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Immigration - Page 72

  • Fin du camp de Saint-Ouen

    La police a évacué ce matin les trois familles d’immigrés en situation irrégulière qui campaient depuis le 5 octobre devant la mairie de Saint-Ouen, et qui refusaient obstinément les solutions de relogement offertes par la préfecture. Elles faisaient partie d’un groupe de 30 familles « sans papiers » expulsées d’un immeuble où doivent être construits des logements sociaux. La plupart d’entre elles avaient accepté le relogement que la République française offrait à ces étrangers qui n’ont aucun titre à séjourner sur le territoire. Quatre avaient refusé, au motif que Vaujours, dans le même département, est « trop loin » de Saint-Ouen. L’une d’elles avait fini par trouver que c’était quand même mieux que de camper devant la mairie. « Selon le DAL », les trois familles « ont refusé »  de suivre les travailleurs sociaux du foyer de Vaujours après le démantèlement de leur campement…

  • C’est la nationalité française qui est « discriminatoire »

    Le Gisti (lobby de soutien aux travailleurs immigrés), la Ligue des droits de l’homme et le MRAP ont annoncé en fin de matinée que la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations) avait jugé « discriminatoire » l’article 44 de la loi budgétaire du 22 mars1924, toujours en vigueur, qui réserve le bénéfice de la carte famille nombreuse aux citoyens français. Le délibéré de la Halde date en fait du 18 septembre, et l’on ne sait pourquoi il n’est divulgué qu’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, le gouvernement a aussitôt réagi à cette information, en annonçant qu’il allait étendre le bénéfice de la carte aux étrangers en situation régulière, en faisant voter un amendement dans le projet de loi de « protection de l’enfance » qui doit être venir au parlement le mois prochain.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen remarque cette étonnante promptitude, et souligne : « Ce ne sont donc plus le gouvernement et le parlement qui décident des lois, mais des comités anonymes et non élus. » Il ajoute : « Nul doute que dans un avenir proche la Halde décide qu’il est “discriminatoire“ de refuser la carte de famille nombreuse aux clandestins, dont sait qu’ils bénéficient déjà d’une protection spéciale s’ils ont des enfants scolarisés. »

    « En réalité, conclut-il, ce n’est pas la carte de ceci ou de cela qui est “discriminatoire“ ; c’est la nationalité française. A quand son abolition ? »

  • Vive l’Aveyron !

    Un peu partout en France les lobbies immigrationnistes organisent, avec la complicité des mairies, des « votations citoyennes » censées montrer que les Français sont majoritairement favorables au droit de vote des étrangers. Chaque fois ces lobbies crient victoire : comme ce sont seulement les quelques activistes de la chose qui vont voter, le oui l’emporte très largement. Nul ne se préoccupe des taux de participation dérisoires. L’essentiel est de pouvoir clamer que « les habitants » sont à 70 ou 80 % favorables au droit de vote des étrangers. Mais c’était déjà ainsi aux débuts de la « démocratie » : pendant la révolution française, les votes se faisaient avec une participation de 10 %.

    On n’imaginait même pas qu’un tel scrutin puisse produire un autre résultat. Or voici qu’à Villefranche-de-Rouergue, le non l’a emporté avec près de 60 % des voix !

    La « votation citoyenne » était organisée par la Ligue des droits de l’homme. Il y a eu 447 voix contre le droit de vote des étrangers, et 306 pour.

    Le président local de la Ligue des droits de l’homme a dit sa « surprise »  devant le… nombre inattendu des votants. « Il a même fallu imprimer des bulletins supplémentaires en catastrophe », dit-il. On est pourtant en droit de supposer que la Ligue des droits de l’homme avait fait imprimer plus de 306 bulletins oui, pour un scrutin dans une ville de 13 000 habitants… Ce sont des bulletins non qu’il a fallu imprimer en catastrophe…

    Cela montre qu’il est stupide de laisser l’extrême gauche se livrer partout à cette manipulation : il suffit que quelques centaines de personnes aient le courage de se déplacer pour que la propagande immigrationniste s’écroule.

    Cela dit, le responsable local de la Ligue des droits de l’homme ne se démonte pas. Sans faire la moindre allusion au fait que le non a gagné, il déclare : « Si d’ici là la loi ne passe pas, nous referons une votation citoyenne en 2007. »

    Car telle est la conception de la démocratie qu’ont ces gens-là. Les citoyens votent contre le droit de vote aux étrangers, cela ne change rien au fait qu’il faut une loi imposant le droit de vote des étrangers. Et si la loi ne passe pas, on refera le référendum. Jusqu’à ce que le oui l’emporte ou que la loi soit votée.

