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Liturgie - Page 326

  • Saint Louis de Gonzague

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    Charles Péguy, Cahiers de la Quinzaine, VII-8 (Vœux pour 1906)

  • Saint Silvère

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    Histoire des papes, tome premier, 1838, par M. Henrion (Mathieu Richard Auguste Henrion, avocat à la cour royale – fait baron -, puis conseiller à la cour d’appel d’Aix. « He belonged to the generation of fiery French Ultramontanes of the middle of the nineteenth century », dit Wikipedia en anglais… mais pas en français…)

    Ci-dessous le passage du « Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum » de Libérat, archidiacre de Carthage, auteur contemporain des faits, citant l'évêque - grec - de Patare expliquant à l’empereur byzantin que s’il y a plusieurs rois dans le monde il n’y a qu’un pape dans l’Eglise.

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  • 5e dimanche après la Pentecôte

    Lu sur le site d’Una Voce :

    Le texte de l’Alléluia de cinquième dimanche après la Pentecôte est formé du premier verset du psaume 20, et on peut noter qu’à partir de ce dimanche et jusqu’à la fin du temps après la Pentecôte, tous les versets d’Alléluia, sauf de rares exceptions, ont pour texte le début d’un psaume. Celui-ci est un chant d’action de grâces de David, roi d’Israël, pour une grande victoire que Dieu lui a accordée sur ses ennemis.

    Domine, in virtute tua lætabitur rex : et super salutare tuum exsultabit vehementer.

    Seigneur le roi se réjouit de votre puissance. Il exulte avec force pour le salut que vous lui avez accordé.

    C’est donc un chant de reconnaissance et de louange à la toute puissance divine pour toutes les grâces et les bienfaits dont elle nous a comblés.

    La mélodie de cet Alléluia est assez extraordinaire et même unique dans le répertoire. Notons d’abord pour les connaisseurs que c’est le seul Alléluia du sixième mode, et encore s’agit-il ici d’un sixième mode assez particulier qui ressemble beaucoup au mode majeur moderne, et pourtant cette pièce n’est pas récente ; on la trouve dans les plus anciens manuscrits. Cette mélodie ample, solennelle et enthousiaste dont les larges vocalises balayent toute l’octave et même au delà, convient parfaitement pour exprimer les sentiments de louange et de reconnaissance du texte.

    Par les moines de Silos :

  • Saint Ephrem

    En ce samedi, jour de la Sainte Vierge, cette prière de saint Ephrem.

    Vierge Souveraine, Génitrice de Dieu, salut de la famille unie des chrétiens, tu ne cesses de jeter sur nous le regard d'une tendre mère. Tu nous aimes comme si nous étions tes enfants, toujours disposée à nous chérir, tu répands sur nous d'ineffables bienfaits: tu nous protèges et tu nous sauves; veillant sur nous avec sollicitude, tu nous délivres du danger des tentations, et de la multitude des pécheurs qui nous environnent; pleins de reconnaissance, nous te remercions, nous célébrons ta munificence, nous publions tes bienfaits, nous chantons à haute voix tes merveilles, nous louons ta sollicitude, ta prévoyance, nous élevons dans nos hymnes ta puissance tutélaire, nous immortalisons ton inépuisable miséricorde. Les bienfaits que tu as répandus sur nous par le passé sont gravés dans notre mémoire, et nous nous souvenons à quels dangers imminents tu nous as arrachés; nous t'adressons ce cantique de grâces, comme une dette que nous acquittons, cantique toujours au-dessous de tes bienfaits: eh! quelle voix pourrait les célébrer dignement? Cependant, nous prenons courage, nous implorons humblement ta miséricorde, pour que tu entendes les cris de détresse de tes serviteurs. Dépose notre demande aux pieds de ce Dieu que tu as engendré, pour qu'Il nous sauve de la damnation éternelle, et que nous puissions louer le Nom trois fois saint du Père, du Fils et du Saint-Esprit; et aujourd'hui et dans l'éternité des siècles. Tu vois, ô très sainte Souveraine Enfantrice de Dieu, tu vois tous les pièges dont nous enveloppe l'esprit malin, l'esprit impur. Vois toutes les passions criminelles qu'il éveille en nous, et dont il nous enlace comme d'un réseau. Apparais et ne repousse point notre prière. Pourquoi détourner ton visage et oublier notre faiblesse? Écarte les embûches du démon qui nous tente, sois notre asile dans cette guerre, apaise par ton intercession bienfaisante la colère divine que nos égarements ont excitée; ajoute ce nouveau bienfait à tant d'autres, et nous célébrerons dans nos cantiques ton nom, celui de ton Fils et notre Dieu qui, de même que son Père, est sans commencement.

