J’avais vu le 8 mars sur le site du Vatican, au matin de la « Journée internationale de la femme », que venait d’être annoncée, la veille, la création par le Conseil pontifical pour la Culture d’un « conseil consultatif 100% féminin ». Je n’avais lu que le titre, et je n’avais pas l’intention d’en parler, considérant que ce genre de révérence mondaine à l’idéologie dominante ne méritait qu’un haussement d’épaules.
Mais il y a un détail qui mérite d’être relevé : parmi ces femmes il y a une « théologienne musulmane » (sic), Shahrazad Houshmand.
En cherchant un peu, on apprend que cette Shéhérazade (perse comme il se doit) est diplômée de théologie islamique de l’université de Téhéran et de théologie fondamentale chrétienne à la Faculté théologique pontificale de l’Italie méridionale. Et qu’elle enseigne les « études islamiques » à l’Université pontificale grégorienne.
On apprend aussi que la Shéhérazade du cardinal Ravasi est une spécialiste de « christologie coranique ». Sic.
Et sans doute aussi de mahométisme chrétien, non ?