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Liturgie - Page 535

  • Saints Denis, Rustique et Eleuthère

    Deus, qui hodiérna die beátum Dionýsium, Mártyrem tuum atque Pontíficem, virtúte constantiæ in passióne roborásti, quique illi, ad prædicándum géntibus glóriam tuam, Rústicum et Eleuthérium sociáre dignátus es : tríbue nobis, quǽsumus ; eórum imitatióne, pro amóre tuo próspera mundi despícere, et nulla eius advérsa formidáre. Per Dóminum...

    O Dieu, qui, en ce jour, avez fortifié le bienheureux Denis, votre Martyr et Pontife, lui donnant la constance dans l’épreuve du martyre, et qui avez daigné lui associer Rustique et Éleuthère, pour annoncer votre gloire aux Gentils ; faites-nous, s’il vous plaît, la grâce de mépriser, à leur exemple et pour l’amour de vous, les prospérités du monde et de ne craindre aucune de ses adversités.

  • Sainte Brigitte

    « Mais leur foi est malade et titubante, puisqu'ils ont foi seulement quand la tribulation ne les assaille pas. Ils se désespèrent, à peine sont-ils contrariés par quelque chose. Leur espérance est présomptueuse, car ils espèrent que le péché échappera à la justice et au vrai jugement. Ils espèrent obtenir le Royaume des cieux pour rien et désirent la miséricorde sans la sévérité de la justice. Et leur amour envers Moi, le Christ, est complètement froid, car ils ne brûlent jamais du désir de Me chercher, sauf s'ils y sont contraints par les afflictions. Comment pourraient être réchauffés de tels hommes qui n'ont pas une juste foi, ni une ferme espérance, ni un amour ardent envers Moi? C'est pourquoi lorsqu'ils M'invoquent: "Ayez pitié de moi, ô mon Dieu"; ils ne méritent pas d'être exaucés et pas davantage d'entrer dans ma gloire. Puisqu'ils ne veulent pas accompagner leur Seigneur au martyre, ils ne l'accompagneront pas non plus dans la gloire. »

    (Extrait des Révélations)

  • Notre Dame du Rosaire

    Te gestientem gaudiis,
    Te sauciam doloribus,
    Te jugi amictam gloria,
    O Virgo Mater, pangimus.

    Ave, redundans gaudio
    Dum concipis, dum visitas,
    Et edis, offers, invenis,
    Mater beata, Filium,

    Ave, dolens, et intimo
    In corde agonem, verbera,
    Spinas, crucemque Filii
    Perpessa, princeps martyrum.

    Ave, in triumphis Filii,
    In ignibus Paracliti,
    In regni honore et lumine,
    Regina fulgens gloria.

    Venite gentes, carpite
    Ex his rosas mysteriis,
    Et pulchri amoris inclytæ
    Matri coronas nectite.

    Jesu tibi sit gloria,
    Qui natus est de Virgine,
    Cum Patre et almo Spiritu
    In sempiterna sæcula. Amen.

    O Vierge Mère, nous vous chantons dans la douceur de vos joies, dans les blessures de vos douleurs, dans les splendeurs de votre gloire sans fin.

    Nous vous saluons débordante d'allégresse, ô Mère bienheureuse qui concevez, portez en la Visitation, mettez au monde, offrez, retrouvez votre Fils.

    Nous vous saluons saturée d'amertume, ô première des Martyrs, qui par le cœur endurez l'agonie, la flagellation, les épines, la croix de votre Fils.

    Nous vous saluons resplendissante, ô Reine glorieuse, dans les triomphes de votre Fils, dans l'embrasement du Paraclet, dans l'honneur et l'éclat de votre couronne.

    Peuples, venez : sur ces mystères cueillez des roses ; tressez des couronnes à l'auguste Mère du bel amour.

    O Jésus, qui êtes né de la Vierge, gloire à vous, avec le Père et  l'Esprit-Saint, dans les siècles éternels. Amen.

    (Hymne des vêpres, traduction de L’Année liturgique)

  • Saint Bruno

    Bruno, fondateur de l’Ordre des Chartreux, naquit à Cologne. Dès le berceau, il montra de tels indices de sa sainteté future, par la gravité de ses mœurs, par le soin qu’il mettait, avec le secours de la grâce divine, à fuir les amusements frivoles de cet âge, qu’on pouvait déjà reconnaître en lui le père des moines, en même temps que le restaurateur de la vie anachorétique. Ses parents, qui se distinguaient autant par leur noblesse que par leurs vertus, l’envoyèrent à Paris, et il y fit de tels progrès dans l’étude de la philosophie et de la théologie, qu’il obtint le titre de docteur et de maître dans l’une et l’autre faculté. Peu après, il se vit, en raison de ses remarquables vertus, appelé à faire partie du Chapitre de l’Église de Reims.

