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Liturgie - Page 531

  • Saint Martin

    Christ Roi, de Martin la gloire : vous êtes sa louange, il est la vôtre ; vous honorer en lui, comme lui-même en vous, est notre désir.

    Vous qui d’un pôle à l’autre du monde faites briller la perle des Pontifes, délivrez-nous par son très grand mérite des lourds péchés qui nous oppressent.

    Il était pauvre ici-bas et humble : et voici qu’au ciel il fait son entrée dans l’abondance, que les phalanges des cieux viennent au-devant de lui, que toute langue, toute tribu, toute nation applaudit au triomphe.

    Comme avait fait sa vie, resplendit sa mort, admiration de la terre et des cieux : pour tous, c’est acte pie que se réjouir ; pour tous que ce jour soit un jour de salut.

    Martin, l’égal des Apôtres, bénissez-nous célébrant votre fête : jetez sur nous les yeux, vous qui pour vos disciples demeurez prêt à vivre comme à mourir.

    Faites maintenant ce que vous fîtes autrefois : des Pontifes faites briller les vertus, de l’Église accroissez la gloire, de Satan déjouez les embûches.

    Vous qui trois fois avez dépouillé l’abîme, sauvez ceux que leurs fautes ont engloutis ; en souvenir du manteau partagé, revêtez-nous de justice.

    Et vous rappelant cette gloire qui dans le temps fut vôtre à titre spécial, de l’Ordre monastique aujourd’hui presque éteint montrez-vous le secours.

    Gloire soit à la Trinité, dont par sa vie Martin fut le confesseur ; puisse-t-il faire que chez nous aussi la foi en soit appuyée par les œuvres. Amen.

    Amen.

    Hymne composée par saint Odon de Cluny, traduction de L’Année liturgique

  • Saint André Avellin

    Saint André fut d’abord, comme prêtre, avocat auprès du tribunal ecclésiastique. Comme un léger mensonge lui avait un jour échappé au cours d’une plaidoirie, le hasard voulut qu’aussitôt après il lût cette parole de la Sainte Écriture : « La bouche qui ment donne la mort à l’âme » (Sagesse, 1, II). Ce texte fit sur lui une si profonde impression qu’il renonça à ses fonctions pour se consacrer uniquement au service de Dieu et des âmes. En 1560, il entra dans l’ordre des Théatins et demanda à porter le nom d’André par amour pour la croix du Christ ; il se dévoua avec un grand zèle au bien des âmes. Il confessait les pécheurs avec une charité et une prudence de père. Il parcourut fréquemment toute la région de Naples, villes et villages, pour y annoncer la salutaire doctrine de l’Évangile. Dieu lui-même glorifia souvent par des miracles l’ardente charité de ce saint prêtre. Comme il revenait une fois d’administrer les derniers sacrements à un malade, la pluie et le vent éteignirent sa lanterne. Mais le Seigneur permit que ni lui ni ses compagnons ne fussent mouillés si peu que ce fût par la pluie qui tombait à torrents et même qu’une lumière rayonnant de son corps leur montrât le chemin à travers les épaisses ténèbres. Il était très recherché comme directeur de conscience. Le nombre de ses lettres s’élève à plusieurs milliers. Épuisé par le travail et affaibli par l’âge, il fut frappé d’une attaque d’apoplexie au pied de l’autel au moment où il commençait la messe et répétait pour la troisième fois : « Introibo ad altare Dei. » En raison de sa mort soudaine, il est invoqué comme protecteur contre la mort subite.

    (Dom Pius Parsch)

  • Supprimez les messes ! (Mgr Vingt-Trois)

    Dans son discours de clôture de l’assemblée plénière des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois (qui n’a pas fait la moindre allusion à la veillée de prière pour la vie naissante demandée par le pape), a officialisé la politique qui consiste à supprimer toutes les messes (et aussi tout catéchisme) dans les villages pour n’en garder qu’une dans la ville le dimanche (même s’il y a assez de prêtres pour en célébrer dans les ex-paroisses) :

    "Le travail entrepris sur le dimanche, Jour du Seigneur, concerne directement l'avenir de nos communautés. Les profonds bouleversements sociologiques de notre pays touchent beaucoup de régions rurales. Les lieux de la vie sociale se sont déplacés vers des bourgs ou des villes qui regroupent écoles et collèges, centres commerciaux, services de soins, etc. Nos concitoyens savent s'y rendre pour les besoins quotidiens de leur existence. Ils apprennent aussi à s'y rendre le dimanche pour participer à un véritable rassemblement eucharistique qui est l'occasion de vivre une communion paroissiale dépassant les limites étroites du village ou du hameau et devenir une fête authentique. Cette paroisse peut devenir le centre de la vie sacramentelle et de la catéchèse. Elle doit aussi nourrir des temps de prière et de rencontre vécus dans chaque église au cours de la semaine."