    Souveraine Mère de Dieu qui enfantas le Christ Dieu notre Sauveur, je place toute mon espérance en toi qui es au-dessus de toutes les puissances du ciel. O Vierge, emblème de la pureté, fortifie-moi de ta sainte grâce; dans cette vie, sois mon guide, conduis-moi selon la volonté de ton auguste Fils notre Dieu. Obtiens-moi la rémission de mes péchés, sois mon refuge, ma protection, ma délivrance, sois la main qui me dirige vers la vie éternelle. Souveraine, Souveraine, ne m'abandonne pas à l'heure suprême, hâte-toi de m'apporter le secours qui m'est nécessaire, arrache-moi de la cruelle tyrannie des esprits de l'enfer. Tu es la très bonne Mère du Christ notre Dieu, tout ce que tu veux, tu dois le pouvoir. Toi, seule Souveraine et Génitrice de Dieu, tu es dans une sphère élevée au-dessus de toute la terre. Quant à nous, Épouse de Dieu, nous te bénissons avec foi, nous t'honorons avec amour, nous te rendons un culte respectueux, nous chantons tes louanges et nous proclamons ta béatitude dans le langage de la vénération. Tu es en effet la gloire des gloires, la récompense des récompenses, la puissance des puissances. O Souveraine, mon bonheur après Dieu, rosée divine qui apaises l'ardeur brûlante qui me dévore, source jaillissante du sein de Dieu même, à laquelle se rafraîchit mon cœur embrasé, lumière éclatante de mon âme plongée dans les ténèbres, guide du faible, appui du pauvre, manteau de la nudité, richesse de l'indigent, remède des plaies incurables, tu taris les pleurs, tu apaises les soupirs, tu allèges les infortunes, tu guéris les douleurs, tu brises les chaînes; Espérance de mon salut, exauce mes prières; aie pitié de mes gémissements, accueille mes lamentations, aie compassion de moi, laisse-toi fléchir par mes larmes.

    Que pour moi tes entrailles soient émues; n'es-tu pas la Mère d'un Dieu bienfaisant? Jette un regard de bonté, accueille favorablement ma prière, réponds à mon désir, étanche ma soif; unis-moi à ma famille, à mes compagnons de service, dans la terre des hommes pacifiques, dans le sanctuaire des justes, dans le chœur des saints, et rends-moi digne, toi, protection et joie de tous et volupté pure, de participer à ta félicité, je te le demande, à la joie inénarrable du Dieu et Roi que tu as engendré, à ses noces inexplicables aux délices inépuisables, à son Règne éternel et sans fin. Car tu es ma Souveraine, mon refuge, ma vie, ma protection, mon armure, ma joie, mon espérance, ma force; fais-moi jouir, de concert avec toi, vers les régions célestes, des dons indicibles et inconcevables de ton Fils. Tu as, je le sais, une puissance égale à ta volonté, telle enfin que doit l'avoir la Mère du Très-Haut. Aussi me suis-je enhardi; fais que je ne sois pas trompé dans mon attente, fais que cette attente soit remplie, ô très pure Souveraine, Épouse de Dieu, toi qui, contre les lois de la nature, as enfanté le Seigneur attendu de tous, notre Seigneur et vrai Dieu Jésus Christ à qui revient toute gloire, tout honneur et toute vénération, avec son Père sans commencement et son très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

  • Saint Grégoire Barbarigo

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    La Nouvelle Revue de Théologie, 82/7, 1960.

    Après la canonisation de Grégoire Barbarigo, on voulut construire une église paroissiale, à Rome, qui porte son nom. Elle fut inaugurée par Paul VI en 1971. Ce fut donc l'une des premières églises destinées au nouveau rite. Voici l'église (?), et le palais Barbarigo à Venise... La civilisation, et le n'importe quoi. Le palais profane du XVIe siècle est plus religieux que l'église du XXe...