    Quelques années s’étant écoulées, Bruno renonçant au monde avec six de ses amis se rendit auprès de saint Hugues, Évêque de Grenoble. Instruit du motif de leur venue, et comprenant que c’était eux qu’il avait vus en songe, la nuit précédente, sous l’image de sept étoiles se prosternant à ses pieds, il leur concéda, dans son diocèse, des montagnes très escarpées connues sous le nom de Chartreuse. Hugues lui-même accompagna Bruno et ses compagnons jusqu’à ce désert, où le Saint mena pendant plusieurs années la vie érémitique. Urbain II, qui avait été son disciple, le fit venir à Rome, et s’aida quelques années de ses conseils dans les difficultés du gouvernement de l’Église, jusqu’à ce que, Bruno ayant refusé l’archevêché de Reggio, obtint du Pape la permission de s’éloigner.

    Poussé par l’amour de la solitude, il se retira dans un lieu désert, sur les confins de la Calabre, près de Squillace. Ce fut là que Roger, comte de Calabre, étant à la chasse, le découvrit en prière, au fond d’une caverne où ses chiens s’étaient précipités à grand bruit. Le comte, frappé de sa sainteté, commença à l’honorer et à le favoriser beaucoup, lui et ses disciples. Les libéralités de Roger ne demeurèrent pas sans récompense. En effet, tandis qu’il assiégeait Capoue, Sergius, un de ses officiers, ayant formé le dessein de le trahir, Bruno, vivant encore dans le désert susdit, apparut en songe au comte et, lui découvrant tout le complot, le délivra d’un péril imminent. Enfin, plein de mérites et de vertus, non moins illustre par sa sainteté que par sa science, Bruno s’endormit dans le Seigneur et fut enseveli dans le monastère de Saint-Etienne, construit par Roger, où son culte est resté jusqu’ici en grand honneur.

    (Bréviaire)

  • Tu Domine universorum

    R. Tu Domine universorum, qui nullam habes indigentiam, voluisti templum tuum fieri in nobis:
    * Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine.
    V. Tu elegisti Domine domum istam ad invocandum nomen tuum in ea, ut esset domus orationis et obsecrationis populo tuo.
    R. Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine.

    Toi, Seigneur de toutes choses, qui n'as besoin de rien, tu as voulu que le temple de ta demeure fût parmi nous; conserve à jamais sans tache cette maison. Tu as choisi cette maison afin que ton nom y fût invoqué, et qu'elle fût une maison de prière et de supplication pour ton peuple ; conserve à jamais sans tache cette maison.

    Répons des matines : II Macchabées, 14, 35-36, I Macchabées 7, 37.

  • Saint François d'Assise

    Le Poverello d'Assise avait compris que tout charisme donné par l'Esprit Saint doit être placé au service du Corps du Christ, qui est l'Eglise ; c'est pourquoi, il agit toujours en pleine communion avec l'autorité ecclésiastique. Dans la vie des saints, il n'y a pas d'opposition entre charisme prophétique et charisme de gouvernement, et si des tensions apparaissent, ils savent attendre avec patience les temps de l'Esprit Saint.

    En réalité, certains historiens du XIXe siècle et même du siècle dernier ont essayé de créer derrière le François de la tradition, un soi-disant François historique, de même que l'on essaie de créer derrière le Jésus des Evangiles, un soi-disant Jésus historique. Ce François historique n'aurait pas été un homme d'Eglise, mais un homme lié immédiatement et uniquement au Christ, un homme qui voulait créer un renouveau du peuple de Dieu, sans formes canoniques et sans hiérarchie. La vérité est que saint François a réellement eu une relation très directe avec Jésus et avec la parole de Dieu, qu'il voulait suivre sine glossa, telle quelle, dans toute sa radicalité et sa vérité. Et il est aussi vrai qu'initialement il n'avait pas l'intention de créer un Ordre avec les formes canoniques nécessaires, mais simplement, avec la parole de Dieu et la présence du Seigneur, il voulait renouveler le peuple de Dieu, le convoquer de nouveau à l'écoute de la parole et de l'obéissance verbale avec le Christ. En outre, il savait que le Christ n'est jamais « mien », mais qu'il est toujours « nôtre », que le Christ je ne peux pas l'avoir « moi » et reconstruire « moi » contre l'Eglise, sa volonté et son enseignement, mais uniquement dans la communion de l'Eglise construite sur la succession des Apôtres qui se renouvelle également dans l'obéissance à la parole de Dieu.

    Et il est également vrai qu'il n'avait pas l'intention de créer un nouvel ordre, mais uniquement de renouveler le peuple de Dieu pour le Seigneur qui vient. Mais il comprit avec souffrance et avec douleur que tout doit avoir son ordre, que le droit de l'Eglise lui aussi est nécessaire pour donner forme au renouveau et ainsi il s'inscrivit réellement de manière totale, avec le cœur, dans la communion de l'Eglise, avec le Pape et avec les évêques. Il savait toujours que le centre de l'Eglise est l'Eucharistie, où le Corps du Christ et son Sang deviennent présents. A travers le Sacerdoce, l'Eucharistie est l'Eglise. Là où le Sacerdoce, le Christ et la communion de l'Eglise vont de pair, là seul habite aussi la parole de Dieu. Le vrai François historique est le François de l'Eglise et précisément de cette manière, il parle aussi aux non-croyants, aux croyants d'autres confessions et religions.

