculi superare fecisti, ita nos facias, ejus imitatione, mundi hujus blandimenta vitare, et ad te puris mentibus pervenire. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum.

    Dieu qui, en ce jour, avez fait passer le bienheureux Henri, votre confesseur, du sommet d'un empire terrestre au royaume éternel ; vous qui, par l'abondance de votre grâce, lui avez donné de triompher des attraits du monde, faites-nous également, nous vous en supplions, fuir les séductions de la terre et, dans un parfait détachement de toutes choses, parvenir jusqu'à vous.