  • Dédicace de l’archibasilique du Saint Sauveur

    Il s’agit de la cathédrale de Rome, qui porte aussi le nom de Saint Jean de Latran.

    DOGMATE • PAPALI • DATVR • AC • SIMVL • IMPERIALI
    QVOD • SIM • CVNCTARVM • MATER • ECCLESIARVM
    HIC • SALVATORIS • CAELESTIA • REGNA • DATORIS
    NOMINE • SANXERVNT • CVM • CVNCTA • PERACTA • FVERVNT
    QVAESVMVS • EX • TOTO • CONVERSI • SVPPLICE • VOTO
    NOSTRA • QVOD • HAEC• AEDES• TIBI • CHRISTE • SIT• INCLYTA • SEDES

    De droit papal et impérial, il est établi
    que je sois la Mère de toutes les Églises.
    Lorsque cet édifice fut entièrement terminé,
    on voulut me dédier au Divin Sauveur, qui donne le royaume céleste.
    A notre tour, par d’humbles vœux et tournés vers vous nous vous prions,
    ô Christ, afin que de cet illustre temple vous fassiez votre siège glorieux.

    (Inscription gravée sur l’épistyle du portique, rapportée et traduite par le bienheureux cardinal Schuster)

  • La pierre qui remplit toute la terre

    O roi, tu regardais, et voici qu'une statue immense t'apparut; cette statue, grande et extraordinairement élevée, était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d'un or très pur; la poitrine et les bras étaient d'argent; le ventre et les cuisses, d'airain; les jambes, de fer; une partie des pieds était de fer, et l'autre d'argile. Tu la regardais, lorsqu'une pierre se détacha de la montagne sans la main d'aucun homme, et elle frappa la statue sur ses pieds de fer et d'argile, et elle les mit en pièces. Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or se brisèrent ensemble, et devinrent comme la menue paille d'une aire en été; le vent les emporta; et on n'en trouva plus de trace; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. (...)

    (…) Au temps de ces royaumes, le Dieu du Ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne sera pas livré à un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces autres royaumes, et lui-même subsistera éternellement.

    (Lecture des matines: Daniel, 2, 31-35, 44)

  • 24e dimanche après la Pentecôte

    Entre le 23e et le dernier dimanche après la Pentecôte, on reprend les chants du 23e, et les lectures des dimanches après l’Epiphanie qui n’ont pas pu être célébrés avant la Septuagésime.

    Les lectures sont donc celles du 5e dimanche après l’Epiphanie. L’évangile est celui du bon grain de froment et de l’ivraie (la « zizanie », en grec et en latin). Le centre de gravité du texte se déplace selon le temps liturgique. Après l’Epiphanie, on voit surtout la croissance de l’Eglise, où vont « pousser » des bons et des méchants, des saints et des pervers. En cette fin d’année liturgique, c’est l’image de la moisson qui s’impose, quand le bon grain est monté au grenier, et l’ivraie liée et brûlée.

    On constate que ce sont ces deux pôles de la parabole qui forment, l’un l’antienne du Benedictus, à l’office du matin, l’autre l’antienne du Magnificat, à l’office du soir.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    « Je m'approchai de la prophétesse, et elle conçut et enfanta un fils » (Isaïe, 8,3). Que Marie fût la prophétesse, dont s’est approché Isaïe par une prédiction de l’esprit, personne ne dira le contraire, si l’on se souvient des paroles de Marie, qui a parlé sous l’inspiration de l’Esprit. Car que dit-elle ? « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit exulte en Dieu mon sauveur. Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante, voici en effet que désormais toutes les générations me diront bienheureuse. » Si tu appliques ton attention à toutes ces paroles, tu ne peux absolument pas nier qu’elle fût la prophétesse, car l’Esprit du Seigneur vint sur elle, et la puissance du Très-Haut la prit sous son ombre.

    Saint Basile, traité sur Isaïe. (Lecture des matines de l’office de la Sainte Vierge en novembre).

  • Consulteurs

    Benoît XVI a nommé 14 nouveaux consulteurs à la Congrégation pour le culte divin. Deux d’entre eux au moins sont des pratiquants réguliers de la messe de saint Pie V : les bénédictins Michael John Zielinski et Cassian Folsom.

