La première pierre de la mosquée de Créteil sera posée le 4 octobre. Ce sera la première mosquée « au vrai sens du mot, avec ses symboles, un minaret et un dôme », se félicite le président de l’Union des associations musulmanes de la ville.
Le projet est porté depuis dix ans par le député-maire socialiste Laurent Cathala. La « partie cultuelle » est financée à 100 % par les musulmans. La « partie culturelle » (salles polyvalentes, hammam, bibliothèque, restaurant, librairie, boutique d’artisanat), d’un coût estimé à 2,5 millions d’euros, sera acquise par l’« Association pour l’animation et la gestion des espaces culturels », créée pour l’occasion, et qui vient d’être dotée d’une « subvention d’équipement » d’un million d’euros. La ville et le département ont aussi apporté leur garantie à un emprunt de 1,5 million d’euros contracté par l’association.
L’objectif de l’association est de « favoriser les rencontres et les échanges entre Cristoliens, notamment en permettant une meilleure connaissance du monde musulman ». C’est ainsi qu’en termes politiquement corrects on appelle la promotion de l’islam et la constitution d’un territoire islamique en pays anciennement chrétien. Au nom de la laïcité. Car selon la formule immortelle d’un autre célèbre député socialiste, Jean Glavany, « aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France » (La nouvelle République des Pyrénées, 21 décembre 2005).