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  • Praeparate corda vestra

    En ces jours-là les Philistins gagnèrent une bataille contre Israël et capturèrent « l’arche du Seigneur ». Mais comme Dieu ne voulait pas que l’arche demeure entre les mains des Philistins, une terrible maladie s’abattit sur la ville où elle était gardée. Alors les Philistins firent passer l’arche de ville en ville, mais sur chacune de ces villes tombait le terrible fléau. Au bout de sept mois, les Philistins finirent par renvoyer l’arche en Israël. On l’installa dans la maison d’Abinadab à Gabaa, puis on l’oublia… Au bout de vingt ans les Israélites en eurent assez des vexations permanentes des Philistins qui régnaient sur eux, et ils se souvinrent qu’ils avaient eu un Dieu qui les avait fait sortir d’Egypte et leur avait donné ce pays. Alors on fit venir Samuel, qui était théoriquement leur chef. Et Samuel leur dit :

    Si vous revenez au Seigneur de tout votre cœur, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers, les Baals et les Astaroth ;
    tenez vos cœurs prêts à obéir au Seigneur, et ne servez que lui seul; et il vous délivrera de la main des Philistins.

    Ce propos de Samuel fait l’objet d’un répons des matines de ce jour et de cette semaine (la lecture étant le Premier livre de Samuel – ou des Rois, selon les appellations). Et l’on voit que l’auteur liturgique n’a eu qu’à supprimer la mention des dieux cananéens pour rendre le message universel, et lui donner son sens non plus militaire mais seulement religieux. Et pour donner plus de force au début du verset, et le rendre parallèle au début du répons, il a fait du conditionnel un impératif : « convertissez-vous », au lieu de « si vous vous convertissez » - si dans le propos de Samuel le verbe veut plutôt dire "revenir", dans le répons il prend clairement celui de "se convertir". (Conformément aux règles du répons, le texte est « à l’envers » : le début du propos de Samuel est le ℣., et la suite est le ℟., au début. Puis il se termine par la fin du ℟., qui souligne le message essentiel.)

    ℟. Praeparate corda vestra Domino, et servite illi soli : * Et liberabit vos de manibus inimicorum vestrorum.
    ℣. Convertimini ad eum in toto corde vestro, et auferte deos alienos de medio vestri.
    ℟. Et liberabit vos de manibus inimicorum vestrorum.

  • Saints Guy, Modeste et Crescence

    Cette fête n’est plus qu’une mémoire depuis 1960. Il conviendrait cependant de ne pas oublier la messe, qui est une messe propre de cette fête, et antique. Dom Pius Parsch :

    La messe contient presque uniquement des textes propres. Ces textes sont, comme c’est le cas dans les messes antiques, un éloge du martyre. Dès l’Introït, l’Église nous enseigne que les martyrs, malgré toutes leurs tribulations, sont dans la main de Dieu. Dieu les garde pour l’éternité. La communauté chante en même temps le psaume de prédilection de l’ancienne Église, le psaume 33. La leçon exprime la même pensée : le sort des justes (« justi » est l’expression habituelle de la liturgie) sur la terre et dans le ciel. Ici, ils souffrent de grands tourments, mais ils sont comme l’or qui doit être purifié dans le feu des souffrances. Dieu accepte leur mort comme un agréable holocauste. Là-haut, ils brilleront comme des étincelles et participeront à la royauté du Christ. Le Graduel se rattache, comme un écho, à l’Épître. L’Alléluia est un véritable « louez le Seigneur » dans la bouche des saints. L’Évangile ne se trouve sans doute nulle part ailleurs dans le missel. Les 72 disciples que le Seigneur a envoyés se réjouissent du succès merveilleux qu’ils ont remporté. Le Christ confirme qu’il leur a donné le pouvoir de « marcher sur les serpents et les scorpions, et la force contre toute puissance de l’ennemi ». Mais ils doivent estimer bien plus la joie d’être enfants de Dieu, le fait « que leurs noms sont écrits au ciel ». L’Évangile est très bien choisi par rapport au pouvoir des miracles qu’exerce saint Vit (il est considéré comme thaumaturge surtout pour ceux qui sont mordus par des chiens enragés et des serpents venimeux) ; mais l’Église nous enseigne aussi la véritable manière d’honorer les saints. Le rôle des saints n’est pas de nous aider dans nos besoins terrestres ; leur rôle, principal est de nous assurer le bonheur éternel. Les membres glorifiés du corps mystique doivent conduire à l’éternelle béatitude les membres qui ne sont pas encore glorifiés. Nous allons à l’Offrande en répétant ce cri qu’aimait tant l’ancienne Église : « Dieu est admirable dans ses saints ». L’antienne de communion se contente de répéter un verset de la leçon : « Les saints sont dans la paix ». Ce mot paix signifie la béatitude. Une partie de cette paix coule maintenant dans nos âmes par la sainte Eucharistie. La postcommunion nous enseigne que le pain du ciel est un remède pour le corps et pour l’âme.

