Le maire de Sochaux refuse de marier un couple de musulmans, parce que la jeune femme refuse de retirer son voile. Or l’officier d’état civil a l’obligation de vérifier l’identité des futurs époux, d’après la carte d’identité où l’on est tête nue.
Le maire, refusant de céder, a suggéré au couple de porter l'affaire devant le tribunal administratif, ou d'aller se marier dans une autre commune.
Finalement, un « compromis » a été trouvé : c'est une adjointe qui procèdera au mariage, et la future épouse accepte de se dévoiler devant une femme.
Autrement dit, heureusement qu’il y a des femmes en politique. Et aujourd’hui la parité permet que les municipalités laïques respectent partout les règles de l’islam.
Commentaires
Le problème, c'est qu'il s'agit d'une dicrimination illégale entre homme et femme.
Article 7 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :
"Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination."
La discrimination et la provocation à la discrimination induite par l'islamisme est donc illégale.
Et article 29 alinéa 2 et 3 de ladite déclaration :
"2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies. "
Les frais supplémentaires sont illégalement à la charge de la communauté. C'est contraire à l'égalité de tous devant la loi.
Il est immoral que les femmes se voilent le visage et il est contraire à la liberté et à l'égalité des sexes que l'administration soit contrainte de fournir une femme pour officier.
Rappelons aussi le préambule à cette déclaration du 10 décembre 1948,
"Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
(...)
Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement."
Il est bien certain que les droits de l'homme doivent être envisagés dans la perspective de ce préambule et dans la perspectives de la morale et de l'ordre public rappelés par l'arcticle 3.
Les autorités se rendent ainsi coupables de violation des droits de l'homme par faiblesse à l'égard d'un comportement sectaire.