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Liturgie - Page 532

  • Cæli Deus sanctissime

    Cæli Deus sanctissime,
    Qui lucidas mundi plagas
    Candore pingis igneo,
    Augens decoro lumine:

    Quarto die qui flammeam
    Dum solis accendis rotam,
    Lunae ministras ordinem,
    Vagosque cursus siderum:

    Ut noctibus, vel lumini
    Diremptionis terminum,
    Primordiis et mensium
    Signum dares notissimum;

    Expelle noctem cordium:
    Absterge sordes mentium:
    Resolve culpae vinculum:
    Everte moles criminum.

    Praesta, Pater piissime,
    Patrique compar Unice,
    Cum Spiritu Paraclito
    Regnans per omne saeculum.
    Amen.

    Dieu tout bon, tout saint et tout sage,
    Qui d’un feu blanchissant peignis le tour des cieux,
    Et par un plus parfait ouvrage
    Les ornas d’un éclat à briller encor mieux ;

    Qui dans leurs plaines azurées
    Fis rouler le soleil au quatrième jour,
    Et par des courses mesurées
    Fis avancer la lune, et divaguer sa cour ;

    Qui par ces clartés différentes,
    Du jour et de la nuit séparant les emplois,
    Donnas à leurs splendeurs errantes
    Le droit de commencer et finir les mois :

    Illumine le cœur des hommes,
    Bannis-en de la chair les criminels appâts,
    Brise les liens où nous sommes,
    Et détruis du péché le plus horrible amas.

    Daignez nous faire cette grâce,
    Père incompréhensible, Homme-Dieu Jésus-Christ,
    Qui régnez dans l’immense espace
    Où sans fin avec vous règne le Saint-Esprit.

    Hymne des vêpres du mercredi, traduction-adaptation Pierre Corneille.

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    « Aujourd’hui, nous faisons la commémoration de tous les fidèles trépassés. L’Église, notre mère commune, après avoir mis tous ses soins à célébrer par de dignes louanges tous ses enfants qui jouissent déjà du bonheur céleste, veut aussi secourir toutes les âmes qui languissent encore dans le lieu de purification, en intercédant de tout son pouvoir pour elles auprès de Dieu et de son Époux, le Christ, afin qu’elles soient réunies le plus vite possible à la communauté des citoyens du ciel. »

    (Martyologe)

  • Toussaint

    Vous êtes le soutien de l’Église, la perfection de l’Évangile, chœur divin des Martyrs ; en vous se justifient les paroles du Sauveur. Car les portes de l’enfer, béantes contre l’Église, ont été par vous fermées ; votre sang qui coulait a mis à sec les libations idolâtriques ; la plénitude des croyants naquit de votre immolation. Admirés des Anges, le front ceint du diadème, vous vous tenez devant Dieu : sans fin priez-le pour nos âmes.

    Fidèles, venez tous ; célébrons par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels la solennelle mémoire de tous les Saints : voici qu’elle vient à nous chargée des plus riches dons. Crions donc, et disons : Salut, assemblée des Prophètes qui annonçâtes l’arrivée du Christ au monde, et vîtes comme présent ce qui était loin encore. Salut, chœur des Apôtres, pêcheurs d’hommes qui sûtes jeter le filet sur les nations. Salut, armée des Martyrs : rassemblés des confins de la terre en l’unique foi, vous avez pour elle subi affronts et tortures, vous avez brillamment triomphé dans l’arène. Salut, ruche des Pères qui, le corps réduit par l’ascèse et mortifiant la chair et ses passions, avez muni vos âmes des ailes du divin amour, l’emportant jusqu’au ciel ; vous partagez maintenant l’allégresse des Anges, l’éternel bonheur est à vous. Mais, ô Prophètes, ô Apôtres, ô Martyrs, ô Ascètes, priez avec instance Celui qui vous a couronnés de nous sauver des ennemis invisibles ou visibles

    Salut, Saints et Justes ; salut, auguste chœur des Saintes. Près du Christ, intercédez pour le monde : qu’il donne au prince la victoire sur les barbares, et à nos âmes sa grande miséricorde.

    (Liturgie byzantine, dimanche de tous les saints : premier dimanche après la Pentecôte)

  • Le Christ Roi

    Cette année, la fête du Christ Roi précède immédiatement la fête de la Toussaint. Ce qui souligne le rapport étroit entre les deux, et pourquoi Pie XI l’avait fixée au dernier dimanche d’octobre.

    L’invitatoire des matines de la Toussaint chante : « Le roi des rois, le Seigneur, venez, adorons-le, car il est la couronne de tous les saints. » Ainsi passe-t-on, sans hiatus, d’une fête à l’autre, ou plutôt nous avons une seule fête de deux jours.

    Le premier jour, Jésus affirme qu’il est roi, mais que sa royauté n’est pas de ce monde. Elle n’est pas issue de ce monde. Mais sa royauté s’incarne dans les hommes et les femmes de ce monde qui manifestent que cette royauté est universelle.

