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Gollnisch ne peut pas gagner en justice…

A l’audience du procès Gollnisch contre Queyranne, le procureur a demandé la relaxe en faveur du président du conseil régional, ainsi que des six autres présidents de groupes poursuivis. Ben voyons…

Rappelons les faits. C’est le juge d’instruction en charge de l’affaire de la conférence de presse « controversée » qui avait renvoyé en correctionnelle ces sept diffamateurs de Bruno Gollnisch, tandis qu’il rendait une ordonnance de non-lieu dans les poursuites contre le délégué général du Front national. Malgré cette ordonnance, Bruno Gollnisch est néanmoins passé en jugement, et voici que le procureur demande la relaxe des diffamateurs…

Le texte qu’avait lu Jean-Jack Queyranne, au nom des présidents de groupes, était violemment diffamatoire, puisqu’il disait que les « propos » reprochés à Bruno Gollnisch « nous renvoient aux pires moments de notre histoire : ceux où un régime faisait du racisme et de l’antisémitisme une politique d’Etat excluant des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants pour finir par les conduire dans les camps de la mort ».

Mais le procureur Bertrand Reynaud considère que qu’il faut replacer cette déclaration « dans son contexte » et qu’elle est « proportionnée par rapport à la gravité des propos tenus par Bruno Gollnisch ». Rappelons que la Licra s’est retirée du procès sur les « propos » en question en constatant que Bruno Gollnisch ne niait ni les crimes nazis ni les chambres à gaz.

Quoi qu’il en soit, le procureur avait un autre tour dans son sac. Il a demandé la relaxe d’abord « pour des raisons de droit compte tenu d’une erreur de fondement dans la qualité de M. Gollnisch ». Car, selon lui, « tous les éléments du dossier ont montré que c’était bien en sa qualité d’élu du FN que Bruno Gollnisch avait été mis en cause et non en tant que simple particulier ».

Bref, Gollnisch a toujours tort. Quand il fait valoir qu’il a tenu sa conférence de presse en tant qu’élu politique, dans sa permanence politique, l’université le chasse pour avoir tenu une conférence de presse en tant qu’universitaire, et quand il demande réparation à la justice en tant que citoyen, on lui rétorque qu’il est un élu…

Les jugements des deux procès seront rendus le 18 janvier.

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