    C’est ainsi que ces « votations citoyennes » sont doublement contraires au concept de citoyenneté, qui implique d’une part le respect des prérogatives attachées à la nationalité française, et d’autre part qu’on se plie à la majorité exprimée.

  • Ça c’est Sarkozy

    Les quelque 90 clandestins réunis par RESF, la Ligue des droits de l’homme, la Cimade et autres lobbies devant la mairie de Toulouse ont déjà été relogés. Par l’Etat. Ils avaient vocation à être reconduits à la frontière, disait la préfecture. On voit ce qu’il en est. Et cette vocation va s’évanouir, car bien entendu ils seront régularisés, « au cas par cas », selon la formule consacrée.

    C’est un conseiller municipal Vert qui avait ouvert la porte d’un bâtiment communal pour y faire pénétrer les clandestins qui venaient de passer la nuit sur la place du Capitole. Il se mettait dans l’illégalité pour aider des illégaux. Mais il serait inutile de stigmatiser ce conseiller municipal. L’exemple vient de haut. De la préfecture. Du ministère de l’Intérieur. De Sarkozy.

    Non seulement les clandestins qui ont vocation à être reconduits à la frontière ne sont pas reconduits à la frontière, mais on leur donne des chambres d’hôtel. L’Etat finance le logement en hôtel de gens qui sont hors la loi. L’Etat, c’est-à-dire chacun d’entre nous. De notre poche.

    On précise que c’est seulement jusqu’au 2 novembre. Mais que se passera-t-il le 2 novembre ? Rien. C’est le début de la « trêve hivernale », pendant laquelle toute expulsion est interdite.

    Comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « on voit à Toulouse, une fois de plus, la véritable politique de Nicolas Sarkozy en matière d’immigration » : « Le ministre de l’Intérieur donne raison aux groupuscules d’extrême gauche qui manipulent les clandestins. Et il fait savoir à tous les candidats à l’immigration illégale qu’en France il suffit de manifester pour obtenir un logement et espérer une régularisation. »
  • Louis Aliot sur Toulouse

    Dans un communiqué intitulé « Clandestins : que les élus de gauche paient ! », le secrétaire général du Front national dénonce l’opération de défense d’immigrés « sans-abri » montée à Toulouse. Constatant que « les associations et les élus de gauche contestent les lois républicaines d’une manière scandaleuse », il ajoute : « Le FN demande aux élus de gauche d’engager leur solidarité personnelle en partageant leurs indemnités avec ces familles ou mieux encore de mettre à disposition leurs résidences secondaires pour héberger ces personnes en difficulté. Ce n’est pas aux travailleurs français et aux contribuables de payer les conséquences de la désastreuse politique d’immigration menée par la gauche et par la droite depuis plus de vingt ans ! »

  • Un recours de SOS Racisme

    SOS Racisme a déposé un « référé suspension » devant le Conseil d’Etat pour demander en urgence la suspension de l’arrêté créant le fichier « Eloi » (non pas comme le saint ministre de Dagobert, mais comme éloignement) censé favoriser la lutte contre l’immigration clandestine.

    Ce fichier comporte l’identité, le sexe, la nationalité, la filiation, les langues parlées, la photo d’identité, les surnoms, le document d’identité et la situation professionnelle des étrangers en situation irrégulière. Les données seront accessibles pendant trois ans après la reconduite effective à la frontière aux agents des services centraux du ministère de l’Intérieur, aux agents préfectoraux et aux services de police et de gendarmerie.

    On ne voit pas ce que cela pourrait avoir de « raciste ». Mais on n’en est plus là. SOS Racisme ne veut pas de ce fichier, au motif qu‘il « sera inéluctablement à l’origine d’une suspicion, d’une part envers les personnes dont les noms y seront mentionnés, d’autre part de la part de ceux qui pourraient craindre d’y figurer ».

    Vous avez bien lu. Il est inadmissible qu’un clandestin, connu comme tel, revenant en France, puisse être « suspecté » d’être clandestin, ou qu’un autre clandestin, qui a échappé au fichier, puisse craindre d’y figurer.

    L’antiracisme franchit un pas de plus dans la subversion antinationale.

  • La manipulation de Toulouse

    A Toulouse, 22 familles immigrées « sans abri » et pour la plupart « sans papiers », soit 89 personnes dont 48 enfants, ont été installées hier sur la place du Capitole par un « Collectif inter-associations » comprenant notamment RESF, la Ligue des droits de l’homme et Médecins du monde (apparemment le DAL était en retard sur ce coup-là). Au petit matin, le Collectif a fait entrer ces familles dans un bâtiment municipal jouxtant l’hôtel de ville, abritant notamment les bureaux des élus et le Crédit municipal, et ont jonché de matelas le sol des trois étages.

