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Liturgie - Page 150

  • Septuagésime

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    Bible de Saint-Hubert, fin du XIe siècle (Bruxelles).

    En octobre-novembre et entre l’Epiphanie et le carême, l’hymne des matines du dimanche commence en célébrant le premier jour celui de la création du monde, qui est aussi celui de la Résurrection. Si chaque dimanche rappelle en effet le premier jour de la création, ce n’est jamais avec autant d’à-propos qu’en ce dimanche de la Septuagésime.

    Aujourd’hui en effet est le premier jour liturgique de la Création. In principio creavit Deus caelum et terram. Aujourd’hui aux matines on commence à lire le livre de la Genèse.

    Y fait aussitôt écho le premier répons :

    ℟. In princípio creávit Deus cælum, et terram, et fecit in ea hóminem, * Ad imáginem et similitúdinem suam.
    . Formávit ígitur Deus hóminem de limo terræ, et inspirávit in fáciem ejus spiráculum.
    ℟. Ad imáginem et similitúdinem suam.

    Le répons va au plus important : la création de l’homme à l’image de Dieu. Mais l’homme va vite se séparer du Principe. Et dès ce dimanche la liturgie commémore aussi la chute. Malheureusement, les matines du dimanche ayant été mutilées en 1960, on passe brutalement de la création au meurtre d’Abel par Caïn dans le dernier répons. Les matines d’avant (qui sont aussi celles du bréviaire monastique), parcouraient toute cette tragique histoire, la seule qui fut véritablement tragique pour l’humanité. Dans la lecture du deuxième nocturne, saint Augustin, par quelques phrases de son Enchiridion, donnait l’essentiel de l’enseignement de l’Eglise sur le péché originel et ses conséquences. Dans la lecture du troisième nocturne, saint Grégoire, commentant l’évangile du jour (l’homme qui envoie des ouvriers à sa vigne), remarquait que cette vigne, qui est l’Eglise, « a poussé autant de sarments qu’elle a produit de saints, depuis le juste Abel jusqu’au dernier élu qui doit naître à la fin du monde » (c’est encore la dernière phrase du très bref extrait qui reste aux matines romaines version 1960). Abel est déjà l’Eglise parce qu’il a offert à Dieu un agneau premier né en sacrifice, préfiguration du Sacrifice de l’Agneau, et c’est pourquoi il est tué, « dehors », par son frère.

    Ce jour commémore déjà, aussi, la chute, parce qu’il marque les « 70 » jours avant Pâques. Ces 70 jours renvoient aux 70 années d’exil des Hébreux à Babylone. Ils sont les 70 jours pénitentiels au bout desquels nous pourrons retourner à Jérusalem pour célébrer la Pâque.

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    Début du premier livre des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe (antiquités qui commencent comme il se doit par la Création), fin du XIe siècle à l’abbaye de Stavelot (Bruxelles).

  • Sainte Martine

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    (Leandro dal Ponte, 1598)

    Méditation de dom Pius Parsch, à partir de l’évangile des vierges sages et des vierges folles :

    « Toutes les vierges se levèrent et allumèrent leur lampe. » Cette belle parabole de la lumière peut nous servir de préparation à la fête imminente de la Chandeleur. Il importe de nous demander quelle est la signification de la lumière dans la liturgie. La lumière est le symbole de Dieu et de la vie divine, alors que, par contre, les ténèbres sont le symbole du démon et de ses œuvres (le péché). Toute l’année liturgique est un grand symbole de lumière.

    Le cycle d’hiver ou de la nuit exprime nos efforts pour sortir de la nuit et tendre vers la lumière. Le cycle d’été ou du jour représente la victoire de la lumière, du Christ, sur les ténèbres.

    Le jour liturgique lui aussi est tout pénétré des pensées de lumière. De même, dans les offices liturgiques, on se sert fréquemment de la lumière comme symbole. Le sens symbolique se résume toujours ainsi : le Christ et la vie divine qui procède de lui. C’est pourquoi on se sert de la lumière partout où le Christ paraît. C’est pourquoi il est prescrit d’avoir des cierges allumés pour célébrer la messe ; c’est pourquoi brûle toujours, devant le Saint-Sacrement, la lampe du sanctuaire ; c’est pourquoi, aussi, on porte des cierges pendant le chant de l’Évangile ; c’est pourquoi on allume des cierges au moment de la Consécration ; c’est pourquoi enfin, à Pâques, on bénit et on allume solennellement le cierge pascal. Mais il convient aussi que le chrétien ait à la main un cierge allumé, car il possède la vie divine : il le reçoit solennellement des mains de l’Église au moment de son Baptême ; il le porte le jour de sa première communion ; chez lui, il l’allume dans les périls et le besoin ; enfin, au moment de sa mort, il le reçoit dans sa main tremblante, pour s’en aller dans la nuit du trépas au-devant de l’Époux. Au jour de la Chandeleur, nous recevons de nouveau, de la main du prêtre, un cierge bénit. L’Église nous exhorte, par là, à rester toute l’année des fils de lumière et à passer à travers le monde, en portant le Christ en nous.

