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Liturgie - Page 294

  • Samedi in albis

    Omnes, qui in Christo baptizáti estis, Christum induístis, allelúia.

    Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ, alléluia.

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    L’antienne de communion (Galates 3,27) clôt la semaine de Pâques en soulignant, ce jour où les nouveaux baptisés déposent leur vêtement blanc, que leur vrai vêtement blanc, qu'ils doivent garder, est le Christ. Ce verset est, dans la liturgie byzantine, le texte qui remplace le Trisagion aux grandes fêtes.

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  • Vendredi de Pâques

    Erit vobis hæc dies memoriális, allelúia : et diem festum celebrábitis sollémnem Dómino in progénies vestras : legítimum sempitérnum diem, allelúia, allelúia, allelúia.

    Il vous sera en souvenir, ce jour, alléluia ; et vous le célébrerez par une fête solennelle en l’honneur du Seigneur, de génération en génération ; c’est un jour légal perpétuel, alléluia, alléluia, alléluia.

    L’antienne d’offertoire de la messe de ce jour est une ancienne version d’Exode 12,14, qu’on ne trouve nulle part ailleurs, et qui est une traduction littérale du texte de la Septante, hormis la fin, qui répète « vous célébrerez » (et bien entendu l’ajout des alléluias de Pâques).

    Il s’agit de la première prescription de la Pâque. Dieu vient d’expliquer à Moïse ce que devront faire les Hébreux : tuer l’agneau, mettre son sang sur les linteaux, le rôtir et le manger en hâte, tandis que Dieu passera pour tuer tous les premiers nés des Egyptiens. Mais le sang de l’agneau sauvera les Hébreux.

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    Par les moniales de Sainte-Marie de Maumont
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    Dans l’antiphonaire grégorien (de saint Grégoire le Grand), cette antienne a deux versets (inspirés de l’Exode et du Deutéronome), que voici :

    In mente habete diem istum in quo existis de terra Aegypti, de domo servitutis, in manu enim potenti liberavit vos Dominus.

    Gardez à l’esprit ce jour où vous êtes sortis de la terre d’Egypte, de la maison de servitude, car le Seigneur vous a délivré d’une main puissante.

    Dixit Moyses populo: Bono animo estote, et veniet vobis salus a Domino Deo, et pugnabit pro vobis.

    Moïse dit au peuple : Ayez courage, et le salut vous viendra du Seigneur Dieu, et il combattra pour vous.

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    Graduel du XIIe siècle, Prémontré, Bibliothèque cantonale jurassienne.

  • Jeudi de Pâques

    La scène du « Noli me tangere » a d’abord été représentée, semble-t-il, en Italie. Voici ce qui pourrait être la première représentation connue, sublime, illustration d’un rouleau d’Exsultet du XIe siècle (du Mont Cassin, avec notation musicale rouge de Bénévent) – on déroulait au fur et à mesure du chant, donc les illustrations étaient à l’envers pour que les fidèles les voient à l’endroit.

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    Puis l’école italienne a souvent traité le sujet, de Giotto à Fra Angelico. Voici un Noli me tangere attribué à Jacopo di Cione.

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    Le thème est alors passé en Crète sous l’influence italienne et est devenu une icône (qu’on a continué à appeler « Noli me tangere »), avec le tombeau du Christ où l’on voit le saint suaire comme dans l’icône classique des myrophores (et l'icône de la Nativité où l'enfant Jésus est représenté de même...).

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    C’est aussi un artiste crétois qui a peint l’icône du monastère Saint-Denys du mont Athos en 1547.

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    Et le thème est parvenu en Russie, sans toutefois devenir courant.

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  • Mercredi de Pâques

    Veníte, benedícti Patris mei, percípite regnum, allelúia : quod vobis parátum est ab orígine mundi, allelúia, allelúia, allelúia.
    Cantáte Dómino cánticum novum : cantáte Dómino, omnis terra.

    Venez, les bénis de mon Père, possédez le royaume, alléluia, qui vous a été préparé dès l’origine du monde, alléluia, alléluia, alleluia.
    Chantez au Seigneur un cantique nouveau ; chantez au Seigneur, toute la terre.

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    L’introït de la messe de ce jour (chanté par les bénédictines d’Argentan, sous la direction de dom Joseph Gajard qui signe aussi le commentaire), est l’un des très rares chants d’entrée à avoir comme texte un passage de l’évangile. La liturgie pascale étant d’abord une liturgie baptismale, l’invitation est adressée aux nouveaux baptisés, et c’est une invitation à entrer dans l’Eglise. Mais bien sûr ce « royaume » qui a été « préparé depuis l’origine du monde » est aussi le royaume céleste, figuré par l’Eglise, et dans l’évangile c’est seulement de lui que l’on parle, puisqu’il s’agit de l’évocation du jugement dernier.

