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Islam - Page 209

  • Le cartel et le Hezbollah

    Les autorités colombiennes ont démantelé un réseau de trafic de drogue et de blanchiment d'argent, dans le cadre d'une opération internationale au cours de laquelle ont été arrêtés, entre autres, trois personnes soupçonnées d'avoir acheminé des fonds à l'organisation chiite du Hezbollah libanais.

    Une centaine de suspects ont été arrêtés en Colombie et à l'étranger pour trafic de stupéfiants et blanchiment d'argent au profit du cartel colombien de Norte del Valle et de milices hors la loi, dans le cadre d'un réseau qui s'étendait de l'Amérique du Sud à l'Asie, a déclaré le parquet.

    Trois suspects - Chekry Mahmoud Harb, Ali Mohamad Abdoul Rahim et Zacaria Hussein Harb - utilisaient des sociétés écrans pour envoyer de l'argent de la drogue à l'étranger.

    (Reuters)

  • Insulte à l’islam

    Un journaliste jordanien a été arrêté dimanche et inculpé mardi d'insulte à l'islam pour avoir introduit des versets du Coran dans un recueil de poésies publié en juin sans l'approbation des autorités. "Le procureur général d'un tribunal d'Amman a inculpé Islam Samhan d'insulte à l'islam et au Coran ainsi que de violation de la loi sur la presse et la publication", a précisé son avocat à l’AFP.

    Le grand mufti de Jordanie a accusé Islam Samhan de blasphème.

    S'il est reconnu coupable, Islam Samhan risque jusqu'à trois ans de prison et une amende pouvant s'élever à 20.000 dinars (environ 28.000 dollars).

    La Jordanie est un pays musulman modéré…

  • Il n’aura que 20 ans de prison…

    Condamné à mort en janvier pour blasphème contre l’islam, Sayed Perwiz Kambakhsh, étudiant et journaliste afghan, a été condamné à 20 ans de prison en appel.

    Kambakhsh avait été arrêté le 27 octobre 2007 pour avoir distribué à ses camarades d'université un article "insultant pour l'islam et interprétant de manière erronée des versets du Coran", selon l'acte de condamnation.

    Membre de la minorité chiite, il était employé par une publication locale, Jahan-e Naw (Nouveau Monde), tout en poursuivant des études universitaires. avait imprimé des articles sur une interprétation de l'islam, en particulier sur la condition des femmes, récupérés sur un blog iranien.

    Il avait plaidé non coupable à l'ouverture de son procès en appel le 18 mai, niant avoir blasphémé et affirmant: "Je suis musulman et je ne me permettrais jamais d'insulter ma religion. J'ai été forcé de signer les documents d'accusation. J'ai été torturé, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter les accusations."

    Les procureurs ont affirmé qu'il avait perturbé les cours en posant des questions sur les droits des femmes dans l'islam.

  • Vers un système d’apartheid

    Réaction de Philip Dewinter, du Vlaams Belang, à la désignation d’Ahmed Aboutaleb comme maire de Rotterdam :

    « Un bourgmestre marocain à Rotterdam : la prise de pouvoir islamiste est un fait. Lentement mais certainement, on se dirige vers un système d’apartheid avec deux sociétés où les villes sont habitées essentiellement par des étrangers et des allochtones et le reste du pays par des autochtones. »

  • Ahmed Aboutaleb ? C’est le maire de Rotterdam

    Le conseil municipal de Rotterdam (la deuxième plus grande ville des Pays-Bas) a élu maire le secrétaire d'Etat aux Affaires sociales, Ahmed Aboutaleb.

    Ahmed Aboutaleb est marocain. Il est devenu “néerlandais”, mais il a toujours la nationalité marocaine.
    Son père était arrivé aux Pays-Bas en tant qu’imam. En 1976, Ahmed, sa mère et ses frères le rejoignent au titre du regroupement familial.

    Ahmed Aboutaleb est musulman pratiquant. Sa femme se prénomme Khaddouj et il a interdit à son fils Nadir de jouer au football, un « sport d’asociaux ».

    Son accession à la mairie de Rotterdam « est un grand pas en avant dans le débat de l'intégration », écrit le quotidien chrétien Trouw…

  • La mosquée Hariri

    Plusieurs milliers de personnes ont assisté ce vendredi à l'inauguration de la gigantesque mosquée Mohamed al-Amine à Beyrouth, sur la vaste place des Martyrs (10.000 m2, énorme coupole, quatre minarets géants qui dépassent de loin les clochers des églises avoisinantes).

    Avant le début de la prière, Saad Hariri a dévoilé une grande plaque en marbre rappelant que son père avait financé l'édification de la mosquée pour un montant de 24 millions de dollars.