  • Saint François de Sales

    Comme les oyseaux ont des nids sur les arbres pour faire leur retraitte quand ilz en ont besoin, et les cerfz ont leurs buissons et leurs fortz dans lesquelz ilz se recelent et mettent a couvert, prenans la fraischeur de l'ombre en esté; ainsy, Philothee, nos coeurs doivent prendre et choisir quelque place chaque jour, ou sur le mont de Calvaire, ou es playes de Nostre Seigneur, ou en quelque autre lieu proche de luy, pour y faire leur retraitte a toutes sortes d'occasions, et la s'alleger et recreer entre les affaires exterieures, et pour y estre comme dans un fort, affin de se defendre des tentations. Bienheureuse sera l'ame qui pourra dire en venté a Nostre Seigneur: Vous estes ma mayson de refuge, mon rempart asseuré, mon toit contre la pluye et mon ombre contre la chaleur.

    Resouvenés vous donq, Philothee, de faire tous-jours plusieurs retraittes en la solitude de vostre coeur, pendant que corporellement vous estes parmi les conversations et affaires; et cette solitude mentale ne peut nullement estre empeschee par la multitude de ceux qui vous sont autour, car ilz ne sont pas autour de vostre coeur, ains autour de vostre cors, si que vostre coeur demeure luy tout seul en la presence de Dieu seul. C'est l'exercice que faisoit le roy David parmi tant d'occupations qu'il avoit, ainsy qu'il le tesmoigne par mille traitz de ses Pseaumes, comme quand il dit: O Seigneur, et moy je suis tous-jours avec vous. Je vois mon Dieu tous-jours devant moy. J'ay eslevé mes yeux a vous, o mon Dieu, qui habites au Ciel. Mes yeux sont tous-jours a Dieu. Et aussi les conversations ne sont pas ordinairement si serieuses qu'on ne puisse de tems en tems en retirer le coeur pour le remettre en cette divine solitude.

    Les pere et mere de sainte Catherine de Sienne luy ayans osté toute commodité du lieu et de loysir pour prier et mediter, Nostre Seigneur l'inspira de faire un petit oratoire interieur en son esprit, dedans lequel se retirant mentalement, elle peust parmi les affaires exterieures vaquer a cette sainte solitude cordiale. Et despuis, quand le monde l'attaquoit, elle n'en recevoit nulle incommodité, parce, disoit elle, qu'elle s'enfermoit dans son cabinet interieur, ou elle se consoloit avec son celeste Espoux. Aussi des lhors elle conseilloit a ses enfans spirituelz de se faire une chambre dans le coeur et d'y demeurer.

    Retirés donques quelquefois vostre esprit dedans vostre coeur, ou, separee de tous les hommes, vous puissies traitter coeur a coeur de vostre ame avec son Dieu, pour dire avec David: J'ay veillé et ay esté semblable au pelican de la solitude; j'ay esté fait comme le chat-huant ou le hibou dans les masures, et comme le passereau solitaire au toit. Lesquelles paroles, outre leur sens litteral (qui tesmoigne que ce grand Roy prenoit quelques heures pour se tenir solitaire en la contemplation des choses spirituelles), nous monstrent en leur sens mystique trois excellentes retraittes et comme trois hermitages, dans lesquelz nous pouvons exercer nostre solitude a l'imitation de nostre Sauveur, lequel sur le mont de Calvaire fut comme le pelican de la solitude, qui de son sang ravive ses poussins mortz; en sa Nativité dans une establerie deserte, il fut comme le hibou dedans la masure, plaignant et pleurant nos fautes et pechés; et au jour de son Ascension, il fut comme le passereau, se retirant et volant au ciel qui est comme le toit du monde; et en tous ces trois lieux, nous pouvons faire nos retraittes emmi le tracas des affaires.

    Introduction à la vie dévote, ch. 12.

  • Saint Gildas

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    Antienne du Magnificat

    O beate Gildasi, nobilis Christi confessor, ad te confugimus, ora pro nobis Deum.

    O Bienheureux Gildas, noble confesseur du Christ, nous avons recours à toi, prie Dieu pour nous.

    Antienne du Benedictus

    Benedictus Creator et Redemptor noster, qui per beatum Gildasium visitavit nos, et dedit scientiam salutis nobis, alleluia.

    Béni soit notre Créateur et Rédempteur, qui nous a visités en la personne du bienheureux Gildas, et nous a fait connaître par lui la science du salut, alléluia.