    Or cet introït correspond remarquablement à l’évangile de ce jour. Car cette pêche miraculeuse, après la Résurrection, est également une évocation du jugement dernier, et précisément de ce qui concerne « les bénis de mon père ».

    J’ai donné quelques indications l’an dernier sur le « grand mystère », comme dit saint Augustin, qu’est cet évangile dans le « grand évangile » de saint Jean. Depuis lors j’ai découvert le magnifique oratorio de James MacMillan Since it was the day of preparation…, qui met en musique la fin de l’évangile de saint Jean, sur le texte anglais « liturgique » officiel, et j’ai été horrifié de voir à quel point le texte était massacré : Jésus se trouve « sur la plage » et il dit aux apôtres : « Venez prendre le petit déjeuner ». Sic. Les massacreurs francophones n’ont pas osé…

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  • Mardi de Pâques

    L’évangile de ce jour est la suite de celui d’hier. Les « pèlerins d’Emmaüs » sont revenus à Jérusalem et viennent à peine de raconter aux apôtres ce qui leur est arrivé que Jésus est là.

    Et la scène est globalement la même : Jésus mange avec les apôtres, et il leur dit : « C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. »

    Et l’évangéliste ajoute :

    « Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures. »

    Avec le même verbe « ouvrir » qui avait été utilisé deux fois déjà pour les pèlerins d’Emmaüs.

    Tout cela correspond exactement à ce que disait saint Pierre dans l’épître d’hier : « Il nous a fait ce don qu’il se montre visible, non à tout le peuple, mais à des témoins choisis d’avance par Dieu, c’est-à-dire à nous qui avons mangé et bu avec lui après qu’il fut ressuscité des morts. »

    Saint Pierre commençait par dire : « Nous, nous sommes témoins de tout ce que Jésus a fait », et il terminait ainsi, après avoir évoqué la Passion et la résurrection le troisième jour : « A lui tous les prophètes rendent ce témoignage, que quiconque croit en lui recevra, par son nom, la rémission de ses péchés. » C’est précisément ce que dit le Christ dans l’évangile de ce jour : « Ainsi il est écrit que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts le troisième jour, et que le repentir pour la rémission des péchés doit être prêché en son nom à toutes les nations. »

    C’est ce que disait Dieu par Isaïe (43) : « Vous êtes Mes témoins, dit le Seigneur, vous et Mon Serviteur que J'ai choisi; afin que vous sachiez, que vous Me croyiez, et que vous compreniez que c'est Moi-même qui suis; avant Moi il n'a pas été formé de Dieu, et après Moi il n'y en aura pas. C'est Moi, c'est Moi qui suis le Seigneur, et hors de Moi il n'y a pas de sauveur. C'est Moi qui ai annoncé et qui ai sauvé, Je vous ai fait entendre l'avenir, et il n'y a pas eu parmi vous de dieu étranger : vous êtes Mes témoins, dit le Seigneur, et c'est Moi qui suis Dieu. »

    Les témoins que Jésus s’est choisis, ceux avec qui il a partagé le pain et le vin, sont les apôtres, auxquels il a « ouvert » les Ecritures, et qui sont donc le véhicule de la tradition.

  • Lundi de Pâques

    L’évangile est l’épisode des pèlerins d’Emmaüs. Il y a dans cet épisode une phrase qui est aujourd’hui plus frappante qu’elle ne l’a jamais été :

    Et incípiens a Móyse et ómnibus Prophétis, interpretabátur illis in ómnibus Scriptúris, quæ de ipso erant.

    Et, commençant par Moïse et tous les prophètes, il leur expliquait dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.

    On a là l’un des propos évangéliques les plus nets sur l’importance de la tradition. Il y a les Ecritures, et il y a tout ce que le Christ a expliqué à ses disciples en leur interprétant l’Ecriture, et qu’ils devaient transmettre dans et par l’Eglise. Le verbe grec veut dire interpréter, exposer, c’est le mot celui qui a donné « herméneutique », le verbe latin, interpretare, veut dire expliquer, interpréter, donner la signification, donc l’herméneutique.