    Sur saint Guy voir aussi ma note de l’an dernier.

  • Saint Basile

    Eponyme du royaume par ton nom,
    c'est le peuple saint du Christ, le sacerdoce royal
    qu'en ton amour de la sagesse et ton savoir
    comme pasteur, Père Basile, tu menas;
    aussi du diadème de son royaume t'a couronné
    le Roi des rois, le Seigneur de l'univers,
    le Fils coéternel qu'en dehors du temps le Père conçoit;
    prie-le de sauver et d'illuminer nos âmes.

    Dans la splendeur de tes ornements,
    pontife Basile, tu annonças
    l'Evangile du royaume avec joie;
    et tu fis jaillir pour l'Eglise
    l'enseignement de l'orthodoxie;
    nous confessons désormais à sa lumière
    comme un seul Dieu le Père tout-puissant,
    le Verbe, Fils unique, et l'Esprit divin
    et glorifions en trois personnes l'indivisible Divinité;
    prie-la de sauver et d'illuminer nos âmes.

    Toi qui fais partie des chœurs célestes
    et partages le séjour
    des Anges dont tu as imité la condition
    par la pure splendeur de ta vie,
    Père Basile, puisqu'en ton corps
    tu avais déjà renoncé,
    tel un incorporel, aux terrestres plaisirs,
    auprès du Christ notre Dieu veuille intercéder
    pour nous qui jouissons de ta doctrine inspirée,
    afin qu'évitant les ténèbres de l'ignorance nous obtenions
    le salut et l'illumination de nos âmes.

    Liturgie byzantine, vêpres de saint Basile (fêté le 1er janvier - qui est le jour de sa mort - en même temps que la Circoncision). Les premiers mots font référence au fait que Basileios veut dire « royal », et que le féminin basileia veut dire aussi « royaume ».

  • La messe menacée à Rennes

    Une page facebook « pour le maintien de la chapelle Saint-François de Rennes » nous apprend ceci :

    Cette page à pour objet le maintien de la communauté de saint François à Rennes desservie par l'institut du Christ-Roi depuis 14 ans.
    Aujourd'hui monseigneur l'archevêque Pierre d'Ornellas :

    - exige le départ de notre prêtre le chanoine Cristofoli,

    - demande au Christ-Roi de quitter l'archidiocèse,

    - envisage de réduire à néant cette communauté en mettant en place un service minimum le dimanche.

    La réponse définitive doit tomber d'un jour à l'autre.
    Nous sommes donc plus que jamais en danger et avons besoin de vous tous !

    Et ici l’allocution du président de l’association, qui précise les mauvaises nouvelles.

     

  • Saint Antoine de Padoue

    Nous te prions, ô Notre Dame, Mère de Dieu,
    exaltée au dessus des chœurs des anges.
    Remplis le vase de notre cœur de la grâce céleste ;
    fais-nous resplendir de l'or de la sagesse;
    soutiens-nous avec la puissance de ton intercession ;
    orne-nous des pierres précieuses de tes vertus ;
    répands sur nous l'huile de ta miséricorde,
    par laquelle tu couvres la multitude de nos péchés.
    Que nous soyons trouvés dignes d'être élevés à la hauteur de la gloire céleste
    et de vivre heureux pour l'éternité avec tous les bienheureux.
    Nous demandons cela à Jésus Christ,
    ton Fils qui en ce jour t'a exaltée au-dessus des chœurs des anges,
    t'a couronnée de la couronne du royaume et t'a placée sur le trône de la lumière éternelle.
    A lui soit honneur et gloire pour les siècles éternels.
    Et que toute l'Eglise chante : Amen. Alléluia !

    Fin d’un sermon de saint Antoine de Padoue pour l’Assomption.