    • L’hymne des vêpres.

    • L’hymne des laudes.

    • Saint Pierre Nolasque.

  • Saint Jean Chrysostome

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    (Mosaïque de Sainte-Sophie de Constantinople)

    Extrait d’une lettre de saint Jean Chrysostome au pape saint Innocent Ier sur ce qui se passa dans la « grande église » de Constantinople lors de la veillée pascale de 404. Les soldats dont il est question sont 400 soldats de la garde impériale, aux ordres d’évêques syriens à la solde du patriarche d’Alexandrie Théophile. Deux mois plus tard Jean sera envoyé en exil, où il mourra en 407.

    « Le jour même du grand samedi, une troupe de soldats entra, sur le soir, dans les églises, en chassa de vive force tout le clergé qui nous était favorable, et assiégea le sanctuaire. Les femmes mêmes qui à ce moment avaient ôté leurs vêtements pour recevoir le baptême, saisies de crainte à la vue de cette irruption, s'enfuirent toutes nues, et on ne leur laissa pas le temps de se vêtir, comme l'exigeait la décence ; un grand nombre même furent blessées, les piscines étaient remplies de sang, et le sang rougissait ces bains sacrés. Mais ce ne fut pas tout. Les soldats envahirent le lieu où se gardaient les choses saintes, plusieurs d'entre eux, nous le savons, n'étaient pas même initiés à nos mystères, et ils virent tout ce qui devait être dérobé à leurs regards. Bien plus, le sang divin de Jésus-Christ, chose inévitable dans un pareil tumulte, fut répandu sur leurs vêtements : on les eût pris pour des barbares se livrant à tous les excès. Le peuple était chassé loin de la ville : Constantinople, était déserte, et dans une si grande fête, les églises étaient vides. Plus de quarante évêques de notre communion, avec le peuple et le clergé, avaient été chassés sans aucun motif. Ces monstrueux forfaits excitaient partout, sur les places, dans les maisons, hors de la ville, dans la ville, des gémissements et des lamentations. Tous fondaient en larmes, et ce n'était pas seulement ceux que l'on maltraitait, mais ceux même qui n'avaient rien à souffrir ; ce n'étaient pas seulement les fidèles, mais les hérétiques, les juifs, les païens, qui déploraient avec nous ces atrocités. On eût dit une ville prise d'assaut, tant il y avait de tumulte et d'effroi, tant on entendait de gémissements. Voilà ce que l'on a osé, malgré notre pieux empereur, au milieu des ténèbres de la nuit. C'étaient des évêques qui avaient tout disposé ; ils dirigeaient eux-mêmes des bandes armées, et leurs diacres étaient les maîtres de camp qui les précédaient. Dès que le jour eut paru, tous les habitants sortirent des murs de la ville, et allèrent célébrer la fête de Pâques sous des arbres et au milieu des bois, comme des brebis dispersées. »

  • Saint Polycarpe

    Tropaire de saint Polycarpe (le 23 février dans le calendrier byzantin), par le chœur des Pères de Simonos Petras.

    Καί τρόπων μέτοχος, καί θρόνων διάδοχος, τών Αποστόλων γενόμενος, τήν πράξιν εύρες Θεόπνευστε, εις θεωρίας επίβασιν, διά τούτο τόν λόγον τής αληθείας ορθοτομών, καί τή πίστει ενήθλησας μέχρις αίματος, Ιερομάρτυς Πολύκαρπε, πρέσβευε Χριστώ τώ Θεώ, σωθήναι τάς ψυχάς ημών.

    Emule des Apôtres dans leur vie, leur successeur sur leurs trônes, tu as trouvé dans la pratique des vertus, ô inspiré de Dieu, la voie qui mène à la contemplation ; aussi, dispensant fidèlement la parole de vérité, tu as lutté pour la défense de la foi jusqu'au sang, ô pontife martyr Polycarpe ; prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

  • Conversion de saint Paul

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    (D'un livre grec de catéchèse)

    (...) Le Christ ressuscité apparaît comme une lumière splendide et parle à Saul, il transforme sa pensée et sa vie. La splendeur du Ressuscité le rend aveugle : ce qui était sa réalité intérieure, sa cécité à l'égard de la vérité, de la lumière qu'est le Christ, apparaît ainsi extérieurement. Et ensuite son « oui » définitif au Christ dans le baptême ouvre à nouveau ses yeux, le fait réellement voir.