    Et les deux hommes font écho ensuite au propos de Jésus : Est-ce que notre cœur n’était pas ardent en nous pendant qu’il nous parlait sur le chemin, et nous ouvrait les Ecritures ?

    En grec comme en latin, c’est bien le verbe « ouvrir » qui est utilisé, comme dans la phrase précédente, quand leurs yeux s’étaient « ouverts » à la fraction du pain.

    L’ouverture des Ecritures dépasse de loin la seule explication de texte. C’est une lumière spirituelle qui leur est donnée, qui leur fait voir la réalisation des Ecritures en un instant. Un peu comme lorsque saint Grégoire dit à propos de la vision de saint Benoît : « Le monde entier, comme rassemblé sous un seul rayon de soleil, fut offert à ses yeux. »

    C’est ce qui ressort même du propos de saint Luc sur ce que fait le Christ : il commence par Moïse, c’est-à-dire qu’il « commence » par… le Pentateuque, les cinq premiers livres de la Bible, rédigés par Moïse selon la tradition, et par les Prophètes, par « TOUS les prophètes », il leur faisait l’herméneutique de « TOUTES les Ecritures » pour ce qui le concernait.

    Quelle que soit la longueur du trajet, Jésus n’a pu expliquer par la parole humaine qu’une infime partie de cela. Mais il leur a donné l’intelligence des Ecritures, de façon générale, intelligence qui sera vivifiée et rendue pleinement opérationnelle par la Pentecôte.

    Il est remarquable que ce verset, qui est d’une importance capitale depuis la réforme protestante, est négligé par les Pères de l’Eglise. Car pour eux, qui sont des témoins tout particuliers de cette tradition, c’est une évidence, et il n’y a donc pas à épiloguer, il n’y a rien à expliquer…

    Toutefois la liturgie l’a retenu. Cette phrase est devenue une antienne de l’office du lundi de Pâques, et parfois aussi le premier répons des matines. L’office de la semaine pascale étant, depuis saint Pie V, celui du jour de Pâques, l’antienne a disparu. De l’office de ce jour. Car elle existe toujours : c’est l’antienne de Benedictus du mardi de la troisième semaine après l’octave de Pâques.

  • Pâques

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     Atelier d’Andrei Roublev et Daniel Tcherny, iconostase de la laure de la Trinité-Saint-Serge, 1420.


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    Elles devancèrent l’aurore, les compagnes de Marie. Trouvant roulée la pierre du tombeau, elles entendirent l’Ange leur dire : Celui qui vit dans la lumière éternelle, pourquoi le cherchez-vous, tel un homme parmi les morts ? Voyez les langes funéraires ; courez et annoncez au monde que le Seigneur est ressuscité, ayant fait mourir la mort, car il est le Fils de Dieu qui sauve le genre humain.

    Hypakoï des matines de Pâques, protoplaste Maximos Fahmé (d'Alep...).

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  • Samedi Saint

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    In pace in idipsum dormiam et requiescam.

    En paix en cela même je dormirai et je me reposerai.

    Telle est la première antienne des matines du Samedi Saint. Elle annonce la nouvelle étape du Triduum : le repos du samedi. Celui qui hier a recréé l’homme par son Sacrifice se repose aujourd’hui de son labeur. Comme il en était au Principe : après avoir tout créé, et l’homme le sixième jour, Dieu se reposa le septième. C’est aujourd’hui le septième jour. A la fois le même et un autre. Et un tout autre dans la mesure où il ne clôt pas la semaine mais s’ouvre sur un huitième jour, celui de la Résurrection.

    L’antienne introduit le psaume 4, dont elle est tirée : le psaume pour le repos de la nuit. C’était chaque soir le premier psaume des complies avant que saint Pie X bouleverse le bréviaire ; ce l’est toujours dans le bréviaire monastique.

    On remarque l’expression « in idipsum », diversement traduite. Saint Augustin (suivi par d’autres, jusqu’à, notamment, saint Bernard) la prenait au sens littéral et le plus fort : « en cela même ». Et « cela », c’est la substance de Dieu. C’est dans la substance de Dieu que se trouve la véritable paix, où se trouve Jésus crucifié qui se repose.

    Les matines du Samedi Saint sont tendues entre deux pôles. D’une part, les antiennes, qui donnent leur éclairage aux psaumes, et les psaumes eux-mêmes, expriment d’abord le repos puis la perspective de la résurrection, tandis que les répons (qui accompagnent les Lamentations de Jérémie) restent fixés sur la déploration de la Passion. On retrouve cette tension dans les laudes, où elle s’exprime dans les antiennes, et elle culmine pour le dernier psaume, où l’antienne reprend l’interpellation des Lamentations de Jérémie :

    O vos omnes, * qui transitis per viam, attendite et videte, si est dolor sicut dolor meus

    O vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s'il est une douleur comme ma douleur

    alors que le psaume que cette antienne introduit est le 150e et dernier, le plus triomphal de tout le psautier.