    Benoît XVI, catéchèse du 27 janvier 2010.

  • 19e dimanche après la Pentecôte

    Celui qui vient au festin des noces sans avoir revêtu l’habit de noces est envoyé dans les ténèbres extérieures, là où il y a les pleurs et les grincements de dents.

    L’habit de noces, c’est le vêtement de mes noces avec le Verbe, ma robe nuptiale : car il s’agit du mariage du Fils du Roi. Avec moi.

    C’est le « vêtement du salut » dont parle Isaïe :

    « Je me réjouirai d’une grande joie dans le Seigneur, et mon âme exultera en mon Dieu, parce qu’il m’a revêtu du vêtement du salut, et qu’il m’a entouré des ornements de la justice, comme un époux orné d'une couronne, et comme une épouse parée de ses bijoux. »

    C’est le vêtement blanc qui a été « blanchi dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse). C’est donc d’abord la robe blanche du baptême : « Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. » Et cette robe devient la robe nuptiale des noces éternelles.

  • Les anges gardiens

    Benoît XVI, à la fin de l’audience de mercredi dernier :

    La fête des archanges Michel, Gabriel et Raphaël, et celle, imminente des saints Anges gardiens, nous poussent à penser à la prévenance pleine de sollicitude avec laquelle Dieu s'occupe de toute personne humaine.

    Sentez à vos côtés, chers jeunes, la présence des Anges et laissez-vous guider par eux, afin que toute votre vie soit éclairée par la Parole de Dieu.

    Vous, chers malades, aidés de vos Anges gardiens, unissez vos souffrances à celle du Christ pour le renouveau spirituel de la société humaine.

    Et vous, chers jeunes mariés, recourez souvent à l'aide de vos Anges gardiens, afin que vous puissiez croître dans le témoignage constant d'un amour authentique.

  • Saint Remi

    L’histoire des saints Sixte et Sinice apporte à Flodoard un argument décisif pour prouver la fondation apostolique de Reims. La préface des Actes de saint Sixte et saint Sinice, qui ne retiennent pas l’envoi en mission par saint Pierre, a un point de vue original sur l’apostolicité. Après un début classique, où il est question de la vertu exemplaire des Vitae qui remplacent par des exemples vécus les enseignements intellectuels, l’auteur se justifie encore : « …nous avons trouvé nécessaire d’écrire la Vie de nos très saints pères Sixte et Sinice puisque c’est par eux que la première prédication de l’Evangile et de la religion chrétienne est parvenue dans nos contrées… c’est à bon droit qu’ils peuvent déclarer à notre sujet : ‘Même si nous ne sommes pas les apôtres des autres, nous sommes pourtant les vôtres.’ ». Etsi aliis non sumus apostoli, vobis sumus est d’abord une citation de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens (cap. 9). Mais, pour la province de Reims, c’est la justification avancée par le pape Léon IX pour promouvoir dans l’ensemble du royaume de France la fête de saint Remi du 1er octobre. Le pape a écrit en ce sens à tous les évêques de Francie en 1049, en se justifiant : « si saint Remi n’est pas l’apôtre des autres, est néanmoins le vôtre : car c’est vous qui êtes les prémices de son apostolat dans le Seigneur. », etsi aliis non est apostolus, tamen vobis est. Outre que la lettre pontificale a été assez diffusée, la formule a aussi connu une célébrité assez rapide, grâce à l’insertion de la lettre dans l’œuvre d’Anselme de Saint-Remi, l’Itinéraire du pape Léon IX, composée entre 1055 et 1059. Léon IX demandait donc qu’on réservât une place particulière dans le sanctoral français à saint Remi, pas vraiment apôtre selon la chronologie, mais apôtre par le mérite de la conversion des Francs.

    Extrait d’un texte de Patrick Demouy : "Nous sommes deux sœurs jumelles : Soissons, suffragante de Reims dans l’hagiographie (XIe-XIIe s.)"

  • Une messe traditionnelle selon le rite ambrosien

    Après de longues négociations avec l’archevêché de Milan, une première messe selon le rite ambrosien d’avant la réforme liturgique sera célébrée le 17 octobre en la chapelle qui se trouve à côté de l’église paroissiale d’Induno Olona (6 km au nord de Varese). Cette messe sera désormais célébrée tous les dimanches à Induno Olona.

    Ce sera la seule messe en rite ambrosien traditionnel en dehors, me dit-on, de celle qui est célébrée à la basilique Saint-Ambroise de Milan, où elle était revenue dans les années 80 par décision de Jean-Paul II.