    Deux heures plus tard, la « Défenseure des enfants » publiait un communiqué : « Quelle que soit la situation administrative de ces personnes, la présence d’enfants campant sur la place du Capitole n’est pas admissible au regard de la Convention internationale des droits de l’enfant. » Mais ils n’étaient plus sur la place du Capitole, et ce qui n’est pas admissible, c’est évidemment qu’on se serve d’enfants pour monter une opération politique.

    La préfecture a indiqué que ces familles « ont vocation à quitter le territoire » et qu’elles pouvaient bénéficier d’un important dispositif financier d’aide au retour dans leur pays d’origine. Mais c’est justement ce dont les lobbies ne veulent pas. Il leur faut leur armée de « sans-papiers » et « sans-abri » pour poursuivre leur agitation au profit de leur revendication d’une immigration sans limite. Et l’on sait, hélas, et on le vérifie ici encore, que la « vocation à quitter le territoire » reste longtemps à l’état de vocation et n’est que rarement réalisée...

    Une particularité de plusieurs de ces otages des groupuscules est qu’ils sont « roumains » ou « bulgares ». Et un conseiller municipal d’extrême gauche dit à l’AFP : « Ils seront officiellement européens le 1er janvier 2007 avec un droit de libre circulation. A deux mois et demi de cette européanité, pourquoi les jeter à la rue et les renvoyer chez eux ? »

    Tel est en effet un grand bienfait de l’élargissement de l’Union européenne. Tous les miséreux des pays européens les plus pauvres vont pouvoir venir nous réclamer un logement et un travail, au nom des droits de l’homme qui est chez lui chez nous.

  • Filières d’immigration

    On apprend de source policière qu’une filière pakistanaise d’immigration clandestine, « extrêmement organisée », a été démantelée dans le Val-de-Marne. Les huit principaux membres présumés du réseau et sept Pakistanais en situation irrégulière ont été interpellés, et les perquisitions ont permis de trouver de nombreux documents contrefaits (dont de fausses cartes de résident françaises et… portugaises).

    Les auditions ont permis d’identifier plusieurs des routes empruntées par la filière. Et c’est ici que les informations policières deviennent intéressantes : la France était le principal lieu de transit avant les destinations finales, déterminées « au gré des opportunités de régularisation offertes par différents pays d’Europe occidentale » (ce qui n’exclut évidemment pas la France elle-même).

    Voilà une confirmation du fait que toute régularisation, même limitée, même exceptionnelle (parents d’enfants scolarisés, squatteurs de Cachan, etc., etc.) est un appel à l’immigration clandestine.

  • Rue Saint-Marc : c’est réglé

    Finalement, les familles du squat de la rue Saint-Marc, expulsées hier par la police (six ans après le jugement) ont accepté d’être « relogées dans une résidence sociale avant leur relogement définitif », a indiqué le DAL.

    On n’a plus de nouvelles des squatteurs de Saint-Ouen. Campent-ils toujours devant la mairie ? Si quelqu’un passe par là…

  • Le squat de la rue Saint-Marc

    Le gymnase de Cachan ayant finalement été évacué hier soir, le DAL a aussitôt trouvé une autre affaire, dans le IIe arrondissement de Paris. La police a expulsé ce matin deux familles d’un immeuble de la rue Saint-Marc. « Ça sent l’opération de représailles », tonne Jean-Baptiste Eyraud, évidemment présent sur les lieux. En fin de matinée, le DAL a publié un communiqué indiquant que les deux familles refusent de monter dans le car qui doit les acheminer vers un hôtel de la porte de Châtillon (c’est trop loin de l’école des enfants…), et qu’elles ont décidé de rester sur le trottoir.

    Le DAL précise qu’il avait « réquisitionné » cet  immeuble en novembre 1999 pour y loger six familles, dont les deux qui ont été expulsées aujourd’hui (près de sept ans plus tard…).

    Pour l’heure on n’a pas de nouvelles des expulsés du squat de Saint-Ouen, qui campent toujours, semble-t-il, depuis le 5 octobre, devant la mairie de cette ville, sous le contrôle du DAL.

    NB. Ceux qui seraient intéressés par l’histoire des groupuscules subversifs comme le DAL pourront lire l’étude (Iforel.doc) que j’avais réalisée pour l’IFOREL à l’été 2005. Ce texte est publié dans la brochure des actes du séminaire de Bordeaux, intitulée Démocratie participative contre démocratie représentative ?, disponible auprès de l'Iforel, 15 rue Dantan, 92210 Saint-Cloud. Tél. 01 47 71 03 12. iforel@wanadoo.fr