    Et le Benedictus fait écho à cette apparente contradiction, puisque ce cantique qui célèbre le salut est introduit par la lamentation des femmes au tombeau.

    Telle est la préparation à l’explosion de lumière de la nuit pascale, qui fera du gibet de la croix le trône de la gloire.

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  • Vendredi Saint

    Depuis 2015 la confrérie Saint Charles Borromée de Monticellu en Corse a renoué avec la tradition des funérailles du Christ, marquée par l’A Schjudazione (littéralement le déclouement) et la procession Granitula (en colimaçon).

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    U lamentu di Ghjesù

    La complainte de Jésus

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    In sta petra sculpita
    D'avè suffertu
    Da colpi è ferite
    Dopu d'atroci martiri
    Persu ai ancu la vita,
    Oghje riposi tranquillu
    A to suffrenza hè finita.

    O toi qui dors
    dans ce sépulcre de pierre
    d’avoir souffert
    de coups et blessures
    l’atroce martyre
    qui t’a fait perdre la vie.
    maintenant tu reposes tranquille
    et ta souffrance est finie.

    Ma eo sò
    Ind'una fiamma ardente,
    Brusgiu è mughju
    Tuttu ognunu mi sente,
    Sò i lamenti di i cumpagni
    È d'una mamma li pienti
    Chjamu ancu à Diu supremu
    Ci ritorni stu nucente.

    Mais moi je suis
    dans une flamme ardente
    je brûle et je gémis
    et tout le monde m’entend
    Je sais les lamentations des disciples
    et les pleurs d’une mère
    Je crie vers le Dieu suprême
    qu’il se souvienne de l’innocent.

    È fù per quella
    Cun spiritu feroce
    Da tanti colpi
    È viulenza atroce
    Chjodi à li mani è li pedi,
    Quessi t'anu messu in croce,
    O Diu da tante suffrenze
    Fà ch'eo senti a to voce.

    Et il fut ainsi
    avec un esprit féroce
    avec tant de coups et une violence atroce
    cloué par les mains et par les pieds
    par ceux-là qui t’ont mis en croix
    ô Dieu de tant de souffrances
    fais que j’entende ta voix.

    Oghje per sempre
    Tutta questa hè finita,
    Avà sì mortu
    Hè persa a partita,
    Oramai in Ghjerusaleme
    A ghjente hè sparnuccita
    Vergogna ùn ci ne manca,
    Morte sò a fede è a vita.

    Aujourd’hui et pour toujours
    tout cela est fini
    tu es mort
    et déjà dans Jérusalem
    tous se sont dispersés
    pleins de honte
    mortes sont la foi et la vie.

    par Jacky Micaelli :

    On peut (il faut) la voir chanter cela ici.

    Par le groupe Tavagna :


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  • Jeudi Saint

    Abbaye de Ligugé, Jeudi Saint 1958 :
    podcast

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.

    Congregavit nos in unum Christi amor.
    Exsultemus, et in ipso jucundemur.
    Timeamus, et amemus Deum vivum.
    Et ex corde diligamus nos sincero.

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.

    Simul ergo cum in unum congregamur:
    Ne nos mente dividamur, caveamus.
    Cessent jurgia maligna, cessent lites.
    Et in medio nostri sit Christus Deus.

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.

    Simul quoque cum beatis videamus,
    Glorianter vultum tuum, Christe Deus:
    Gaudium quod est immensum, atque probum,
    Saecula per infinita saeculorum. Amen.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.

    L'amour du Christ nous a rassemblés et nous sommes un.
    Exultons et réjouissons-nous en lui.
    Craignons et aimons le Dieu vivant
    et aimons-nous les uns les autres d'un cœur sincère.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.

    Ne formons donc tous qu'un seul corps :
    Ne soyons pas divisés de cœur, prenons garde.
    Cessent les querelles méchantes, cessent les disputes.
    Et que le Christ soit au milieu de nous.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.

    Qu'avec les bienheureux, nous voyions
    Votre glorieux visage, ô Christ Dieu,
    Joie immense et divine;
    Pendant la durée infinie des siècles. Ainsi soit-il.