    (via Le Forum Catholique)

  • Saint Charles Borromée

    Le dimanche 4 novembre 2007, Benoît XVI commentait l’évangile de la rencontre entre Zachée et Jésus. Il concluait :

    Une fois encore, l’évangile nous dit que l’amour, qui part du cœur de Dieu, et agit dans le cœur de l’homme, est la force qui renouvelle le monde.

    Et il ajoutait :

    Cette vérité resplendit de façon singulière dans le témoignage du saint dont on célèbre aujourd’hui la mémoire : Charles Borromée, archevêque de Milan. Sa figure se détache au XVIe siècle comme modèle de pasteur exemplaire par sa charité, sa doctrine, son zèle apostolique, et surtout, par sa prière : « Les âmes, disait-il, se conquièrent à genoux. » Consacré évêque à 25 ans, il mit en pratique la consigne du concile de Trente qui imposait aux pasteurs de résider dans leurs diocèses respectifs, et il se consacra totalement à l’Eglise ambrosienne : il la visita de long en large trois fois ; il convoqua six synodes provinciaux et onze diocésains ; il fonda des séminaires pour la formation d’une nouvelle génération de prêtres ; il construisit des hôpitaux et destina les richesses de sa famille au service des pauvres ; il défendit les droits de l’Eglise contre les puissants, renouvela la vie religieuse et institua une congrégation nouvelle de prêtres séculiers, les Oblats. En 1576, lorsque la peste dévasta Milan, il visita les malades et les réconforta et il dépensa pour eux tous ses biens. Sa devise tenait en un seul mot : « Humilitas ». L’humilité le poussa, comme le Seigneur Jésus, à renoncer à lui-même pour se faire le serviteur de tous.

    Je me souviens de mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II qui portait son nom avec dévotion, et je confie à l’intercession de saint Charles tous les évêques du monde, pour lesquels nous invoquons la céleste protection de la très sainte Vierge Marie, Mère de l’Eglise.

    Piqûre de rappel. Citation de saint Charles Borromée, lors d’un concile provincial, déjà donnée en 2006 et 2008 :

    « Craignons que le Juge irrité ne nous dise : Si vous étiez les éclaireurs de mon Eglise, pourquoi donc fermiez-vous les yeux ? Si vous vous prétendiez les pasteurs du troupeau, pourquoi l’avez-vous laissé s'égarer ? Sel de la terre, vous vous êtes affadis. Lumière du monde, ceux qui étaient assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort n'ont point vu vos rayons. Vous étiez Apôtres ; mais qui donc éprouva votre vigueur apostolique, vous qui jamais n'avez rien fait que pour complaire aux hommes ? Vous étiez la bouche du Seigneur, et l'avez rendue muette. Si votre excuse doit être que le fardeau dépassait vos forces, pourquoi fut-il l'objet de vos brigues ambitieuses ? »

    Addendum
    C'est le 4e centenaire de sa canonisation. Benoît XVI a envoyé un message à l'actuel archevêque de Milan:

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  • Cæli Deus sanctissime

    Cæli Deus sanctissime,
    Qui lucidas mundi plagas
    Candore pingis igneo,
    Augens decoro lumine:

    Quarto die qui flammeam
    Dum solis accendis rotam,
    Lunae ministras ordinem,
    Vagosque cursus siderum:

    Ut noctibus, vel lumini
    Diremptionis terminum,
    Primordiis et mensium
    Signum dares notissimum;

    Expelle noctem cordium:
    Absterge sordes mentium:
    Resolve culpae vinculum:
    Everte moles criminum.

    Praesta, Pater piissime,
    Patrique compar Unice,
    Cum Spiritu Paraclito
    Regnans per omne saeculum.
    Amen.

    Dieu tout bon, tout saint et tout sage,
    Qui d’un feu blanchissant peignis le tour des cieux,
    Et par un plus parfait ouvrage
    Les ornas d’un éclat à briller encor mieux ;

    Qui dans leurs plaines azurées
    Fis rouler le soleil au quatrième jour,
    Et par des courses mesurées
    Fis avancer la lune, et divaguer sa cour ;

    Qui par ces clartés différentes,
    Du jour et de la nuit séparant les emplois,
    Donnas à leurs splendeurs errantes
    Le droit de commencer et finir les mois :

    Illumine le cœur des hommes,
    Bannis-en de la chair les criminels appâts,
    Brise les liens où nous sommes,
    Et détruis du péché le plus horrible amas.

    Daignez nous faire cette grâce,
    Père incompréhensible, Homme-Dieu Jésus-Christ,
    Qui régnez dans l’immense espace
    Où sans fin avec vous règne le Saint-Esprit.

    Hymne des vêpres du mercredi, traduction-adaptation Pierre Corneille.