    Le second jour, c’est la manifestation de cette royauté dans la gloire du ciel, à laquelle participent désormais pleinement ces hommes et ces femmes qui ont travaillé à l’instaurer sur la terre.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Amplectamur Mariæ vestigia, fratres mei, et devotissima supplicatione beatis illius pedibus provolvamur. Teneamus eam, nec dimittamus, donec benedixerit nobis: potens est enim. Nempe vellus est medium inter rorem et aream: mulier inter solem et lunam: Maria inter Christum et Ecclesiam constituta. Sed forte miraris, non tam vellus opertum rore, quam amictam sole mulierem. Magna siquidem familiaritas, sed mira omnino vicinitas solis, et mulieris. Quomodo enim in tam vehementi fervore tam fragilis natura subsistit? Merito quidem admiraris Moses sancte, et curiosius desideras intueri. Verumtamen solve calceamenta de pedibus tuis, et involucra pone carnalium cogitationum, si accedere concupiscis.

    Embrassons, mes frères, les pas de Marie et prosternons-nous à ses pieds dans une instante supplication. Retenons-la, empêchons-la de s'éloigner avant de nous avoir bénis (1), car elle est puissante. Elle est la toison interposée entre le ciel et l’aire (2), la femme entre le soleil et la lune (3) : Marie établie entre le Christ et l'Église. Mais une toison imprégnée de rosée étonne moins vos esprits qu'une femme vêtue de soleil (3). C'est en effet une union très étroite, et ce rapprochement entre le soleil et une femme a bien de quoi nous surprendre. Comment une nature aussi frêle peut-elle subsister dans une pareille fournaise ? C’est à juste titre que tu t’étonnes, ô saint Moïse, et que tu désires voir cela de plus près. Mais quitte tes chaussures et débarrasse-toi de toute pensée charnelle, si tu désires t’approcher (4).

    1. Genèse 32, 26.
    2.
    Juges 6, 36-40.
    3. Apocalypse 12, 1.
    4. Exode 3, 2-5.

    (Extrait du sermon de saint Bernard pour le dimanche dans l'octave de l'Assomption. Lecture des matines pour les samedis d’octobre)

  • Impetum inimicorum ne timueritis

    R. Impetum inimicorum ne timueritis: memores estote, quomodo salvi facti sunt patres nostri: * Et nunc clamemus in caelum, et miserebitur nostri Deus noster.
    V. Mementote mirabilium ejus, quae fecit Pharaoni, et exercitui ejus in Mari rubro.
    R. Et nunc clamemus in caelum, et miserebitur nostri Deus noster.

    Ne craignez pas l’assaut des ennemis. Souvenez-vous de quelle manière nos pères furent sauvés. Et maintenant crions vers le Ciel, et le Seigneur aura pitié de nous. Souvenez-vous de ses prodiges, qu’il fit à Pharaon et à son armée dans la mer Rouge.

    (Répons des matines, inspiré de I Macchabées 4, 8-10)

  • Saint Simon et saint Jude

    Ce sont des mécontents qui murmurent, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche prononce des paroles hautaines, et qui admirent les gens par intérêt. Mais vous, bien-aimés, rappelez-vous les choses qui ont été prédites par les Apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ; ils vous disaient qu'au dernier temps il viendra des moqueurs, qui marcheront dans l'impiété, suivant leurs convoitises. Ce sont eux qui se séparent eux-mêmes, êtres sensuels, n'ayant pas l'esprit. Mais vous, bien-aimés, vous élevant vous-mêmes comme un édifice sur le fondement de votre sainte foi, et priant par l'Esprit-Saint, conservez-vous dans l'amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ, pour obtenir la vie éternelle. Reprenez les uns, qui paraissent condamnés; sauvez les autres, en les retirant du feu; ayez pour les autres une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair.

    A celui qui est puissant pour vous conserver sans péché, et pour vous faire comparaître devant Sa gloire irréprochables et dans l'allégresse, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, à Dieu seul notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, gloire et magnificence, empire et force, avant tous les siècles, et maintenant, et dans tous les siècles des siècles. Amen.

    (Fin de l’épître de saint Jude)

  • Un blog pour le rite ambrosien traditionnel

    Les organisateurs de la première messe selon le rite ambrosien traditionnel à Induno Olona ont créé un blog, où l’on peut voir des photographies de cette messe (et l’ordinaire de la messe ambrosienne).

  • Ornaverunt faciem templi coronis aureis

    R. Ornaverunt faciem templi coronis aureis, et dedicaverunt altare Domino: * Et facta est lætitia magna in populo.
    V. In hymnis et confessionibus benedicebant Dominum.
    R. Et facta est lætitia magna in populo.

    Ils ornèrent la façade du Temple de couronnes d'or, et ils dédicacèrent l’autel au Seigneur. Et y eut une très grande joie parmi le peuple. Ils bénissaient le Seigneur par des hymnes et des chants de reconnaissance.

    (Répons des matines, formé d’expressions de I Macchabées 4, 56-58 et II Macchabées 10, 38.)

  • Tu Domine universorum

    R. Tu Domine universorum, qui nullam habes indigentiam, voluisti templum tuum fieri in nobis:
    * Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine
    V. Tu elegisti Domine domum istam ad invocandum nomen tuum in ea, ut esset domus orationis et obsecrationis populo tuo.
    R. Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine.

    Toi, Seigneur de toutes choses, qui n'as besoin de rien, tu as voulu que ton temple fût parmi nous; conserve à jamais sans tache cette maison. Tu as choisi cette maison, Seigneur, afin que ton nom y fût invoqué, et qu'elle fût une maison de prière et de supplication pour ton peuple.

    (Répons des matines, formé d’expressions de II Macchabées 14, 35-36 et I Macchabées 7, 37, dans une traduction antérieure à la Vulgate, comme c’est souvent le cas dans la liturgie.)