  • Jacques Barrot

    Voici la première et la dernière question d’une interview européenne du commissaire européen Jacques Barrot, révélatrice du suicide européen.

    L’Europe a-t-elle besoin d’immigration ?

    Oui. La situation démographique de l’Europe exige une migration qui doit être concertée. La vocation de l’Europe, c’est aussi une volonté de faciliter les échanges entre pays. L’immigration est à la fois une exigence économique et morale.

    L’Islam est perçu par certains comme incompatible avec les valeurs européennes de démocratie, de paix et d’égalité des sexes. Comment se positionne l’UE par rapport à cette problématique ? (Roman Moravcik, journaliste slovaque)

    Cette manière de voir l’Islam antagoniste avec les valeurs européennes est une vue totalement partiale et erronée. L’Islam est une religion monothéiste qui me paraît compatible avec nos principes de laïcité. Ce qui ne l’est pas, ce sont tous les fondamentalismes, pas seulement islamiques, qui veulent ségréguer et exclure les autres religions. Dès lors que le pluralisme est accepté par l’Islam, en tout cas en Europe, l’Islam est le bienvenu. Ce qui est vrai, c’est que nous lutterons toujours contre le fait que dans le milieu islamique les communautés chrétiennes ne soient pas toujours respectées comme elles devraient l’être. Mais ça, c’est propre à un certain nombre d’états islamiques, ça n’est pas le propre de l’Europe. L’Europe est en faveur du pluralisme religieux et évidemment tout Islam qui veut être présent en Europe doit accepter ce pluralisme.

  • Les tribunaux islamiques en Ecosse

    L’Eglise d’Ecosse, nous apprend Bivouac-ID, a accueilli favorablement la possibilité de la création de tribunaux islamiques en Ecosse : le Révérend Ian Galloway, président du Conseil sur l’Eglise et la Société, a déclaré que les tribunaux islamiques avaient été injustement dépeints à la suite des propos de l’Archevêque de Canterbury en février selon lesquels il « semblait inévitable » que des éléments de la charia soient adoptés au Royaume-Uni. « Ce que l’on nous apporte n’est pas une sorte de juridiction parallèle qui remplacerait notre système juridique, mais plutôt un espace pour résoudre les litiges au sein d’une communauté donnée. ». Il a ajouté que les tribunaux de la charia devront respecter trois principes fondamentaux : ils ne doivent pas empêcher le recours à la justice légale ; ils ne doivent pas enfreindre les principes fondamentaux de la Charte des Droits de l’Homme ; ils doivent respecter les droits des femmes. Sic.

    On rappellera que l’Eglise d’Ecosse (calviniste) a moins de fidèles pratiquants que l’Eglise catholique qui est pourtant très minoritaire.

    D’autre part, selon le Times, des membres du gouvernement écossais ont déclaré que la loi islamique « n’avait aucun pouvoir légal » en Ecosse et ont rejeté l’idée d’un système de justice islamique parallèle.

  • Tribunaux islamiques : en Ecosse aussi

    Selon The Scotsman, des discussions sont en cours pour créer des tribunaux islamiques en Ecosse. Qamar Bhatti, directeur du tribunal musulman d’arbitrage (le MAT), a reconnu l’existence de discussions avec des avocats et des membres de la communauté musulmane d’Ecosse. On pense que l’organisation a pour but d’établir des tribunaux à Edimbourg et à Glasgow.

    Cinq tribunaux islamiques, s’occupant d’affaires de droit civil allant des cas de divorce à ceux de violences domestiques en passant par les différends financiers, fonctionnent depuis plus d’un an à Londres, Birmingham, Bradford, Manchester et au siège du MAT à Nuneaton dans le Warwickshire. Ces tribunaux ont des pouvoirs légaux, et on peut demander l’exécution de leurs décisions dans les tribunaux de comté et les hautes cours.

    (Via Bivouac-ID)

  • Justice islamique française

    Yvette Truchelut, poursuivie par une cliente à qui elle demandait de retirer son voile islamique dans les parties communes du gîte qu’elle louait, a été condamnée par la Cour d'appel de Nancy, pour “discrimination religieuse”, à deux mois de prison avec sursis, 500 euros de dommages et intérêts auprès de quatre parties civiles, et un euro symbolique à la Ligue des droits de l'homme, la Licra et le Mrap.

    En première instance, elle avait été condamnée à quatre mois de prison avec sursis et 4.400 euros d'amende aux différentes parties civiles.

    A l’audience d’appel, l'avocat général, pour ne pas faire des deux femmes des "martyres" (sic), n'avait pas requis d'amende et avait laissé « à l'appréciation de la cour » une condamnation éventuelle à une peine de prison.