    Dans l'Eglise antique, le baptême était également appelé « illumination », parce que ce sacrement donne la lumière, permet de voir réellement. Ce qui est ainsi indiqué théologiquement, se réalise également physiquement chez Paul : guéri de sa cécité intérieure, il voit bien. Saint Paul a donc été transformé non par une pensée mais par un événement, par la présence irrésistible du Ressuscité, de laquelle il ne pourra jamais douter par la suite tant l'évidence de l'événement, de cette rencontre, avait été forte. (…)

    Ce tournant dans sa vie, cette transformation de tout son être ne fut pas le fruit d'un processus psychologique, d'une maturation ou d'une évolution intellectuelle et morale, mais il vint de l'extérieur : ce ne fut pas le fruit de sa pensée, mais de la rencontre avec Jésus Christ. En ce sens, ce ne fut pas simplement une conversion, une maturation de son « moi », mais ce fut une mort et une résurrection pour lui-même : il mourut à sa vie et naquit à une vie nouvelle avec le Christ ressuscité. (…)

    Cela veut dire que pour nous aussi le christianisme n'est pas une nouvelle philosophie ou une nouvelle morale. Nous ne sommes chrétiens que si nous rencontrons le Christ.

    Benoît XVI

  • 3e dimanche après l’Epiphanie

    Des hauteurs du 7e mode, les anges (fa-sol-fa) nous donnent une leçon d’allégresse intérieure, de joie contemplative, d’exultation… angélique.

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    Adoráte Deum, omnes Angeli ejus : audívit, et lætáta est Sion : et exsultavérunt fíliæ Judæ.
    Dóminus regnávit, exsúltet terra : læténtur ínsulæ multæ.

    Adorez Dieu, vous tous ses Anges, Sion a entendu et s’est réjouie, et les filles de Juda ont tressailli de joie.
    Le Seigneur est roi ; que la terre tressaille de joie, que toutes les îles se réjouissent.

  •  Saint Raymond de Pegnafort

    Deus, qui beátum Raymúndum pœniténtiæ sacraménti insígnem minístrum elegísti, et per maris undas mirabíliter traduxísti : concéde ; ut eius intercessióne dignos poeniténtiæ fructus fácere, et ad ætérnæ salútis portum perveníre valeámus. Per Dóminum.

    Cardinal Schuster :

    La collecte n’observe pas les lois du cursus, mais l’auteur, tout préoccupé, comme les modernes en général, de mettre en évidence les particularités de l’histoire de son héros, cherche à y arriver avec quelque habileté et non sans élégance. Le fruit que nous devons aujourd’hui demander par, l’intercession du saint Dominicain, pénitencier du rigide Grégoire IX, est la contrition et une digne pénitence. Voilà le seul manteau que nous puissions jeter sur la mer de ce monde, afin d’aborder au port de l’éternité bienheureuse : « O Dieu qui avez choisi comme insigne ministre du sacrement de Pénitence le bienheureux Raymond, et qui l’avez soutenu d’une façon admirable sur les ondes de la mer ; accordez-nous, grâce à son intercession, de faire de dignes fruits de pénitence, et d’arriver à atteindre le port du salut éternel. Par notre Seigneur, etc. »

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  • Saints Vincent et Anastase

    Ces deux martyrs sont associés comme le sont saint Fabien et saint Sébastien : ce sont les deux premiers saints du martyrologe du jour, et ils avaient autrefois chacun leur messe stationnale à Rome.

    Cardinal Schuster :

    Le culte de saint Anastase, moine persan martyrisé à Césarée de Palestine sous Chosroës vers 626, s’implanta à Rome lorsqu’on y apporta son chef, qui fut déposé dans le monastère ad aquas salvias [Les Eaux-Salviennes] érigé par Narsès pour les moines de Cilicie. Le grand nombre de prodiges qui s’ensuivirent rapidement lui valurent la renommée de thaumaturge, en sorte que la liste des évangiles de Würzbourg assigne à sa messe le passage de saint Marc (V, 21-34) où Jésus opère la résurrection de la fille de Jaïre et la guérison de l’hémorroïsse.

    La grande popularité de cette dévotion envers saint Anastase à Rome est attestée par les nombreuses basiliques qui lui étaient dédiées, à l’Arenula, à la Marmorata, dans le quartier de Pinea, et à Trevi. Les miracles qui s’opéraient durant le haut moyen âge par l’image du saint, ont fait que celle-ci, presque jusqu’à nos temps, était reproduite jusque dans les Sante Croci, ou alphabets à l’usage des enfants.

    Voici l’image de la tête de saint Anastase, dont « la vue fait fuir les démons et guérit les maladies, comme en attestent les actes du second concile de Nicée ». Je ne sais pas sous quelle forme elle figurait dans les livres pour enfants, mais il y en a qui ne font pas peur qu’aux démons… Il y a aussi la médaille miraculeuse de la tête de saint Anastase, dotée des mêmes pouvoirs…

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    Et celle-ci où l'on voit curieusement l'ordre des carmes s'approprier le Persan du VIIe siècle...

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